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vendredi 13 novembre 2020

Pourquoi criminaliser des thérapies bénignes et efficaces aux personnes en besoin?

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Nous entendons dans les nouvelles que la Ville semble vouloir aller en la même direction que le Québec (Cf. La Presse du 22 octobre) et le Canada (Communiqué de presse) pour non seulement bloquer mais pour criminaliser toute personne qui d'une manière ou d'une autre participe au processus d'offrir des thérapies aux gens qui sont malheureux avec leur attraction aux personnes de leur même sexe. De nos jours, aucun thérapeute ne voudrait imposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Que toute personne en relation avec une personne de leur même sexe qui se voit heureuse dorme sur ses deux oreilles. Il n'est question ici que des personnes qui sont malheureuse de leur attraction sexuelle ou de toute confusion affective qui les ferait souffrir. 

À toute évidence il y a des citoyens dont la sympathie repose avec le mouvement "gai" qui sont devenues les "chefs de file" qui proposent, défendent, et poussent de l'avant ces initiatives législatives à tous les niveaux de notre société. Eh bien, bravo pour leur initiative et leurs accomplissements en politique, mais en ce qui concerne ces thérapies qu'on veut démoniser, je ne peux plus être en accord ou sympathiser avec leur objectif de priver de thérapie des personnes qui en auraient besoin.

Dans les années '70 et '80 les gens qui se voyaient dans cette catégorie de personnes et qui s'identifiaient "gai" ou "lesbienne" ont fait un plaidoyer à la société afin que nous puissions les accepter et les accueillir; ce que nous avons fait souvent à bras ouverts. Voilà d'ailleurs ma propre pratique jusqu'à aujourd'hui.

Maintenant, le mouvement qui s'est développé parmi eux pour se protéger est devenu un "lobby" à ce point puissant qu'il n'offre pas le même accueil mais rejette les personnes qui sont leurs semblables mais qui sont malheureux de leur sort et cherchent une aide en thérapie dans le désir de trouver un soulagement et possiblement aussi de changer. À toute évidence le désir de changer ses sentiments sexuels est devenu interdit et toute personne qui voudrait leur venir en aide est sujet aux représailles les plus féroces, et au Canada, possiblement de fortes amendes et peut-être la prison.

Le mouvement "gai" ne semble pas vouloir tolérer le moindre désaccord avec ce qui est devenue une idéologie et leur "lobby" fait tout dans son pouvoir pour mobiliser les instances politiques pour pratiquer la persécution de ces pauvres gens. Leur propagande se base sur les pratiques désuètes des années '60 - les thérapies "aversives" - qui ont été abandonnées il y a des décennies; pour mobiliser les gouvernements à légiférer contre toute thérapie qui aideraient les gens à changer leur sort. Leur emprise sur l'opinion publique est devenue à ce point universelle que même Wikipédia est au moins une vingtaine d'années en retard sur les progrès en thérapie auprès des personnes malheureuses de leur vie affective et sexuelle.

Les thérapies intrusives des années '60 ont été abandonnées dès les années '80 ou '90 justement parce qu'elles n'étaient pas efficaces et parce qu'elles étaient intrusives et pouvaient empirer la conditions des gens qui les subissaient.

Les preuves sont apparemment faites désormais que les nouvelles thérapies (Cf. entre autres Reintegrative Therapy), sont très douces selon les pratiques de thérapie universellement reconnues et pratiquées aujourd'hui pour toute condition présentée en psychiatrie et psychothérapie. De plus elles sont plus souvent qu'autrement efficaces, avec le même taux de succès et d'effets indésirables que toute autre instance de thérapie.

La vérité est qu'aujourd'hui les thérapies sont à ce point bénignes qu'elles ne s'adressent même pas à la dimension sexuelle de la personne, ni même pas à son "orientation sexuelle". Au contraire, la thérapie ne cherche plus à imposer son approche mais se met à l'écoute de la personne souffrante pour écouter ce qu'elle veut bien présenter comme insatisfaction ou souffrance.

C'est à partir de ce que la personne présente que la thérapie emboîte le pas et très souvent s'adresse aux carences humaines et affectives que la personne souffrante a vécu et qui seraient probablement à l'origine de son malaise. Universellement, leurs souffrances humaines remontent généralement à leur enfance et souvent à des situations d'abus intellectuel ou affectif.

Ayant moi-même expérimenté une thérapie à deux reprises au cours de mes 70 ans, je sais pertinemment que c'est le sujet qui "contrôle" la démarche de thérapie et le ou la thérapeute travaille avec le sujet pour établir une relation de collaboration en toute liberté. En thérapie, contrairement aux années "adolescente" de la thérapie au milieu du 20e siècle, où on imposait des thérapies fort intrusives tels les électrochocs; désormais il s'agit d'établir une relation de confiance et de collaboration.

Cependant, le mouvement "gai" craint tout ce qui pourrait menacer leur "emprise" sur l'opinion publique. Voilà pourquoi nous constatons leur propagande hystérique à l'égard de toute thérapie qui viendrait en aide aux personnes en quête de cette aide et leur campagne très efficace de désinformation a été absorbé entièrement par les grands médias. Apparemment les géants des médias sociaux pratiquent de plus en plus la censure pour faire disparaître toute information concernant ces nouvelles thérapies qui viendraient en aide aux personnes souffrantes. Quelle injustice au nom d'une propagande malicieuse!

