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vendredi 15 janvier 2021

Faire de la politique ou servir le Royaume de Dieu?

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Compte tenu de la condition du monde et de la culture actuelle, et aussi de la façon que les gens d'aujourd'hui priorisent l'autonomie et au fond écartent Dieu de la vie courante - même beaucoup de chrétiens pratiquants - nous pouvons constater que les partis politiques continueront de refléter cette réalité et vivre une évolution constante pour tenter de se mettre au diapason de "la mode de l'heure" selon les sondages d'opinions populaires. Au Canada les partis politiques ont "changé de peau mais aussi de pensée et de cœur" peut-être à tous les 15 à 20 ans pour devenir justement "méconnaissables" par rapport à ce qu'ils étaient en 1867 ou 1900 ou 1930 ou 1950 ou 1969 ou 2000 ou aujourd'hui....

Pour les chrétiens, nous ne pouvons jamais être "de ce monde" ni "jouer les jeux de ce monde". Il n'y a que l'Évangile qui demeure, et plus important, la Très Sainte Trinité. L'être humain trouve difficile de marcher à la suite de Jésus et se mettre à l'écoute de ce que nous dit l'Esprit Saint; notre impulsion est de plonger dans les affaires de ce monde pour tenter de réformer ce monde. C'est inutile puisque ce monde est dans la main du "Prince de ce monde" qui est le démon, Satan (L'Accusateur), le Diable (L'Adversaire de Dieu), Lucifer (L'Ange de lumière, une fausse lumière).

Néanmoins, il est bon et nécessaire que les chrétiens fassent leur devoir civique et prennent leur place dans la place publique, mais notre premier travail, notre première vocation, est d'œuvrer dans le Royaume de Dieu comme Jésus l'a fait et comme Il continue de le faire en nous. À toute évidence ce qui motive le Bon Dieu c'est le salut des âmes et non la réforme des institutions humaines. Nous pouvons réformer nos institutions au fur et à mesure de notre témoignage à Jésus et son Évangile lors de notre engagement dans le monde; pourvu que notre premier et notre dernier objectif demeurent toujours le salut des âmes. Tout ce qui ne poursuit pas le salut des âmes est peine perdue.

Le moyen favorisé par Jésus pour sauver les âmes était, lors de son bref ministère, et depuis deux millénaires demeure toujours l'amour authentique et pratique manifesté envers les personnes et non la quête du pouvoir ni l'usage de l'influence pour manipuler les gens ou les structures. L'histoire de l'Église a clairement établi que seulement la conversion personnelle et fondamentale envers Dieu peut motiver une personne à mettre de côté les valeurs de ce monde pour s'engager à vivre en toutes choses et en toutes situations l'Évangile. À cette fin, la politique est inutile et seulement la grâce de Dieu peut suffire. Dans le monde de la politique la pratique est de s'opposer à ses adversaires et aller jusqu'à les anéantir; tandis que dans le Royaume de Dieu la consigne de Jésus est qu'on doit aimer ses ennemis et leur faire du bien; afin que Dieu puisse "gagner" leur esprit par son amour manifesté en nous.

Pour cette raison les mouvements en défense de la vie devraient toujours s'adresser aux gens, aux personnes un à un et laisser les œuvres de la politique à des efforts et des organismes indépendants et séparés. Ces initiatives politiques pourraient au départ se servir des listes de correspondance de ces mouvements en défense de la vie, mais au nom d'un organisme indépendant et manifestement politique tout en donnant aux gens l'option de se désinscrire. Par le fait même toute personne intéressée pourrait se joindre et s'inscrire à de telles initiatives politiques. Ce serait la seule façon de respecter l'objectif premier des mouvements en défense de la vie tout en respectant en toutes choses leurs adhérents. 

Les mouvements pour la défense de la vie doivent prendre garde de ne pas trop s'identifier à des partis politiques particuliers; car leur objectif premier est la vie et voilà la raison première de l'adhésion de ceux qui se joignent à leur mouvement. Notre Église catholique romaine enseigne que les catholiques doivent jouir de la liberté de s'informer et de choisir à tout moment quel parti politique recevra leur appui. Les partis politiques peuvent endurer des différences de valeurs et de points de vue, et pour leur part, les mouvements pour la défense de la vie doivent endurer chez leurs membres des différences de points de vue au plan politique et concernant les partis politiques.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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mardi 29 décembre 2020

La sexualité humaine don de Dieu qui, utilisée autrement, dérange notre regard; mais utilisée selon son plan, ajuste notre regard en bénédiction

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Il est presque banal que d'observer ou affirmer que notre sexualité humaine est au centre de la vie ou encore qu'elle domine notre existence sur cette Terre des Hommes et des Femmes. Au beau milieu de cette Pandémie mondiale de la Covid-19 à la fin de l'année 2020, on peut même constater qu'il se développe autour de nous une multiplicité de regards, de points de vue, d'attitudes, de "styles", de politiques, et même de définitions de ce qu'est la sexualité humaine. 

Face à ce véritable chaos, une question s'impose à cette génération comme elle s'est toujours imposée aux êtres humains: "Y a-t-il ou n'y a-t-il pas de Dieu Créateur?" et aussi "Subséquemment, si un Dieu Créateur existe, qu'en est-il de nous face à Lui?" 

NON, IL N'Y A PAS DE DIEU NI DE CRÉATEUR

D'emblée, explorons ce qui de nos jours est peut-être devenue ou en train de devenir l'opinon dominante de notre temps au plan mondial. Non, Dieu n'existe pas et il n'y a pas de Créateur. OU Il peut y avoir un dieu mais il est insignifiant. Dans cette catégorie de perspective humaine, nous sommes donc tous, nous les êtres humains vivant sur la planète Terre dans le système Sol, seuls dans la vie. Il n'y a pas de Dieu, pas non plus de Créateur; donc il n'y a pas de plan ni de "design" pour notre être ni pour notre vie.

Toutes les opinions se valent et il ne faut surtout pas imposer quoi que ce soit les uns sur les autres. Cette position semble inspirée d'une perspective "utopique" par laquelle on entrevoit ou du moins on espère se diriger vers une société, un monde, une humanité dans laquelle il y aurait un respect mutuel et universel les uns pour les autres, les unes pour les autres. C'est le beau rêve d'un monde parfait. 

Mais un instant, réveillons-nous de ce beau rêve un instant pour constater la réalité qui nous entoure mais aussi la réalité qui nous anime intérieurement. À moins de vivre dans un dénie total, il faut admettre que nous sommes très loin de ce beau rêve utopique pour l'humanité et la vie humaine. Quoi faire des drames humains empreints de souffrance? Comment comprendre les délits, les divergeances des objectifs de cette destinée utopique? Quoi faire des délinquents qui, dérangés, dérangent les autres?

