Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.
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Notes prises à la conférence
donnée aux bureaux du Diocèse le 29 mars, 2017 par Inès
Pélissié du Rausas, une maman qui a écrit des livres pour indiquer aux parents
comment ils peuvent former leurs enfants aux diverses étapes de leur
développement de façon appropriée à chaque étape pour bien comprendre et vivre
leur sexualité humaine.
Inès
préconise l’éducation précoce mais progressive et avec tendresse de leurs
enfants par les parents en contraste avec l’intrusivité d’une culture et d’une
société qui, à vrai dire, sont trop souvent dans l’erreur, violentes, et dommageables à l’égard des enfants en
blessant leur innocence et leur habilité d’apprécier toute la beauté, la
vérité, et la bonté du don de vie que leur confie le Bon Dieu, aussi bien que
leur propre grande dignité et celle des autres.
Les
lionnes sont féroces à la défense de leurs lionceaux ; tout autant
devons-nous l’être à la défense de nos enfants et pour les former concernant
leur vocation, leur appel à la vie éternelle qui est l’enjeu, ainsi que la
force spirituelle que le Bon Dieu nous offre par le Mariage et la vie en
famille. Naturellement, nous savons bien que la vie nous brusque parfois ou nous réserve des surprises qui ne sont pas toujours tristes. Bien que nous valorisons le mariage traditionnel, il reste que des enfants voient le jour et reçoivent la vie et l'amour dans des familles ou des maisonnées non traditionnelles. Nous en connaissons probablement tous de près ou de loin, et nous les aimons de tout notre cœur.
Ne pensons donc pas uniquement à nos propres enfants, mais aussi aux
enfants des autres et surtout des pauvres ou des gens qui, à première vue, pourraient être considérés comme "en marge" de la société telle que nous avons l'habitude de la concevoir. En mettant de l'avant le bien de nos jeunes, nous devons reprendre ou acquérir
notre colonne vertébrale et nous lever debout pour nos enfants, pour notre
famille, pour le Mariage, pour les autres, ainsi que pour les pauvres, pour l’Église,
pour l’humanité, et pour Dieu.
Avec
l’Esprit Saint nous avons à la portée de la main toute une variété infinie de
nouvelles solutions aux vieux problèmes créés quand ceux ou celles qui, motivés par des objectifs cachés et égoïstes, veulent s’en prendre à nos
enfants. Il ne faut pas jouer avec le
cœur de nos enfants ; car leur cœur est précieux !
PRESSIONS
ET « LOBBIES »
Il
y a 3 « lobbies » ou « tierces intérêts » qui mettent
énormément de pression partout et en tout temps sur nos enfants, et en
particulier sur ceux que les agents de marketing désignent comme étant des « préadolescents ». En réalité il n’y a pas de préadolescents sinon
qu’il s’agisse de ceux qui s’intéressent à cibler les enfants en « étape
de latence » en vue de les influencer avant qu’ils ne deviennent
adolescents. Voilà surtout l'optique de certains intérêts du point de vue "marketing".
La période de latence est celle que vivent les enfants de 6 ans à
la puberté, période durant laquelle en principe toute chose sexuelle ne les
intéresse point ou leur répugne. En d’autres termes, il y a autour de nous des
intérêts qui s’adressent à nos enfants en période de latence comme s’ils
étaient déjà adolescents, ou de potentiels adolescents, ou des enfants qui on
hâte de devenir adolescents. Ces intérêts menacent de très près d’interrompre la sécurité de
l’étape de latence en stimulant de façon prématurée l’imagination des enfants, et en ce faisant, d’endommager leur innocence.
Ces "forces" sociales cherchent à refaire l’ingénierie de la nature humaine à leur propre image, et en voici les trois principales ou grandes tactiques.
Tactique # 1.
Sous prétexte de prendre la
défense des libertés et de l’égalité – comme par exemple dans le cas de la
lutte contre le CIDA, on fait de la propagande de toutes sortes moyennant de fausses informations ou même de mensonges, tout en menaçant de sévères représailles tous
ceux qui oseraient s’y opposer en temps réel. La raison? tout simplement parce qu'ils cherchent à imposer à la société une certain idéologie sexuelle pour justifier certaines pratiques qu'ils préconisent.