Le lobby est à ce point puissant que plein de professionnels et de politiciens craignent se montrer en désaccord avec cette propagande, par crainte de représailles aux mains du lobby "gai". La pression que ce lobby exerce est à ce point puissant que des institutions de santé et universitaires auraient même congédié des professionnels de bonne réputation par crainte de représailles de la part du lobby gai tout simplement parce qu'ils auraient appuyé les nouvelles thérapies.

Quelle situation malencontreuse pour les pauvres gens qui souffrent de leur confusion affective et qui cherchent désespérément une thérapie qui pourrait les soulager et les aider à trouver la vie qu'ils souhaitent. Pourquoi ces citoyens seraient-ils privés de jouir de la même liberté que les autres?

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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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lundi 24 avril 2017

« S’il te plaît, parle-moi de l’amour ! Maman, Papa. »

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Notes prises à la conférence donnée aux bureaux du Diocèse le 29 mars, 2017 par
Inès Pélissié du Rausas, une maman qui a écrit des livres pour indiquer aux parents comment ils peuvent former leurs enfants aux diverses étapes de leur développement de façon appropriée à chaque étape pour bien comprendre et vivre leur sexualité humaine.

Inès préconise l’éducation précoce mais progressive et avec tendresse de leurs enfants par les parents en contraste avec l’intrusivité d’une culture et d’une société qui, à vrai dire, sont trop souvent dans l’erreur, violentes, et dommageables  à l’égard des enfants en blessant leur innocence et leur habilité d’apprécier toute la beauté, la vérité, et la bonté du don de vie que leur confie le Bon Dieu, aussi bien que leur propre grande dignité et celle des autres.
Les lionnes sont féroces à la défense de leurs lionceaux ; tout autant devons-nous l’être à la défense de nos enfants et pour les former concernant leur vocation, leur appel à la vie éternelle qui est l’enjeu, ainsi que la force spirituelle que le Bon Dieu nous offre par le Mariage et la vie en famille. Naturellement, nous savons bien que la vie nous brusque parfois ou nous réserve des surprises qui ne sont pas toujours tristes. Bien que nous valorisons le mariage traditionnel, il reste que des enfants voient le jour et reçoivent la vie et l'amour dans des familles ou des maisonnées non traditionnelles. Nous en connaissons probablement tous de près ou de loin, et nous les aimons de tout notre cœur. 

               Ne pensons donc pas uniquement à nos propres enfants, mais aussi aux enfants des autres et surtout des pauvres ou des gens qui, à première vue, pourraient être considérés comme "en marge" de la société telle que nous avons l'habitude de la concevoir. En mettant de l'avant le bien de nos jeunes, nous devons reprendre ou acquérir notre colonne vertébrale et nous lever debout pour nos enfants, pour notre famille, pour le Mariage, pour les autres, ainsi que pour les pauvres, pour l’Église, pour l’humanité, et pour Dieu.
Avec l’Esprit Saint nous avons à la portée de la main toute une variété infinie de nouvelles solutions aux vieux problèmes créés quand ceux ou celles qui, motivés par des objectifs cachés et égoïstes, veulent s’en prendre à nos enfants. Il ne faut pas jouer avec le cœur de nos enfants ; car leur cœur est précieux !

PRESSIONS ET « LOBBIES »

Il y a 3 « lobbies » ou « tierces intérêts » qui mettent énormément de pression partout et en tout temps sur nos enfants, et en particulier sur ceux que les agents de marketing désignent comme étant des « préadolescents ». En réalité il n’y a pas de préadolescents sinon qu’il s’agisse de ceux qui s’intéressent à cibler les enfants en « étape de latence » en vue de les influencer avant qu’ils ne deviennent adolescents. Voilà surtout l'optique de certains intérêts du point de vue "marketing". 

               La période de latence est celle que vivent les enfants de 6 ans à la puberté, période durant laquelle en principe toute chose sexuelle ne les intéresse point ou leur répugne. En d’autres termes, il y a autour de nous des intérêts qui s’adressent à nos enfants en période de latence comme s’ils étaient déjà adolescents, ou de potentiels adolescents, ou des enfants qui on hâte de devenir adolescents. Ces intérêts menacent de très près d’interrompre la sécurité de l’étape de latence en stimulant de façon prématurée l’imagination des enfants, et en ce faisant, d’endommager leur innocence.                
                Ces "forces" sociales cherchent à refaire l’ingénierie de la nature humaine à leur propre image, et en voici les trois principales ou grandes tactiques. 

Tactique # 1.                      Sous prétexte de prendre la défense des libertés et de l’égalité – comme par exemple dans le cas de la lutte contre le CIDA, on fait de la propagande de toutes sortes moyennant de fausses informations ou même de mensonges, tout en menaçant de sévères représailles tous ceux qui oseraient s’y opposer en temps réel. La raison? tout simplement parce qu'ils cherchent à imposer à la société une certain idéologie sexuelle pour justifier certaines pratiques qu'ils préconisent. 
                   Nous ne parlons pas ici de braves gens bien ordinaires qui se trouvent incapables de vivre la famille dans le contexte d'un mariage traditionnel mais qui veulent pour autant accueillir des enfants et les aimer au sein d'une famille qu'ils s'efforcent du mieux qu'ils peuvent à ériger autour d'eux pour les entourer d'amour et les éduquer et les former au meilleur de notre nature humaine devant Dieu. 