Il faut se rendre à l'évidence que dans un monde sans Dieu, sans Créateur, il n'y a que la force brutale qui peut tenter de réussir à imposer un certain ordre à ce chaos. Si la définition d'un dieu est "un être tout puissant"; alors dans un monde sans dieu, celui ou celle qui mène est la personne qui sait s'imposer aux autres d'une manière ou d'une autre en s'imposant sur tout le monde: soit par la force de ses idées, soit par la force tout court. Cela nous condamne à vivre dans un tourbillon d'opinions, les unes tout aussi "valables" que les autres; mais ce tourbillon est terrifiant et dévastateur précisément parce qu'il est sans principes universels, sans lois de la nature, sans vérités fondamentales et absolues.

S'il n'y a pas quelqu'un qui aurait raison; alors personne ne peut avoir raison. S'il n'y a pas de vérité en dehors de nous; alors toutes les "vérités" se valent, et aucune ne saurait s'imposer par sa seule lumière. Une perspective, un monde, une société, une humanité, un univers sans dieu ni sans créateur est voué au chaos perpétuel et aux guerres sans fin - qu'elles soit au plan des idées ou au plan de l'action. 

OUI, DIEU EXISTE ET IL EST NOTRE CRÉATEUR

Un peu déprimant cette perspective sans dieu, n'est-ce pas? C'est d'autant plus grave si c'est vraiment et de façon inéluctable notre seule et véritable réalité. Mais, pous être juste, explorons pour un instant une autre perspective - notamment celle qui affirme qu'il y a Dieu, un seul et véritable Dieu, et qu'Il est notre seul et unique Créateur. 

Par définition, si un dieu existe, il doit être tout puissant; donc Il serait le seul et unique Dieu. Dans cette logique, Dieu doit nécessairement être notre Créateur et le Créateur de l'Univers tel que nous le connaissons. Il serait illogique de postuler de Dieu qu'Il soit "moins" que nous sommes nous-mêmes, nous les êtres humains avec tous nos défauts. 

Par exemple, Dieu ne saurait être un pire parent que nous, que le ou la meilleure parent parmi nous. En tant que "parent", Dieu doit être plus juste, plus compréhensif, plus patient, plus aimant, plus habile pour notre formation, et plus respectueux de notre liberté que les meilleurs parents humains le sont envers leurs propres enfants. 

Autre exemple, Dieu ne saurait être un pire architecte que nous, que les meilleurs architectes de toute l'histoire humaine. Nous admirons les meilleurs, les plus belles, les plus durables structures jamais construites dans l'histoire humaine telles que les pyramides, le Panthéon, le Parthénon, et ainsi de suite.

De nos jours, même les scientifiques agnostiques ou athées se rendent de plus en plus à l'évidence - en repoussant les limites du savoir dans les domaines de l'astronomie, de l'astrophysique, de la biologie, et des autres domaines aussi - qu'il y a partout dans l'univers une telle logique, une telles structures, une telle beauté, une telle complexité, et une telle quantité de données numériques inscrites dans la nature même des choses - que l'être à l'origine de tout ce qui existe doit faire preuve d'une intelligence, d'une bonté, et d'une largesse inestimables....

NOTRE DIEU CRÉATEUR A INSCRIT SON PLAN DANS NOTRE NATURE

Toutes nos recherches historiques et scientifiques indiquent que depuis les débuts de l'humanité nous sommes attirés - hommes et femmes - majoritairement à former ensemble un couple pour avoir des enfants et former une famille. Dans certains lieux et en certaines cultures des hommes se permettaient d'avoir plus qu'une femme, ou en plus de leur femme d'avoir une ou plusieurs "concubines". Tout cela était généralement en vue d'avoir plus d'enfants et pour assurer la survie et la prospérité du clan. Même dans la Bible juive, ce que nous chrétiens appelons "l'Ancien Testament" ou "l'Ancienne Alliance" de Dieu avec son peuple, nous y trouvons Sara, l'épouse d'Abram, qui lui offre sa servante Hagar comme concubine; justement afin de lui permettre de finalement avoir un enfant pour assurer sa postérité. 

Sans doute qu'il y eut, comme il y a aujourd'hui, des gens qui vivaient leur sexualité humaine autrement. Cependant, au meilleur de notre compréhension, cette diversité demeuraient toujours minoritaire. Dans les seuls cas où la majorité d'une population locale s'adonnait à des pratiques dites "perverses", nous lisons un compte rendu de la destruction de ces populations, comme par exemple dans l'histoire de l'inondation au temps de Noé, et dans le récit de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe par le feu tombé du ciel au temps d'Abraham et de son neveu Lot. 

Jésus a Lui-même confirmé le plan de Dieu pour notre bonheur et rappelant à ses contemporains ce qui nous a été donné dans le livre de la Genèse chapitre 2 verset 24: "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair." Voici les paroles de Jésus telles que l'apôtre Mathieu nous les a données dans son Évangile (19:3-15) :  

Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »

04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,

05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.

06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »

08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.

09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »

10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »

11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.

12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »

13 Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement.

14 Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »

15 Il leur imposa les mains, puis il partit de là.

L'AVORTEMENT EST UNE DÉFAILLANCE DE L'HOMME PLUS QUE LA FEMME

À toute évidence, le plan de Dieu en nous créant différents - homme et femme - est qu'Il a toujours voulu pour nous et notre bonheur que nous décidions de prendre ensemble toute décision importante, surtout quand il s'agit de la vie ou de la mort. Le Bon Dieu n'a jamais voulu que la femme se trouve obligée de porter toute seule la décision de maintenir ou pas une grossesse, ni d'avoir à décider de la vie ou de la mort de son enfant - que cet enfant soit voulu ou non. Si l'apparition d'une grossesse soit qualifié d'erreur, cette erreur est de la part des adultes - du couple qui s'est uni sexuellement quels que soient leur âges - et non l'erreur de l'enfant conçu ainsi. Alors, si la faute est celle du couple, pourquoi imposer la peine de la mort à la victime de cette erreur? Le poids de responsabilité pour l'avortement pèse lourdement sur les épaules des hommes qui - par leur négligence et leur abandon et manque de prise en charge - font qu'une femme, ou une fille, devienne enceinte, et ensuite qu'elle doive faire face au dilemme d'avoir à décider toute seule de garder ou non cet enfant. 

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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vendredi 13 novembre 2020

Pourquoi criminaliser des thérapies bénignes et efficaces aux personnes en besoin?

