Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.
Article écrit par Jessica Nadeau et publié par Le Devoir le 16 octobre, 2020
Code vestimentaire au secondaire – quels sont les enjeux ?
Commentaire par Gilles A. Surprenant envoyé par le site du Devoir à Jessica Nadeau.
Bonjour
Jessica, merci pour cette pièce. Avec habilité vous avez dénichez pleins
d'enjeux dans cette histoire. Avec respect pour les "joueurs" vous
avez en effet écrit un plaidoyer pour la sympathie envers eux. En effet je
sympathise avec les jeunes filles qui se sentent suffisamment responsables pour
choisir leurs vêtements et avec les anciennes qui se rappellent leur
"humiliation" en ayant à marcher la "walk of shame" devant
les surveillants en entrant à l'école.
Leur
frustration au manque apparent de dialogue se joue contre le besoin de ces
établissements d'éducation de jouer des meilleures conditions possibles pour la
réussite scolaire de leurs étudiants. Je me souviens des années où les écoles
secondaires publiques sombraient dans la faillite d'un trop grand nombre de
leurs étudiants et comment plusieurs d'entre elles se sont rehaussées en
adoptant un régime emprunté des écoles privées avec leurs codes et leurs
valeurs plus strictes.
Aucune
des personnes impliquées dans ce conflit n'a parlé des autres enjeux tous aussi
importants dans ces milieux scolaires fréquentés par les adolescents des deux
sexes. Les garçons éprouvent souvent le besoin d'apprendre et de performer en
eux-mêmes mais aussi de façon compétitive mais qui est parfois bloqué par leur
besoin d'appartenir aux groupes de leurs semblables (garçons) entre eux mais
aussi "face aux filles". Là aussi ils aimeraient se distinguer.
Pour
leur part, les filles aussi veulent apprendre et performer en elles-mêmes et
aussi de façon compétitive - c'est tout naturel pour la personne humaine - mais
elles aussi ont un certain besoin d'appartenance aux groupes de leurs
semblables (filles) entre elles mais aussi "face aux garçons".
Ensuite
il y a tout les "jeux de leurs développements sexuels respectifs"
dont ils sont sans doute trop souvent inconscient - surtout dans le sens de la
conscience qu'ils ou elles peuvent avoir de les effets qu'ils ou qu'elles
peuvent avoir sur les autres. Tout cela se concerte pour créer un environnement
sans doute très intense et parfois tendu, et les directions d'école ont raison
en déclarant qu'ils sont responsables pour en quelque sorte protéger les plus
vulnérables des pressions excessives qu'ils ou qu'elles pourraient souffrir.
Devant
les tribunaux, toute déclaration des accusés, des victimes, et des témoins
doivent être soigneusement pesées et vérifiées; car il ne suffit pas de la
sincérité pour établir la vérité, qui est souvent complexe parmi les personnes humaines, et la
justice.
Que les jeunes aiment ou n'aiment pas ça, ils et elles doivent apprendre à se comporter non seulement en fonction de leurs droits, mais aussi de leurs responsabilités dans tous les "théâtres sociaux" où nous avons à apprendre à choisir de vivre la solidarité pour le bien commun. Les garçons aussi doivent prendre soin de ne pas porter des pantalons trop serrés qui accentueraient de façon trop dramatique leur "équipement sexuel". Il en va de même pour les filles à réaliser que leur choix de vêtement ou de sa longueur met en question la mise en évidence de leurs attraits féminins.
Les
deux - et les garçons et les filles - auraient intérêt à réaliser qu'à leur âge,
ils n'ont pas besoin d'accentuer leurs vertus pour se faire remarquer des
autres - ni celles ou ceux du même sexe ni les autres. La question que les deux
pourraient avec avantage se poser serait peut-être celle-ci: "Est-ce que
je préfère qu'on fixe son regard sur mes attributs sexuels, ou qu'on entre
plutôt en échange personnel avec qui je suis à l'intérieur de moi? Le vieux
dicton demeure vrai: c'est l'œil qui est la fenêtre de l'âme.
Merci
pour tout ce que vous faites à notre service.
Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.
© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC
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