Tactique # 2.                      Considérez pour un instant toute l’activité effrénée autour de la pornographie – comme toute la pression sur les parents  de donner à leurs jeunes enfants un I-Pad, ou I-Phone, ou Portable, ou l’équivalent – afin de couper les liens de protection dont jouissent les jeunes enfants de la part de leurs parents – pour les entraîner à « fureter » des domaines inconnus ou insécurisés et se voir entraînés par toutes sortes de « loups » en peau de brebis qui leur sont ainsi présentés par une infinité de ruses camouflées par autant de stratégies créatrices et délibérées... en vue de les couper de leur famille pour ensuite les confondre dans leur sens de leur propre identité en tant que personnes humaines.                         
            Toutes les voix, les images, et la paroles pornographiques parlent de et représentent la prostitution – aucunes d’entre elles ne parlent d’amour, de l’amour vrai, ni de l’amour divin – mais toujours de plaisir, de la convoitise, de la puissance, et de la domination. On sollicite nos enfants pour les entraîner par toutes sortes de manières de prostituer leur corps comme objet de plaisir et de traiter ainsi les autres comme objets de plaisir, sans aucune mention ou évocation du sens qu'ils veulent donner à leur vie, ni à l'amour réel de l'autre qui se veut un amour sacrificiel. Ces attaques sont souvent violentes, mais toujours agressives avec de graves conséquences. 
            C’est la personne de l’enfant qui est blessée, endommagée, au-dedans d’eux-mêmes, mais en plus ils deviennent dangereux pour autrui en se faisant conditionner à croire qu’ils sont incapables de se maîtriser ou de restreindre leurs impulsions.

SOLUTION           Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos enfants contre ces attaques et les former à apprendre à éviter tout comportement animal ou de prédateur comme ceux que les artisans de la pornographie représentent et dont en fait la promotion la pornographie sous toutes ses formes. Ce qui nous porte à espérer c’est qu’avec les enfants on peut toujours réparer, évoluer ; car ils sont toujours prêts à apprendre. Avec un enfant on peut toujours aimer et recommencer.

Tactique # 3.                      Nous sommes tous peinés de prendre conscience de cette nouvelle idéologie qui cherche à s’imposer agressivement aux jeunes enfants vulnérables, aux adolescents, et même aux jeunes adultes - leur mettant à charge le fardeau de sélectionner leur propre genre, comme si notre genre était pour les êtres humains une activité « à la carte ». L’idéologie du genre fait la négation du sexe et du genre en remplaçant mâle et femelle par homosexuel et hétérosexuel, M & F par H & H.
            Cette nouvelle idéologie cherche à remplacer l’individualité et la complémentarité de notre nature humaine – telle que le Créateur l’a conçue – par un pléonasme, c’est-à-dire, par une redondance, pour ainsi favoriser ce qui est identique tout en rejetant ce qui est différent de moi. Il s’agit de détruire la richesse de ce qui est complémentaire pour se contenter de ce qui est identique.

SOLUTION           Il nous faut éviter d’utiliser tout terme autre que ceux qui nous ont été donnés par Dieu – mâle et femelle – et dire tout simplement que je suis femme, ou je suis homme, fille ou garçon. Le terme « hétérosexuel » fut forgé par un allemand au 18e/19e siècle qui voulait promouvoir l’activité homosexuelle. Il utilisa le mot grec « hétéros » qui veut dire différent et « sexue » ou le mot latin « sexus » qui veut dire séparé ou différent. Autrement dit, le terme est redondant, disant la même chose deux fois. Voilà une ruse pour détruire la finalité de notre sexualité humaine – qui est la vie en plénitude, et l’union pour la vie et la stabilité dans le mariage pour la vie en famille – afin de les remplacer par la perspective d'individus en quête de leur propre plaisir avant tout.        
            Le Créateur a un plan pour notre bonheur, selon lequel la finalité de notre sexualité humaine est l’union et la fécondité, la vie et la famille. Ces autres « intérêts » veulent promouvoir « l’éduc sex » - c’est-à-dire l’éducation aux pratiques sexuelles qu’on prétend que « tout le monde veut » et aussi comment les pratiquer à condition d’être protégés des diverses infections et maladies transmises sexuellement. Cependant, pour ces intérêts il n’est jamais question ni souci en « éduc sex » de protéger la personne de l'enfant en tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut devenir.                         Tous ces projets « d’éduc sex » ignorent et méprisent tout le sens et la beauté du corps humain ainsi que l’union du corps à la relation, au mariage, aux enfants, à la famille, et en fin de compte, à la vérité que nous voulons tous être aimés. Tous ces contenus « sales » endommagent le cœur de l’enfant en lui présentant une perversion ou réduction de la sexualité humaine. La solution est de rejoindre le cœur de l’enfant en traitant de l’amour, de la beauté, et de la vie comme une bonne nouvelle. Il s’agit donc « d’autre chose que ce que tu as vu », différent de ce qui est présenté partout - surtout en porno - dans la culture, et par les moyens de communication sociale et de masse.

SOMMAIRE        Le « préadolescent » ou plutôt l’enfant en période de latence et d’innocence subi un « matraquage » de la part de la publicité qui le traite comme un adolescent quand il ne l’est pas encore.