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Nous entendons dans les nouvelles que la Ville semble vouloir aller en la même direction que le Québec (Cf. La Presse du 22 octobre) et le Canada (Communiqué de presse) pour non seulement bloquer mais pour criminaliser toute personne qui d'une manière ou d'une autre participe au processus d'offrir des thérapies aux gens qui sont malheureux avec leur attraction aux personnes de leur même sexe. De nos jours, aucun thérapeute ne voudrait imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Que toute personne en relation avec une personne de leur même sexe qui se voit heureuse dorme sur ses deux oreilles. Il n'est question ici que des personnes qui sont malheureuse de leur attraction sexuelle ou de toute confusion affective qui les ferait souffrir. 

À toute évidence il y a des citoyens dont la sympathie repose avec le mouvement "gai" qui sont devenues les "chefs de file" qui proposent, défendent, et poussent de l'avant ces initiatives législatives à tous les niveaux de notre société. Eh bien, bravo pour leur initiative et leurs accomplissements en politique, mais en ce qui concerne ces thérapies qu'on veut démoniser, je ne peux plus être en accord ou sympathiser avec leur objectif de priver de thérapie des personnes qui en auraient besoin.

Dans les années '70 et '80 les gens qui se voyaient dans cette catégorie de personnes et qui s'identifiaient "gai" ou "lesbienne" ont fait un plaidoyer à la société afin que nous puissions les accepter et les accueillir; ce que nous avons fait souvent à bras ouverts. Voilà d'ailleurs ma propre pratique jusqu'à aujourd'hui.

Maintenant, le mouvement qui s'est développé parmi eux pour se protéger est devenu un "lobby" à ce point puissant qu'il n'offre pas le même accueil mais rejette les personnes qui sont leurs semblables mais qui sont malheureux de leur sort et cherchent une aide en thérapie dans le désir de trouver un soulagement et possiblement aussi de changer. À toute évidence le désir de changer ses sentiments sexuels est devenu interdit et toute personne qui voudrait leur venir en aide est sujet aux représailles les plus féroces, et au Canada, possiblement de fortes amendes et peut-être la prison.

Le mouvement "gai" ne semble pas vouloir tolérer le moindre désaccord avec ce qui est devenue une idéologie et leur "lobby" fait tout dans son pouvoir pour mobiliser les instances politiques pour pratiquer la persécution de ces pauvres gens. Leur propagande se base sur les pratiques désuètes des années '60 - les thérapies "aversives" - qui ont été abandonnées il y a des décennies; pour mobiliser les gouvernements à légiférer contre toute thérapie qui aideraient les gens à changer leur sort. Leur emprise sur l'opinion publique est devenue à ce point universelle que même Wikipédia est au moins une vingtaine d'années en retard sur les progrès en thérapie auprès des personnes malheureuses de leur vie affective et sexuelle.

Les thérapies intrusives des années '60 ont été abandonnées dès les années '80 ou '90 justement parce qu'elles n'étaient pas efficaces et parce qu'elles étaient intrusives et pouvaient empirer la conditions des gens qui les subissaient.

Les preuves sont apparemment faites désormais que les nouvelles thérapies (Cf. entre autres Reintegrative Therapy), sont très douces selon les pratiques de thérapie universellement reconnues et pratiquées aujourd'hui pour toute condition présentée en psychiatrie et psychothérapie. De plus elles sont plus souvent qu'autrement efficaces, avec le même taux de succès et d'effets indésirables que toute autre instance de thérapie.

La vérité est qu'aujourd'hui les thérapies sont à ce point bénignes qu'elles ne s'adressent même pas à la dimension sexuelle de la personne, ni même pas à son "orientation sexuelle". Au contraire, la thérapie ne cherche plus à imposer son approche mais se met à l'écoute de la personne souffrante pour écouter ce qu'elle veut bien présenter comme insatisfaction ou souffrance.

C'est à partir de ce que la personne présente que la thérapie emboîte le pas et très souvent s'adresse aux carences humaines et affectives que la personne souffrante a vécu et qui seraient probablement à l'origine de son malaise. Universellement, leurs souffrances humaines remontent généralement à leur enfance et souvent à des situations d'abus intellectuel ou affectif.

Ayant moi-même expérimenté une thérapie à deux reprises au cours de mes 70 ans, je sais pertinemment que c'est le sujet qui "contrôle" la démarche de thérapie et le ou la thérapeute travaille avec le sujet pour établir une relation de collaboration en toute liberté. En thérapie, contrairement aux années "adolescente" de la thérapie au milieu du 20e siècle, où on imposait des thérapies fort intrusives tels les électrochocs; désormais il s'agit d'établir une relation de confiance et de collaboration.

Cependant, le mouvement "gai" craint tout ce qui pourrait menacer leur "emprise" sur l'opinion publique. Voilà pourquoi nous constatons leur propagande hystérique à l'égard de toute thérapie qui viendrait en aide aux personnes en quête de cette aide et leur campagne très efficace de désinformation a été absorbé entièrement par les grands médias. Apparemment les géants des médias sociaux pratiquent de plus en plus la censure pour faire disparaître toute information concernant ces nouvelles thérapies qui viendraient en aide aux personnes souffrantes. Quelle injustice au nom d'une propagande malicieuse!

Le lobby est à ce point puissant que plein de professionnels et de politiciens craignent se montrer en désaccord avec cette propagande, par crainte de représailles aux mains du lobby "gai". La pression que ce lobby exerce est à ce point puissant que des institutions de santé et universitaires auraient même congédié des professionnels de bonne réputation par crainte de représailles de la part du lobby gai tout simplement parce qu'ils auraient appuyé les nouvelles thérapies.

Quelle situation malencontreuse pour les pauvres gens qui souffrent de leur confusion affective et qui cherchent désespérément une thérapie qui pourrait les soulager et les aider à trouver la vie qu'ils souhaitent. Pourquoi ces citoyens seraient-ils privés de jouir de la même liberté que les autres?

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lundi 19 octobre 2020

Commentaire en réfléchissant à l'article publié dans Le Devoir le 16 octobre, 2020: "Code vestimentaire: des filles jugent les directions d’école bien culottées"

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 "Code vestimentaire: des filles jugent les directions d’école bien culottées

Article écrit par Jessica Nadeau et publié par Le Devoir le 16 octobre, 2020

Code vestimentaire au secondaire – quels sont les enjeux ?

Commentaire par Gilles A. Surprenant envoyé par le site du Devoir à Jessica Nadeau.

Bonjour Jessica, merci pour cette pièce. Avec habilité vous avez dénichez pleins d'enjeux dans cette histoire. Avec respect pour les "joueurs" vous avez en effet écrit un plaidoyer pour la sympathie envers eux. En effet je sympathise avec les jeunes filles qui se sentent suffisamment responsables pour choisir leurs vêtements et avec les anciennes qui se rappellent leur "humiliation" en ayant à marcher la "walk of shame" devant les surveillants en entrant à l'école.