Il faut d’bord présenter l’amour qui est beau avant de traiter ce qui est sale, faux, violent, etc. On n’a qu’à voir les clips qui font la pornification des scénarios. La pornographie sous toutes ses formes est à éviter pour tous ; car ces déchets s’expriment dans le cœur et l’endurcissent. L’univers des gens « hot » est glacial… froid… sans amour véritable ou durable qui édifie l’autre sans l’utiliser ni l’exploiter.

7 à 8 ans - l’âge de la raison introduit une nouvelle forme de stabilité pour l’enfant qui quitte le « bas âge ».

6 ou 7 à 12 - la période de latence où une pudeur s’éveille qui se manifeste de diverses façons. Désormais l’enfant veut prendre son bain tout seul maintenant qu’il a une plus grande conscience de soi, de son corps. 

Par conséquent le garçon manifeste une sorte de répugnance pour toute chose sexuelle et même pour toute marque d’affection avec les membres de l’autre genre.

La jeune fille pour sa part peut se mettre à tenir un journal intime qu’il faut à tout prix protéger de ses frères.

En tous les cas les parents doivent doucement ouvrir leur enfant aux autres durant cette période durant laquelle tant les garçons que les filles tendent à se replier sur soi, sur eux-mêmes, sur elles-mêmes.

In occident depuis 100 ans la puberté s’est avancée et se manifeste plus jeune ; sans doute à cause de la pollution et aussi à la présence accrue de l'œstrogène dans l’environnement, résidu de la pilule et d’autres sources qui finissent par se retrouver dans les eaux et les sols, et par conséquent, dans les aliments.

L’ENFANT EN PÉRIODE DE LATENCE

Paradoxe # 1.                   L’enfant est très branché mais très seul. Il a grand besoin d’être aimé. Le parent doit se poser la question, « Mon enfant, est-il sur que je l’aime ? » Voyez dans la culture cette vérité incontournable, comme par exemple, dans la série de romans « Harry Potter » où il y a cette conviction d’un bout à l’autre que « le mal ne peut rien contre l’amour sacrificiel d’une mère ».                         Nos enfants ont besoin d’être absolument aimé de leurs parents peu importe les conditions. Par surcroît il y a ce plus grand bien qu’ils sont voulus et aimés par Dieu. Faisons donc en sorte qu’ils puissent baigner dans l’amour de Dieu.

Paradoxe # 2.                   Durant cette période de latence l’enfant se manifeste comme « moi tout seul » mais pour autant en tant que parent on continue très délibérément d’accompagner, de féliciter, et d’entourer de notre amour désormais un peu plus discret peut-être mais tout aussi vrai et proche, malgré cette nouvelle « distance ».

Paradoxe # 3.                   L’autonomie extérieure versus la liberté intérieure – L’enfant devient plus compétent à se mouvoir et pour faire des choses, mais pour s’orienter par lui-même pour son besoin il requiert la maturité, plus qu’il en a probablement encore à cet âge. Son degré de besoin d’appui en raison de sa maturité incomplète varie beaucoup d’un enfant à l’autre, mais les parents doivent se rendre à l’évidence que durant cette période de latence l’enfant ne peut pas encore être vraiment mature et entièrement autonome.                                                   
            Voilà le grand défi pour le parent trop occupé et fatigué ; car il faut recharger ses forces et son énergie en vue du bien être de l’enfant en ses souffrances, en ses douleurs, en ses ombres. Autant plus grand est le défi pour le parent qui vie toujours ses propres souffrances, douleurs, et ombres, qu’il doit gérer en privé afin de continuer de pourvoir à l’éducation affective de l’enfant. Cette éducation affective de l’enfant devient d’autant plus difficile en raison des états intérieurs de l’enfant lui-même. A ce niveau, ce que vie le parent peut le rendre plus compatissant aux états que vie son enfant et cette même compassion peut lui permettre de s’oublier suffisamment pour voir aux besoins de son enfant.                                                                                                                        
            En matière d’éducation affective à sa nature humaine et à sa sexualité humaine, l’enfant a droit de voir et entendre et connaître l’histoire d’amour de ses parents, et donc, de ses origines. Peu importe si l’un des parents et époux n’est plus dans le décor. Le parent qui reste doit mettre en veilleuse toute récrimination qu’il pourrait avoir contre son ex-conjoint ; parce que l’enfant a droit et a besoin de connaître ses origines dans l’amour qu’avaient ses parents l’un pour l’autre, et donc, pour lui leur enfant.

L’ÉDUCATION AFFECTIVE ET SEXUELLE DES ENFANTS AVANT L’ADOLESCENCE

L’éducation affective et sexuelle de nos enfants doit se faire avant leur entrée en adolescence, et peut se faire dès que l’enfant pose des questions de près ou de loin concernant tout ce qui touche ses origines ou la sexualité. Cette éducation par le parent de son enfant doit toujours se faire avec grande tendresse et affection ; car voilà l’expression la plus juste de la vérité de l’amour qui donne la vie non seulement dès ses origines mais qui continue à donner la vie toute la vie durant. Compte tenu de la situation humaine et culturelle dans laquelle nous vivons, les parents ont besoin de points de repère pour bien s’avancer dans l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants.

Point de repère # 1.                        L’amour humain se vit dans le monde des personnes humaines. Ce ne sont pas des choses, pas des animaux, pas des engins, pas des enjeux, mais des personnes. Nous, les personnes humaines, nous sommes un ensemble vivant de corps, d’âme, d’esprit, de pensée, et de cœur. Donc, nous ne parlons pas d’un modèle d’instinct animal comme pour les bêtes soit sauvages soit domestiquées. Nous ne sommes pas des bêtes humaines, mais nous somme des personnes humaines. Donc, il nous faut absolument écarter toute forme de pornographie, de prostitution, ou de perversion de la sexualité qui, dans tous les cas, préconise des comportements et des activités instinctives, impulsives, et donc, animales.

Point de repère # 2.                        Ton corps – c’est toi – ce n’est pas une chose qui t’appartient, mais tu es ton corps en même temps que tu es aussi ton âme, ton esprit, ta pensée, et ton cœur, qui tous ensemble font la personne que tu es. Donc, ce que ton corps vit, tu le vis aussi. Par conséquent, tous les comportements qui déforment la personne et la sexualité humaine par toute forme d’expression pornographique – tels que la soumission à la concupiscence ou aux comportements instinctifs comme la fellation et autres – sont une rupture de ta dignité.                
            Les relations sexuelles à répétition endurcissent le cœur qui devient incapable de vraiment aimer ou d’être aimé ; ce qui entraîne une grande souffrance d’isolement et de froid intérieur. La fréquentation de la pornographie fait qu’une personne à le cœur endurci ne croit plus à l’amour véritable, ni à la vie. Soit que la personne se laisse engloutir par un instinct de suicide soit qu’elle cherche la fuite telle que l’option artificielle « no sexe » ou le refus de s’identifier à tout genre : « Je suis ni mâle ni femelle, ni homme ni femme ».


Point de repère # 3.                        Face à toute cette pollution d’idées, de propagande, et d’états intérieurs, que dire à nos enfants ? « Je suis fait pour aimer… j’ai un cœur. » Le parent peut et doit imprégner le cœur de l’enfant d’amour et l’enfant saura lui-même ou elle-même reconnaître les propos « poubelle ». Tout comme il faut bien cirer à plusieurs répétitions un meuble en bois de grande qualité pour le protéger de toute tache ; ainsi les parents doivent-ils « bien cirer » les cœurs, les esprits, les pensées, les âmes de leurs enfants. Les « couches » de cire sont beaucoup de moments intimes de complicité avec leur enfant en lui tenant toutes sortes de propos d’amour – de l’amour de ses parents mais aussi de l’amour de Dieu – dont lui, l’enfant, est le produit et dont il fait toujours l’objet, et maintenant qu’il est en train de devenir aussi le sujet, capable d’aimer à son tour de façon désintéressée d’un amour sacrificiel.                                                                                  
            Nous sommes faits par Dieu pour le don, pour l’amour qui se donne – parlez à l’enfant dans l’amour. Il y a tout un vocabulaire à se donner ou à inventer qui évite toute la pollution de perversions sexuelles que les mots ordinaires désormais, malheureusement, traînent à leur suite.

VOCABULAIRE ÉVOCATEUR ET FORMATEUR À LA VOCATION DE L'AMOUR

Le ventre de la maman, l’utérus de la maman est un berceau sécurisé pour le bébé tout près du cœur de la maman où le bébé entend battre le cœur de sa maman ce qui fait une musique de deux cœurs qui battent ensemble

Comment le bébé va-t-il sortir du ventre de maman ? Le bébé va sortir par un petit chemin réservé à la vie et à l’amour, réservé pour lui le bébé pour sa vie, et réservé aussi à l’amour et donc au papa.

Le vagin de la maman est fait uniquement pour la vie et pour l’amour.

L’anus c’est pour autre chose, pour permettre au corps de rejeter les rebus.
Le chemin du pipi aussi, même s’il semble être le même chemin pour deux choses différentes, ce n’est qu’une partie du chemin qui est partagé, mais pour une seule chose à la fois.

LE RAZ DE MARÉE DES QUESTIONS INNOCENTES DES ENFANTS

Comment le bébé est-il entré dans le ventre de maman ?

Chemin d'amour # 1.                     Le bébé est entré dans le ventre de maman par le même chemin spécial qu’il va prendre pour sortir le jour de sa naissance. C’est le petit chemin réservé à la vie et à l’amour, pour le cœur.

Chemin d'amour # 2.                     Papa et Maman s’aiment et ils se le disent, mais ce n’est pas assez – comme toi quand tu es content de me voir et tu me donne un câlin – alors Papa et Maman se donnent un câlin spécial.

Chemin d'amour # 3.                     Quand le cœur du papa et de la maman sont pleins d’amour ; alors le cœur du papa aussi est plein d’amour et il est capable de donner tout son amour à la maman. La verge du papa se redresse tout doucement et est capable d’entrer dans le chemin de la maman réservé à la vie et à l’amour.

Chemin d'amour # 4.                     Alors il y a un couronnement de l’amour… il y a grande joie dans leurs cœurs et dans leurs corps unis, et c’est de cet amour que l’enfant commence à exister dans le ventre de sa maman.