Leur frustration au manque apparent de dialogue se joue contre le besoin de ces établissements d'éducation de jouer des meilleures conditions possibles pour la réussite scolaire de leurs étudiants. Je me souviens des années où les écoles secondaires publiques sombraient dans la faillite d'un trop grand nombre de leurs étudiants et comment plusieurs d'entre elles se sont rehaussées en adoptant un régime emprunté des écoles privées avec leurs codes et leurs valeurs plus strictes.

Aucune des personnes impliquées dans ce conflit n'a parlé des autres enjeux tous aussi importants dans ces milieux scolaires fréquentés par les adolescents des deux sexes. Les garçons éprouvent souvent le besoin d'apprendre et de performer en eux-mêmes mais aussi de façon compétitive mais qui est parfois bloqué par leur besoin d'appartenir aux groupes de leurs semblables (garçons) entre eux mais aussi "face aux filles". Là aussi ils aimeraient se distinguer.

Pour leur part, les filles aussi veulent apprendre et performer en elles-mêmes et aussi de façon compétitive - c'est tout naturel pour la personne humaine - mais elles aussi ont un certain besoin d'appartenance aux groupes de leurs semblables (filles) entre elles mais aussi "face aux garçons".

Ensuite il y a tout les "jeux de leurs développements sexuels respectifs" dont ils sont sans doute trop souvent inconscient - surtout dans le sens de la conscience qu'ils ou elles peuvent avoir de les effets qu'ils ou qu'elles peuvent avoir sur les autres. Tout cela se concerte pour créer un environnement sans doute très intense et parfois tendu, et les directions d'école ont raison en déclarant qu'ils sont responsables pour en quelque sorte protéger les plus vulnérables des pressions excessives qu'ils ou qu'elles pourraient souffrir.

Devant les tribunaux, toute déclaration des accusés, des victimes, et des témoins doivent être soigneusement pesées et vérifiées; car il ne suffit pas de la sincérité pour établir la vérité, qui est souvent  complexe parmi les personnes humaines, et la justice.


Que les jeunes aiment ou n'aiment pas ça, ils et elles doivent apprendre à se comporter non seulement en fonction de leurs droits, mais aussi de leurs responsabilités dans tous les "théâtres sociaux" où nous avons à apprendre à choisir de vivre la solidarité pour le bien commun. Les garçons aussi doivent prendre soin de ne pas porter des pantalons trop serrés qui accentueraient de façon trop dramatique leur "équipement sexuel". Il en va de même pour les filles à réaliser que leur choix de vêtement ou de sa longueur met en question la mise en évidence de leurs attraits féminins.

Les deux - et les garçons et les filles - auraient intérêt à réaliser qu'à leur âge, ils n'ont pas besoin d'accentuer leurs vertus pour se faire remarquer des autres - ni celles ou ceux du même sexe ni les autres. La question que les deux pourraient avec avantage se poser serait peut-être celle-ci: "Est-ce que je préfère qu'on fixe son regard sur mes attributs sexuels, ou qu'on entre plutôt en échange personnel avec qui je suis à l'intérieur de moi? Le vieux dicton demeure vrai: c'est l'œil qui est la fenêtre de l'âme.

Merci pour tout ce que vous faites à notre service.

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lundi 24 avril 2017

« S’il te plaît, parle-moi de l’amour ! Maman, Papa. »

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Notes prises à la conférence donnée aux bureaux du Diocèse le 29 mars, 2017 par
Inès Pélissié du Rausas, une maman qui a écrit des livres pour indiquer aux parents comment ils peuvent former leurs enfants aux diverses étapes de leur développement de façon appropriée à chaque étape pour bien comprendre et vivre leur sexualité humaine.

Inès préconise l’éducation précoce mais progressive et avec tendresse de leurs enfants par les parents en contraste avec l’intrusivité d’une culture et d’une société qui, à vrai dire, sont trop souvent dans l’erreur, violentes, et dommageables  à l’égard des enfants en blessant leur innocence et leur habilité d’apprécier toute la beauté, la vérité, et la bonté du don de vie que leur confie le Bon Dieu, aussi bien que leur propre grande dignité et celle des autres.
Les lionnes sont féroces à la défense de leurs lionceaux ; tout autant devons-nous l’être à la défense de nos enfants et pour les former concernant leur vocation, leur appel à la vie éternelle qui est l’enjeu, ainsi que la force spirituelle que le Bon Dieu nous offre par le Mariage et la vie en famille. Naturellement, nous savons bien que la vie nous brusque parfois ou nous réserve des surprises qui ne sont pas toujours tristes. Bien que nous valorisons le mariage traditionnel, il reste que des enfants voient le jour et reçoivent la vie et l'amour dans des familles ou des maisonnées non traditionnelles. Nous en connaissons probablement tous de près ou de loin, et nous les aimons de tout notre cœur. 

               Ne pensons donc pas uniquement à nos propres enfants, mais aussi aux enfants des autres et surtout des pauvres ou des gens qui, à première vue, pourraient être considérés comme "en marge" de la société telle que nous avons l'habitude de la concevoir. En mettant de l'avant le bien de nos jeunes, nous devons reprendre ou acquérir notre colonne vertébrale et nous lever debout pour nos enfants, pour notre famille, pour le Mariage, pour les autres, ainsi que pour les pauvres, pour l’Église, pour l’humanité, et pour Dieu.
Avec l’Esprit Saint nous avons à la portée de la main toute une variété infinie de nouvelles solutions aux vieux problèmes créés quand ceux ou celles qui, motivés par des objectifs cachés et égoïstes, veulent s’en prendre à nos enfants. Il ne faut pas jouer avec le cœur de nos enfants ; car leur cœur est précieux !

PRESSIONS ET « LOBBIES »

Il y a 3 « lobbies » ou « tierces intérêts » qui mettent énormément de pression partout et en tout temps sur nos enfants, et en particulier sur ceux que les agents de marketing désignent comme étant des « préadolescents ». En réalité il n’y a pas de préadolescents sinon qu’il s’agisse de ceux qui s’intéressent à cibler les enfants en « étape de latence » en vue de les influencer avant qu’ils ne deviennent adolescents. Voilà surtout l'optique de certains intérêts du point de vue "marketing". 

               La période de latence est celle que vivent les enfants de 6 ans à la puberté, période durant laquelle en principe toute chose sexuelle ne les intéresse point ou leur répugne. En d’autres termes, il y a autour de nous des intérêts qui s’adressent à nos enfants en période de latence comme s’ils étaient déjà adolescents, ou de potentiels adolescents, ou des enfants qui on hâte de devenir adolescents. Ces intérêts menacent de très près d’interrompre la sécurité de l’étape de latence en stimulant de façon prématurée l’imagination des enfants, et en ce faisant, d’endommager leur innocence.                
                Ces "forces" sociales cherchent à refaire l’ingénierie de la nature humaine à leur propre image, et en voici les trois principales ou grandes tactiques. 