LES ADOLESCENTS

L’éducation de nos enfants est de notre droit et de notre devoir de penser et de parler. Les idéologues cherchent à nous intimider et à nous réduire au silence, mais nous avons naturellement le droit et le devoir de parler à nos enfants plus précisément, qui, pour leur part, ont le droit et le besoin de savoir toute la vérité sur leur vie et leur origine, sur leur nature humaine, et leur sexualité humaine. Avec les adolescents, qui désormais observent la dichotomie qu’il y a entre les diverses voix qui revendiquent leur attention et leur assentiment, il nous faut une approche plus précise.

Approche # 1.                  Face à toutes les voix qui parlent de la sexualité humaine, il faut en parler davantage précisément avec les adolescents, qui ont un plus grand besoin de comprendre concrètement.

Approche # 2.                  Il faut aussi leur parler du combat intérieur et de la maîtrise de soi, qu’en tant que personnes humaines nous avons une grande capacité de maîtrise de soi, mais qu’il faut exercer celle-ci, que notre maîtrise de soi s’accroît avec la pratique, et que l’amour de Dieu est la source de notre force intérieure. C’est Dieu qui nous aime le premier et qui nous entraîne à l’aimer, à aimer les autres, et à nous aimer nous-mêmes.

Approche # 3.                  Il est bon et nécessaire pour nous de susciter l’admiration de l’enfant – et éventuellement de l’adolescent – pour la perfection de l’amour. Aimer c’est comme avoir une bonne voix. Pour bien chanter il faut voir et bien connaître la partition. Les mots et les notes de la partition sont : le respect de l’autre, la fidélité à l’autre, la tendresse envers l’autre, l’attention aux attentes de l’autre.

Approche # 4.                  Homophilie – Au début de l’adolescence on est rassuré avec ses semblables et donc on peut ressentir plein d’émotions envers ses semblables, mais il n’y a rien de sexuel en cela. Cependant aujourd’hui la culture (qui depuis des décennies est manipulée par des gens avec des agendas stratégiques pour changer les attitudes de la société) la culture, donc, cherche à sexualiser l’autre. Malheureusement, cette sexualisation artificielle de l’autre rend très difficile l’amitié véritable et désintéressée avec l’autre sans accents sexuels.

Approche # 5.                  Il ne faut surtout pas écouter les voix qui préconisent de « tout essayer » en matière d’activité sexuelle, parce qu’il y a une « mémoire du corps » qui même après un seul acte colore tout ce qui suivra. C’est ainsi qu’en dehors de la relation amoureuse engagée, permanente, exclusive, et fidèle d’un homme et d’une femme, comme dans le mariage, toute activité sexuelle conditionne le cœur humain dans une voie d’égoïsme et de quête de son propre plaisir ; ce qui endurcie le cœur humain et rend d’autant plus difficile l’amour vrai.

Approche # 6.                  Un jeune peut se rendre compte qu’un « dragueur » cherche à s’imposer à lui. Ce jeune doit comprendre – et c’est absolument essentiel – que « sentir » quelque chose n’est pas « consentir ». Le jeune, comme toute personne humaine, demeure toujours libre de se demander, « Qu’est-ce que je veux ? » et « Est-ce que c’est bien ou non ? » Le « Non ! » dont je suis capable dans ma conscience me protège pour un jour pouvoir dire un beau « Oui ! » à la personne de mon choix d’aimer et qui m’aimera en retour.

Approche # 7.                  La jeune adolescente comme la jeune adulte peut se trouver en condition temporaire de « homo femini » ou de crainte de la sexualité masculine en raison de sa représentation violente en porno. Elle doit apprendre de ses parents qu’il n’en est pas ainsi dans une relation amoureuse entre personnes humaines.

Parents, prenez beaucoup de moments gratuits en tête à tête avec votre enfant. Voyez la relation d’apprivoisement dans la rencontre du renard avec le petit prince. Il faut s’approcher avec délicatesse, et cela prends du temps.

Pour les garçons, c’est mieux par le père ; sinon, la mère doit le faire. Par exemple, la mère peut lui dire, « Ton père et moi nous voulons te dire… »

LA VIE SPIRITUELLE DES ENFANTS

Le péché originelle consiste en l’homme et la femme qui se détourne de leur relation à Dieu le Créateur pour préférer à confectionner leur propre vie, leur propre réalité, leur propre univers, leur propre définition de la vie humaine ainsi que du bien et du mal. Il n’y a rien de plus souffrant dans notre condition humaine que de cet isolement de Dieu, qui est non seulement notre origine dans l’amour mais aussi notre destinée.

Il est donc capital pour les parents d’introduire leur enfant au Bon Dieu. Cependant, on ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas déjà. Toutefois, avec le Bon Dieu, il n’est jamais trop tard. Donc, la simple réalisation par les parents qu’ils ont à quelque part au-dedans d’eux-mêmes un quelconque désir de donner à leurs enfants ce qui est le mieux peut déjà leur ouvrir une porte à tout ce qui existe « au-delà ». Voilà donc l’opportunité dans le moment présent de donner à leur enfant soit les « sacrements », soit la connaissance de Dieu, soit la prière, soit la spiritualité, soit la foi.

Le cœur de la Tradition judéo-chrétienne est clairement que le Bon Dieu, Créateur de l’Univers, désire avoir avec toute personne humaine une relation d’amitié et d’amour. Le Bon Dieu, qui est richissime, veut tout nous donner, mais il y a de notre part trop souvent des entraves… les « portes » au-dedans de nous ne sont pas toujours ouvertes, ou bien elles ne sont pas ouvertes toutes grandes.

LE BAPTÊME – Au Baptême le Dieu Trinité engendre au sein de la personne humaine une « relation de famille » qui introduit la personne – même le petit bébé naissant – au sein de la relation de communion qui existe depuis toujours et qui « définis » l’être divin que nous appelons Dieu et dont Jésus a révélé la nature comme une « communion de personnes divines en un seul être divin ». La vie qui existe en Dieu dans un amour parfait dans une harmonie parfaite commence à « couler » ou « vibrer » en nous, et nous commençons à « vivre en Dieu ». Comme pour tout le reste de notre vie humain sur Terre, cette nouvelle vie « en Dieu » doit être cultivée, d’abord par les parents et les parrains, mais graduellement par la participation libre et motivée de l’enfant lui-même ou elle-même.

LA CONFIRMATION – Que ce soit le lendemain de sa naissance ou à 11 / 12 ans, à sa confirmation ou chrismation, l’enfant reçoit une nouvelle « effusion de l’Esprit Saint de Dieu » comme l’ont reçue les apôtres et la centaine d’autres disciples assemblés autour de la Mère de Jésus dans le Cénacle le jour de la Pentecôte. L’Esprit Saint est toujours à l’œuvre pour infuser ses dons : la piété pour un grand respect pour l’œuvre de Dieu, dont l’homme et la femme, fille / garçon ; et tout les autres dons spirituels pour la personne et charismes pour le bien des autres et de l’Église. Les parents peuvent et doivent aider leur enfant à se voir aimé(e) de Dieu et qu’il se reçoit de Dieu dans l’amour. Son genre – femelle ou mâle / homme ou femme – a été donné à sa conception et désormais se manifestera et grandira.

LA SAINTE COMMUNION – Comme la maman donne de son sang / lait en nourrissant son bébé au sein maternel, ainsi Jésus – ressuscité des morts et Fils de Dieu – se donne en nourriture spirituelle aux communiants, nous donnant par le fait même une véritable « transfusion » de la vie divine qu’Il possède avec son Père et l’Esprit Saint. Notre partage de la vie divine d’amour qui est en Dieu en laquelle nous avons été initiés au Baptême n’est pas encore « permanent » sur cette Terre, mais ne deviendra permanent qu’au Ciel quand nous aurons accompli notre vie et notre mission.

L’ONCTION DES MALADES – Comme Il le faisait en Palestine, Jésus continue de guérir malades et blessés tout en pardonnant les fautes et en chassant les mauvais esprits qui à diverses occasions tourmentent les baptisés.

LE PARDON – LA RÉCONCILIATION – Jésus nous permet de Le rencontrer face à face comme lorsqu’Il marchait sur la Terre par les représentants qu’Il se donne et qu’Il nous envoie en la personne de ses prêtres  (LES SAINTS ORDRES).

LE MARIAGE – À ceux qui croient en Lui et qui mettent en Lui leur confiance Jésus se porte garant que leur amour reflète son amour fidèle et sacrificiel pour son Église, sa Bien-aimée, le corps de tous ses disciples fidèles rassemblés.

P.S.: La Genèse représente la création par Dieu des humains dans leur innocence originelle en tant qu’homme et femme. Le péché nous a divisés comme homme ou femme. La patriarchie est la domination par l’homme. Le féminisme nous réduit à ni homme ni femme. L’idéologie du genre cherche à neutraliser notre genre inné comme femme ou homme en remplaçant notre identité par l’illusion du « choix ». Pour sa part, la culture « gai » et le lobby homosexuel s’en prennent aux jeunes enfants avant la puberté et les jeunes adolescents qui souvent font l’expérience de l’ « Homophilie » au cours de leur développement. Leur stratégie délibérée est d’imposer leur idéologie précisément au moment où les jeunes sont les plus vulnérables. Leur objectif est de faire « tomber » les  jeunes en s’identifiant comme « gai » ou « lesbienne » eux-mêmes et, par le fait même, nier et abandonner leur grande dignité de fille ou de garçon, femme ou homme, qui est en accord avec le genre dont ils ont été doté à leur conception. La bonne nouvelle est que Jésus Christ notre Seigneur restaure notre innocence perdue et notre capacité pour le don réciproque de soi, pour lequel notre genre nous habilite. Voilà le don que Dieu nous fait pour nous permettre de vivre notre vie humaine et l’amour à l’image de Dieu Trinité. 

Ces notes furent prises à la conférence donnée le 29 mars, 2017 aux bureaux de l’Archidiocèse of Montréal par Inès Pélissié du Rausas avec quelques pensées que j’ai cru bon d’ajouter. Son livre contient une explication beaucoup plus complète et détaillée de ses instructions aux parents et s’intitule :

“S’il te plait, parle-moi de l’amour ! »



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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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lundi 5 février 2007

Nos enfants, nos familles, nos marriages, notre société, nos églises... c'est le bordel tout autour...

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Depuis des décennies augmentent autour de nous et en nous-mêmes la plainte que nos vies sont de plus en plus troublées, mais ce matin j'ai aperçu une indication que ce n'est pas notre imagination mais une triste et tragique réalité. On voit maintenant un
enfant de 4 ans qui tente le suicide, et depuis des années apparemment les professionnels de la santé ont vu augmenter chez des enfants de plus en plus jeunes des troubles psychologiques. (Si le lien ne fonctionne pas essayer celui-ci.)