Tactique # 1.                      Sous prétexte de prendre la défense des libertés et de l’égalité – comme par exemple dans le cas de la lutte contre le CIDA, on fait de la propagande de toutes sortes moyennant de fausses informations ou même de mensonges, tout en menaçant de sévères représailles tous ceux qui oseraient s’y opposer en temps réel. La raison? tout simplement parce qu'ils cherchent à imposer à la société une certain idéologie sexuelle pour justifier certaines pratiques qu'ils préconisent. 
                   Nous ne parlons pas ici de braves gens bien ordinaires qui se trouvent incapables de vivre la famille dans le contexte d'un mariage traditionnel mais qui veulent pour autant accueillir des enfants et les aimer au sein d'une famille qu'ils s'efforcent du mieux qu'ils peuvent à ériger autour d'eux pour les entourer d'amour et les éduquer et les former au meilleur de notre nature humaine devant Dieu. 

Tactique # 2.                      Considérez pour un instant toute l’activité effrénée autour de la pornographie – comme toute la pression sur les parents  de donner à leurs jeunes enfants un I-Pad, ou I-Phone, ou Portable, ou l’équivalent – afin de couper les liens de protection dont jouissent les jeunes enfants de la part de leurs parents – pour les entraîner à « fureter » des domaines inconnus ou insécurisés et se voir entraînés par toutes sortes de « loups » en peau de brebis qui leur sont ainsi présentés par une infinité de ruses camouflées par autant de stratégies créatrices et délibérées... en vue de les couper de leur famille pour ensuite les confondre dans leur sens de leur propre identité en tant que personnes humaines.                         
            Toutes les voix, les images, et la paroles pornographiques parlent de et représentent la prostitution – aucunes d’entre elles ne parlent d’amour, de l’amour vrai, ni de l’amour divin – mais toujours de plaisir, de la convoitise, de la puissance, et de la domination. On sollicite nos enfants pour les entraîner par toutes sortes de manières de prostituer leur corps comme objet de plaisir et de traiter ainsi les autres comme objets de plaisir, sans aucune mention ou évocation du sens qu'ils veulent donner à leur vie, ni à l'amour réel de l'autre qui se veut un amour sacrificiel. Ces attaques sont souvent violentes, mais toujours agressives avec de graves conséquences. 
            C’est la personne de l’enfant qui est blessée, endommagée, au-dedans d’eux-mêmes, mais en plus ils deviennent dangereux pour autrui en se faisant conditionner à croire qu’ils sont incapables de se maîtriser ou de restreindre leurs impulsions.

SOLUTION           Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos enfants contre ces attaques et les former à apprendre à éviter tout comportement animal ou de prédateur comme ceux que les artisans de la pornographie représentent et dont en fait la promotion la pornographie sous toutes ses formes. Ce qui nous porte à espérer c’est qu’avec les enfants on peut toujours réparer, évoluer ; car ils sont toujours prêts à apprendre. Avec un enfant on peut toujours aimer et recommencer.

Tactique # 3.                      Nous sommes tous peinés de prendre conscience de cette nouvelle idéologie qui cherche à s’imposer agressivement aux jeunes enfants vulnérables, aux adolescents, et même aux jeunes adultes - leur mettant à charge le fardeau de sélectionner leur propre genre, comme si notre genre était pour les êtres humains une activité « à la carte ». L’idéologie du genre fait la négation du sexe et du genre en remplaçant mâle et femelle par homosexuel et hétérosexuel, M & F par H & H.
            Cette nouvelle idéologie cherche à remplacer l’individualité et la complémentarité de notre nature humaine – telle que le Créateur l’a conçue – par un pléonasme, c’est-à-dire, par une redondance, pour ainsi favoriser ce qui est identique tout en rejetant ce qui est différent de moi. Il s’agit de détruire la richesse de ce qui est complémentaire pour se contenter de ce qui est identique.

SOLUTION           Il nous faut éviter d’utiliser tout terme autre que ceux qui nous ont été donnés par Dieu – mâle et femelle – et dire tout simplement que je suis femme, ou je suis homme, fille ou garçon. Le terme « hétérosexuel » fut forgé par un allemand au 18e/19e siècle qui voulait promouvoir l’activité homosexuelle. Il utilisa le mot grec « hétéros » qui veut dire différent et « sexue » ou le mot latin « sexus » qui veut dire séparé ou différent. Autrement dit, le terme est redondant, disant la même chose deux fois. Voilà une ruse pour détruire la finalité de notre sexualité humaine – qui est la vie en plénitude, et l’union pour la vie et la stabilité dans le mariage pour la vie en famille – afin de les remplacer par la perspective d'individus en quête de leur propre plaisir avant tout.        
            Le Créateur a un plan pour notre bonheur, selon lequel la finalité de notre sexualité humaine est l’union et la fécondité, la vie et la famille. Ces autres « intérêts » veulent promouvoir « l’éduc sex » - c’est-à-dire l’éducation aux pratiques sexuelles qu’on prétend que « tout le monde veut » et aussi comment les pratiquer à condition d’être protégés des diverses infections et maladies transmises sexuellement. Cependant, pour ces intérêts il n’est jamais question ni souci en « éduc sex » de protéger la personne de l'enfant en tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut devenir.                         Tous ces projets « d’éduc sex » ignorent et méprisent tout le sens et la beauté du corps humain ainsi que l’union du corps à la relation, au mariage, aux enfants, à la famille, et en fin de compte, à la vérité que nous voulons tous être aimés. Tous ces contenus « sales » endommagent le cœur de l’enfant en lui présentant une perversion ou réduction de la sexualité humaine. La solution est de rejoindre le cœur de l’enfant en traitant de l’amour, de la beauté, et de la vie comme une bonne nouvelle. Il s’agit donc « d’autre chose que ce que tu as vu », différent de ce qui est présenté partout - surtout en porno - dans la culture, et par les moyens de communication sociale et de masse.

SOMMAIRE        Le « préadolescent » ou plutôt l’enfant en période de latence et d’innocence subi un « matraquage » de la part de la publicité qui le traite comme un adolescent quand il ne l’est pas encore.

Il faut d’bord présenter l’amour qui est beau avant de traiter ce qui est sale, faux, violent, etc. On n’a qu’à voir les clips qui font la pornification des scénarios. La pornographie sous toutes ses formes est à éviter pour tous ; car ces déchets s’expriment dans le cœur et l’endurcissent. L’univers des gens « hot » est glacial… froid… sans amour véritable ou durable qui édifie l’autre sans l’utiliser ni l’exploiter.