Quand nous rencontrons une personne en détresse, il est tout à fait naturel de vouloir lui venir en aide dans la mesure de notre possible. Il en est donc de même avec ce qui suit, puisqu'il s'agit d'un mal de société, pour le moment je ne vois pas de meilleur façon d'offrir l'aide qu'il m'a été donné de pouvoir offrir. Ma profession en tant que prêtre et pasteur en est une de privilège, à mon avis, car depuis mon séminaire jusqu'à ce jour il m'a été offert des opportunités sans nombre de formations diverses, d'expériences uniques comme professionnel de la foi en notre société, et d'observations intimes des mouvements intérieurs dans les esprits et les vies de centaines de personnes.

Cette réflexion risque de troubler le lecteur et la lectrice, mais dites-vous bien qu'il ne s'agit pas du tout de se culpabiliser, mais au contraire de pouvoir apprécier ce que nous avons fait de bien et voir ce que nous pouvons améliorer et aider les autres à ce faire. D'abord il nous sera utile de mieux comprendre qu'est-ce qui se passe au-dedans de nous en tant que personnes humaines dès notre plus jeune age et aussi comment notre développement est lié intimement avec les personnes autour de nous, notre environnement, et la réalité au-delà de l'immédiat que nous pourrions appeler notre "origine" et notre "destinée".

J'ai reçu un langage pour pouvoir comprendre et exprimer ce qu'il m'a été donné d'observer lors de mon ministère, de ma formation, et de ma vie toute entière lors d'une formation pour prêtres et autres personnes responsables dans l'Église qui nous a été offerte par Dr. Jeannine Guindon et son équipe à
l'IFHIM - l'Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal de 1985 à 1990 à l'Institut même. De plus, le directeur du Mercy Center du Colorado, un centre de formation aux États-Unis, dont les méthodes et les fondements proviennent d'une autre approche mais sont complémentaires à celles de l'Institut, est venu à deux reprises donner des sessions de formation à nos prêtres anglophones, et cela n'a fait que confirmer ce que j'avais déjà reçu. J'ai pu vérifier la vérité de ce qu'on nous y apprenait en utilisant pour moi-même les instruments qui nous furent offerts et en les partageant avec les autres. Toute personne peut se voir aidée ne serait-ce que par une meilleur compréhension de ce qui est à l'oeuvre en nous.

Apparemment, toutes les observations de gens ordinaires - et de ceux qui sont en santé et de ceux qui ne le sont pas - nous conduit de façon empirique à conclure que le meilleur modèle pour une croissance optimale des enfants, des filles aussi bien que des garçons, est celui d'une famille dirigée par deux parents: une mère et un père qui sont fortement liés par un lien d'amour stable et fidèle. Celà devient évident par la seule constatation de la vulnérabilité des enfants en jeune age jusqu'à l'age où ils deviennent adultes tout à fait indépendent et capable de se prendre en main. Désormais, ils continuent d'apprécier leurs parents en tant que mentors.

La façon la plus pratique d'aborder ce sujet serait peut-être de traiter du processus de notre développement humain selon les étapes le long desquelles ce développement se déroule. Il y en a six de ces étapes, après lesquelles c'est tout le long de notre vie adulte que nous continuons de vivre, d'exploiter, et de développer ce qui a été commencé en nous lors de notre jeunesse. Ces étapes de notre développement primordial ou fondamental a été observé, étudié, et illustré par le moyen de théories et de modèles de développement qui furent par la suite vérifiés, modifiés, et améliorés par d'innombrables expériences et études scientifiques aux mains de quantité de chercheurs, cliniciens, et praticiens des diverses branches de médecine, de psychiatrie, des autres sciences humaines, et même de la théologie.

Une vie humaine se développe d'abord "in utero" lors des environ neuf mois de grossesse, puis intervient la naissance, qui est pour le bébé une démarcation très nette de ce qu'avait été la vie jusque là. Dès la naissance on nous dit qu'il y a six étapes de développement qui en principe devraient voir s'établir les paramètres ou structures fondamentales de la personne humaine, suite auxquelles la personne entre en vie adulte, un processus qui continue jusqu'à mort s'en suive, pour ainsi dire.

Tout le développement qui a pu se faire de la naissance à l'age adulte, qui débute à environ 18 ans, est appelé à se continuer, à se développer, et à s'approfondir. Tout ce qui n'a pu se faire lors de cette jeunesse se fait ressentir en quelque sorte comme un handicap, mais on peut néanmoins deprendre le terrain perdu avec de l'aide. Voilà pourquoi les amitiés avec des gens sains, les relations avec d'autres parents - qui ont peut-être des qualités, des aptitudes, et de l'expérience autres que ses propres parents - des professeurs, des mentors, des intervenants de la santé, et des pasteurs peuvent être si bénéfiques.

On nous dit également que les observations et études démontrent qu'il y a de nouveaux défis pour la personne adulte à relever à chaque nouvelle décennie (30, 40, etc.) et qu'il est devenu possible de cerner quels en sont les enjeux et comment ont peut relever ces défis et approfondir son humanité pour connaître un sens à donner à sa vie qui est toujours plus signifiant et qu'on choisit avec davantage de liberté.

.... à suivre....

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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