7 à 8 ans - l’âge de la raison introduit une nouvelle forme de stabilité pour l’enfant qui quitte le « bas âge ».

6 ou 7 à 12 - la période de latence où une pudeur s’éveille qui se manifeste de diverses façons. Désormais l’enfant veut prendre son bain tout seul maintenant qu’il a une plus grande conscience de soi, de son corps. 

Par conséquent le garçon manifeste une sorte de répugnance pour toute chose sexuelle et même pour toute marque d’affection avec les membres de l’autre genre.

La jeune fille pour sa part peut se mettre à tenir un journal intime qu’il faut à tout prix protéger de ses frères.

En tous les cas les parents doivent doucement ouvrir leur enfant aux autres durant cette période durant laquelle tant les garçons que les filles tendent à se replier sur soi, sur eux-mêmes, sur elles-mêmes.

In occident depuis 100 ans la puberté s’est avancée et se manifeste plus jeune ; sans doute à cause de la pollution et aussi à la présence accrue de l'œstrogène dans l’environnement, résidu de la pilule et d’autres sources qui finissent par se retrouver dans les eaux et les sols, et par conséquent, dans les aliments.

L’ENFANT EN PÉRIODE DE LATENCE

Paradoxe # 1.                   L’enfant est très branché mais très seul. Il a grand besoin d’être aimé. Le parent doit se poser la question, « Mon enfant, est-il sur que je l’aime ? » Voyez dans la culture cette vérité incontournable, comme par exemple, dans la série de romans « Harry Potter » où il y a cette conviction d’un bout à l’autre que « le mal ne peut rien contre l’amour sacrificiel d’une mère ».                         Nos enfants ont besoin d’être absolument aimé de leurs parents peu importe les conditions. Par surcroît il y a ce plus grand bien qu’ils sont voulus et aimés par Dieu. Faisons donc en sorte qu’ils puissent baigner dans l’amour de Dieu.

Paradoxe # 2.                   Durant cette période de latence l’enfant se manifeste comme « moi tout seul » mais pour autant en tant que parent on continue très délibérément d’accompagner, de féliciter, et d’entourer de notre amour désormais un peu plus discret peut-être mais tout aussi vrai et proche, malgré cette nouvelle « distance ».

Paradoxe # 3.                   L’autonomie extérieure versus la liberté intérieure – L’enfant devient plus compétent à se mouvoir et pour faire des choses, mais pour s’orienter par lui-même pour son besoin il requiert la maturité, plus qu’il en a probablement encore à cet âge. Son degré de besoin d’appui en raison de sa maturité incomplète varie beaucoup d’un enfant à l’autre, mais les parents doivent se rendre à l’évidence que durant cette période de latence l’enfant ne peut pas encore être vraiment mature et entièrement autonome.                                                   
            Voilà le grand défi pour le parent trop occupé et fatigué ; car il faut recharger ses forces et son énergie en vue du bien être de l’enfant en ses souffrances, en ses douleurs, en ses ombres. Autant plus grand est le défi pour le parent qui vie toujours ses propres souffrances, douleurs, et ombres, qu’il doit gérer en privé afin de continuer de pourvoir à l’éducation affective de l’enfant. Cette éducation affective de l’enfant devient d’autant plus difficile en raison des états intérieurs de l’enfant lui-même. A ce niveau, ce que vie le parent peut le rendre plus compatissant aux états que vie son enfant et cette même compassion peut lui permettre de s’oublier suffisamment pour voir aux besoins de son enfant.                                                                                                                        
            En matière d’éducation affective à sa nature humaine et à sa sexualité humaine, l’enfant a droit de voir et entendre et connaître l’histoire d’amour de ses parents, et donc, de ses origines. Peu importe si l’un des parents et époux n’est plus dans le décor. Le parent qui reste doit mettre en veilleuse toute récrimination qu’il pourrait avoir contre son ex-conjoint ; parce que l’enfant a droit et a besoin de connaître ses origines dans l’amour qu’avaient ses parents l’un pour l’autre, et donc, pour lui leur enfant.

L’ÉDUCATION AFFECTIVE ET SEXUELLE DES ENFANTS AVANT L’ADOLESCENCE

L’éducation affective et sexuelle de nos enfants doit se faire avant leur entrée en adolescence, et peut se faire dès que l’enfant pose des questions de près ou de loin concernant tout ce qui touche ses origines ou la sexualité. Cette éducation par le parent de son enfant doit toujours se faire avec grande tendresse et affection ; car voilà l’expression la plus juste de la vérité de l’amour qui donne la vie non seulement dès ses origines mais qui continue à donner la vie toute la vie durant. Compte tenu de la situation humaine et culturelle dans laquelle nous vivons, les parents ont besoin de points de repère pour bien s’avancer dans l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants.

Point de repère # 1.                        L’amour humain se vit dans le monde des personnes humaines. Ce ne sont pas des choses, pas des animaux, pas des engins, pas des enjeux, mais des personnes. Nous, les personnes humaines, nous sommes un ensemble vivant de corps, d’âme, d’esprit, de pensée, et de cœur. Donc, nous ne parlons pas d’un modèle d’instinct animal comme pour les bêtes soit sauvages soit domestiquées. Nous ne sommes pas des bêtes humaines, mais nous somme des personnes humaines. Donc, il nous faut absolument écarter toute forme de pornographie, de prostitution, ou de perversion de la sexualité qui, dans tous les cas, préconise des comportements et des activités instinctives, impulsives, et donc, animales.

Point de repère # 2.                        Ton corps – c’est toi – ce n’est pas une chose qui t’appartient, mais tu es ton corps en même temps que tu es aussi ton âme, ton esprit, ta pensée, et ton cœur, qui tous ensemble font la personne que tu es. Donc, ce que ton corps vit, tu le vis aussi. Par conséquent, tous les comportements qui déforment la personne et la sexualité humaine par toute forme d’expression pornographique – tels que la soumission à la concupiscence ou aux comportements instinctifs comme la fellation et autres – sont une rupture de ta dignité.                
            Les relations sexuelles à répétition endurcissent le cœur qui devient incapable de vraiment aimer ou d’être aimé ; ce qui entraîne une grande souffrance d’isolement et de froid intérieur. La fréquentation de la pornographie fait qu’une personne à le cœur endurci ne croit plus à l’amour véritable, ni à la vie. Soit que la personne se laisse engloutir par un instinct de suicide soit qu’elle cherche la fuite telle que l’option artificielle « no sexe » ou le refus de s’identifier à tout genre : « Je suis ni mâle ni femelle, ni homme ni femme ».


Point de repère # 3.                        Face à toute cette pollution d’idées, de propagande, et d’états intérieurs, que dire à nos enfants ? « Je suis fait pour aimer… j’ai un cœur. » Le parent peut et doit imprégner le cœur de l’enfant d’amour et l’enfant saura lui-même ou elle-même reconnaître les propos « poubelle ». Tout comme il faut bien cirer à plusieurs répétitions un meuble en bois de grande qualité pour le protéger de toute tache ; ainsi les parents doivent-ils « bien cirer » les cœurs, les esprits, les pensées, les âmes de leurs enfants. Les « couches » de cire sont beaucoup de moments intimes de complicité avec leur enfant en lui tenant toutes sortes de propos d’amour – de l’amour de ses parents mais aussi de l’amour de Dieu – dont lui, l’enfant, est le produit et dont il fait toujours l’objet, et maintenant qu’il est en train de devenir aussi le sujet, capable d’aimer à son tour de façon désintéressée d’un amour sacrificiel.                                                                                  
            Nous sommes faits par Dieu pour le don, pour l’amour qui se donne – parlez à l’enfant dans l’amour. Il y a tout un vocabulaire à se donner ou à inventer qui évite toute la pollution de perversions sexuelles que les mots ordinaires désormais, malheureusement, traînent à leur suite.

VOCABULAIRE ÉVOCATEUR ET FORMATEUR À LA VOCATION DE L'AMOUR

Le ventre de la maman, l’utérus de la maman est un berceau sécurisé pour le bébé tout près du cœur de la maman où le bébé entend battre le cœur de sa maman ce qui fait une musique de deux cœurs qui battent ensemble

Comment le bébé va-t-il sortir du ventre de maman ? Le bébé va sortir par un petit chemin réservé à la vie et à l’amour, réservé pour lui le bébé pour sa vie, et réservé aussi à l’amour et donc au papa.

Le vagin de la maman est fait uniquement pour la vie et pour l’amour.

L’anus c’est pour autre chose, pour permettre au corps de rejeter les rebus.
Le chemin du pipi aussi, même s’il semble être le même chemin pour deux choses différentes, ce n’est qu’une partie du chemin qui est partagé, mais pour une seule chose à la fois.

LE RAZ DE MARÉE DES QUESTIONS INNOCENTES DES ENFANTS

Comment le bébé est-il entré dans le ventre de maman ?

Chemin d'amour # 1.                     Le bébé est entré dans le ventre de maman par le même chemin spécial qu’il va prendre pour sortir le jour de sa naissance. C’est le petit chemin réservé à la vie et à l’amour, pour le cœur.

Chemin d'amour # 2.                     Papa et Maman s’aiment et ils se le disent, mais ce n’est pas assez – comme toi quand tu es content de me voir et tu me donne un câlin – alors Papa et Maman se donnent un câlin spécial.

Chemin d'amour # 3.                     Quand le cœur du papa et de la maman sont pleins d’amour ; alors le cœur du papa aussi est plein d’amour et il est capable de donner tout son amour à la maman. La verge du papa se redresse tout doucement et est capable d’entrer dans le chemin de la maman réservé à la vie et à l’amour.

Chemin d'amour # 4.                     Alors il y a un couronnement de l’amour… il y a grande joie dans leurs cœurs et dans leurs corps unis, et c’est de cet amour que l’enfant commence à exister dans le ventre de sa maman.

LES ADOLESCENTS

L’éducation de nos enfants est de notre droit et de notre devoir de penser et de parler. Les idéologues cherchent à nous intimider et à nous réduire au silence, mais nous avons naturellement le droit et le devoir de parler à nos enfants plus précisément, qui, pour leur part, ont le droit et le besoin de savoir toute la vérité sur leur vie et leur origine, sur leur nature humaine, et leur sexualité humaine. Avec les adolescents, qui désormais observent la dichotomie qu’il y a entre les diverses voix qui revendiquent leur attention et leur assentiment, il nous faut une approche plus précise.

Approche # 1.                  Face à toutes les voix qui parlent de la sexualité humaine, il faut en parler davantage précisément avec les adolescents, qui ont un plus grand besoin de comprendre concrètement.

Approche # 2.                  Il faut aussi leur parler du combat intérieur et de la maîtrise de soi, qu’en tant que personnes humaines nous avons une grande capacité de maîtrise de soi, mais qu’il faut exercer celle-ci, que notre maîtrise de soi s’accroît avec la pratique, et que l’amour de Dieu est la source de notre force intérieure. C’est Dieu qui nous aime le premier et qui nous entraîne à l’aimer, à aimer les autres, et à nous aimer nous-mêmes.

Approche # 3.                  Il est bon et nécessaire pour nous de susciter l’admiration de l’enfant – et éventuellement de l’adolescent – pour la perfection de l’amour. Aimer c’est comme avoir une bonne voix. Pour bien chanter il faut voir et bien connaître la partition. Les mots et les notes de la partition sont : le respect de l’autre, la fidélité à l’autre, la tendresse envers l’autre, l’attention aux attentes de l’autre.

Approche # 4.                  Homophilie – Au début de l’adolescence on est rassuré avec ses semblables et donc on peut ressentir plein d’émotions envers ses semblables, mais il n’y a rien de sexuel en cela. Cependant aujourd’hui la culture (qui depuis des décennies est manipulée par des gens avec des agendas stratégiques pour changer les attitudes de la société) la culture, donc, cherche à sexualiser l’autre. Malheureusement, cette sexualisation artificielle de l’autre rend très difficile l’amitié véritable et désintéressée avec l’autre sans accents sexuels.

Approche # 5.                  Il ne faut surtout pas écouter les voix qui préconisent de « tout essayer » en matière d’activité sexuelle, parce qu’il y a une « mémoire du corps » qui même après un seul acte colore tout ce qui suivra. C’est ainsi qu’en dehors de la relation amoureuse engagée, permanente, exclusive, et fidèle d’un homme et d’une femme, comme dans le mariage, toute activité sexuelle conditionne le cœur humain dans une voie d’égoïsme et de quête de son propre plaisir ; ce qui endurcie le cœur humain et rend d’autant plus difficile l’amour vrai.

Approche # 6.                  Un jeune peut se rendre compte qu’un « dragueur » cherche à s’imposer à lui. Ce jeune doit comprendre – et c’est absolument essentiel – que « sentir » quelque chose n’est pas « consentir ». Le jeune, comme toute personne humaine, demeure toujours libre de se demander, « Qu’est-ce que je veux ? » et « Est-ce que c’est bien ou non ? » Le « Non ! » dont je suis capable dans ma conscience me protège pour un jour pouvoir dire un beau « Oui ! » à la personne de mon choix d’aimer et qui m’aimera en retour.

Approche # 7.                  La jeune adolescente comme la jeune adulte peut se trouver en condition temporaire de « homo femini » ou de crainte de la sexualité masculine en raison de sa représentation violente en porno. Elle doit apprendre de ses parents qu’il n’en est pas ainsi dans une relation amoureuse entre personnes humaines.

Parents, prenez beaucoup de moments gratuits en tête à tête avec votre enfant. Voyez la relation d’apprivoisement dans la rencontre du renard avec le petit prince. Il faut s’approcher avec délicatesse, et cela prends du temps.

Pour les garçons, c’est mieux par le père ; sinon, la mère doit le faire. Par exemple, la mère peut lui dire, « Ton père et moi nous voulons te dire… »

LA VIE SPIRITUELLE DES ENFANTS

Le péché originelle consiste en l’homme et la femme qui se détourne de leur relation à Dieu le Créateur pour préférer à confectionner leur propre vie, leur propre réalité, leur propre univers, leur propre définition de la vie humaine ainsi que du bien et du mal. Il n’y a rien de plus souffrant dans notre condition humaine que de cet isolement de Dieu, qui est non seulement notre origine dans l’amour mais aussi notre destinée.

Il est donc capital pour les parents d’introduire leur enfant au Bon Dieu. Cependant, on ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas déjà. Toutefois, avec le Bon Dieu, il n’est jamais trop tard. Donc, la simple réalisation par les parents qu’ils ont à quelque part au-dedans d’eux-mêmes un quelconque désir de donner à leurs enfants ce qui est le mieux peut déjà leur ouvrir une porte à tout ce qui existe « au-delà ». Voilà donc l’opportunité dans le moment présent de donner à leur enfant soit les « sacrements », soit la connaissance de Dieu, soit la prière, soit la spiritualité, soit la foi.

Le cœur de la Tradition judéo-chrétienne est clairement que le Bon Dieu, Créateur de l’Univers, désire avoir avec toute personne humaine une relation d’amitié et d’amour. Le Bon Dieu, qui est richissime, veut tout nous donner, mais il y a de notre part trop souvent des entraves… les « portes » au-dedans de nous ne sont pas toujours ouvertes, ou bien elles ne sont pas ouvertes toutes grandes.

LE BAPTÊME – Au Baptême le Dieu Trinité engendre au sein de la personne humaine une « relation de famille » qui introduit la personne – même le petit bébé naissant – au sein de la relation de communion qui existe depuis toujours et qui « définis » l’être divin que nous appelons Dieu et dont Jésus a révélé la nature comme une « communion de personnes divines en un seul être divin ». La vie qui existe en Dieu dans un amour parfait dans une harmonie parfaite commence à « couler » ou « vibrer » en nous, et nous commençons à « vivre en Dieu ». Comme pour tout le reste de notre vie humain sur Terre, cette nouvelle vie « en Dieu » doit être cultivée, d’abord par les parents et les parrains, mais graduellement par la participation libre et motivée de l’enfant lui-même ou elle-même.

LA CONFIRMATION – Que ce soit le lendemain de sa naissance ou à 11 / 12 ans, à sa confirmation ou chrismation, l’enfant reçoit une nouvelle « effusion de l’Esprit Saint de Dieu » comme l’ont reçue les apôtres et la centaine d’autres disciples assemblés autour de la Mère de Jésus dans le Cénacle le jour de la Pentecôte. L’Esprit Saint est toujours à l’œuvre pour infuser ses dons : la piété pour un grand respect pour l’œuvre de Dieu, dont l’homme et la femme, fille / garçon ; et tout les autres dons spirituels pour la personne et charismes pour le bien des autres et de l’Église. Les parents peuvent et doivent aider leur enfant à se voir aimé(e) de Dieu et qu’il se reçoit de Dieu dans l’amour. Son genre – femelle ou mâle / homme ou femme – a été donné à sa conception et désormais se manifestera et grandira.

LA SAINTE COMMUNION – Comme la maman donne de son sang / lait en nourrissant son bébé au sein maternel, ainsi Jésus – ressuscité des morts et Fils de Dieu – se donne en nourriture spirituelle aux communiants, nous donnant par le fait même une véritable « transfusion » de la vie divine qu’Il possède avec son Père et l’Esprit Saint. Notre partage de la vie divine d’amour qui est en Dieu en laquelle nous avons été initiés au Baptême n’est pas encore « permanent » sur cette Terre, mais ne deviendra permanent qu’au Ciel quand nous aurons accompli notre vie et notre mission.

L’ONCTION DES MALADES – Comme Il le faisait en Palestine, Jésus continue de guérir malades et blessés tout en pardonnant les fautes et en chassant les mauvais esprits qui à diverses occasions tourmentent les baptisés.

LE PARDON – LA RÉCONCILIATION – Jésus nous permet de Le rencontrer face à face comme lorsqu’Il marchait sur la Terre par les représentants qu’Il se donne et qu’Il nous envoie en la personne de ses prêtres  (LES SAINTS ORDRES).

LE MARIAGE – À ceux qui croient en Lui et qui mettent en Lui leur confiance Jésus se porte garant que leur amour reflète son amour fidèle et sacrificiel pour son Église, sa Bien-aimée, le corps de tous ses disciples fidèles rassemblés.

P.S.: La Genèse représente la création par Dieu des humains dans leur innocence originelle en tant qu’homme et femme. Le péché nous a divisés comme homme ou femme. La patriarchie est la domination par l’homme. Le féminisme nous réduit à ni homme ni femme. L’idéologie du genre cherche à neutraliser notre genre inné comme femme ou homme en remplaçant notre identité par l’illusion du « choix ». Pour sa part, la culture « gai » et le lobby homosexuel s’en prennent aux jeunes enfants avant la puberté et les jeunes adolescents qui souvent font l’expérience de l’ « Homophilie » au cours de leur développement. Leur stratégie délibérée est d’imposer leur idéologie précisément au moment où les jeunes sont les plus vulnérables. Leur objectif est de faire « tomber » les  jeunes en s’identifiant comme « gai » ou « lesbienne » eux-mêmes et, par le fait même, nier et abandonner leur grande dignité de fille ou de garçon, femme ou homme, qui est en accord avec le genre dont ils ont été doté à leur conception. La bonne nouvelle est que Jésus Christ notre Seigneur restaure notre innocence perdue et notre capacité pour le don réciproque de soi, pour lequel notre genre nous habilite. Voilà le don que Dieu nous fait pour nous permettre de vivre notre vie humaine et l’amour à l’image de Dieu Trinité. 

Ces notes furent prises à la conférence donnée le 29 mars, 2017 aux bureaux de l’Archidiocèse of Montréal par Inès Pélissié du Rausas avec quelques pensées que j’ai cru bon d’ajouter. Son livre contient une explication beaucoup plus complète et détaillée de ses instructions aux parents et s’intitule :

“S’il te plait, parle-moi de l’amour ! »



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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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