Nous ne parlons pas ici de braves gens bien ordinaires qui se trouvent incapables de vivre la famille dans le contexte d'un mariage traditionnel mais qui veulent pour autant accueillir des enfants et les aimer au sein d'une famille qu'ils s'efforcent du mieux qu'ils peuvent à ériger autour d'eux pour les entourer d'amour et les éduquer et les former au meilleur de notre nature humaine devant Dieu.
Tactique # 2.
Considérez pour un instant
toute l’activité effrénée autour de la pornographie – comme toute la pression
sur les parents de donner à leurs jeunes
enfants un I-Pad, ou I-Phone, ou Portable, ou l’équivalent – afin de couper les
liens de protection dont jouissent les jeunes enfants de la part de leurs
parents – pour les entraîner à « fureter » des domaines inconnus ou insécurisés et se voir entraînés par
toutes sortes de « loups » en peau de brebis qui leur sont ainsi
présentés par une infinité de ruses camouflées par autant de stratégies créatrices
et délibérées... en vue de les couper de leur famille pour ensuite les confondre dans leur sens de leur propre identité en tant que personnes humaines.
Toutes
les voix, les images, et la paroles pornographiques parlent de et représentent
la prostitution – aucunes d’entre elles ne parlent d’amour, de l’amour vrai, ni
de l’amour divin – mais toujours de plaisir, de la convoitise, de la puissance,
et de la domination. On sollicite nos enfants pour les entraîner par toutes
sortes de manières de prostituer leur corps comme objet de plaisir et de
traiter ainsi les autres comme objets de plaisir, sans aucune mention ou évocation du sens qu'ils veulent donner à leur vie, ni à l'amour réel de l'autre qui se veut un amour sacrificiel. Ces attaques sont souvent
violentes, mais toujours agressives avec de graves conséquences. C’est la personne de l’enfant
qui est blessée, endommagée, au-dedans d’eux-mêmes, mais en plus ils deviennent
dangereux pour autrui en se faisant conditionner à croire qu’ils sont
incapables de se maîtriser ou de restreindre leurs impulsions.
SOLUTION Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos
enfants contre ces attaques et les former à apprendre à éviter tout
comportement animal ou de prédateur comme ceux que les artisans de la pornographie représentent et dont en fait
la promotion la pornographie sous toutes ses formes. Ce qui nous porte à
espérer c’est qu’avec les enfants on peut toujours réparer, évoluer ; car
ils sont toujours prêts à apprendre. Avec un enfant on peut toujours aimer et
recommencer.
Tactique # 3.
Nous sommes tous peinés de
prendre conscience de cette nouvelle idéologie qui cherche à s’imposer
agressivement aux jeunes enfants vulnérables, aux adolescents, et même aux
jeunes adultes - leur mettant à charge le fardeau de sélectionner leur propre
genre, comme si notre genre était pour les êtres humains une activité « à la carte ». L’idéologie du genre fait la négation du sexe et du genre en remplaçant mâle et femelle par homosexuel et hétérosexuel, M & F
par H & H.
Cette nouvelle idéologie cherche
à remplacer l’individualité et la complémentarité de notre nature humaine –
telle que le Créateur l’a conçue – par un pléonasme, c’est-à-dire, par une
redondance, pour ainsi favoriser ce qui est identique tout en rejetant ce qui est
différent de moi. Il s’agit de détruire la richesse de ce qui est
complémentaire pour se contenter de ce qui est identique.
SOLUTION Il nous faut éviter d’utiliser tout terme autre que ceux qui
nous ont été donnés par Dieu – mâle et femelle – et dire tout simplement que je
suis femme, ou je suis homme, fille ou garçon. Le terme
« hétérosexuel » fut forgé par un allemand au 18e/19e
siècle qui voulait promouvoir l’activité homosexuelle. Il utilisa le mot grec
« hétéros » qui veut dire différent et « sexue » ou le mot latin « sexus » qui veut dire séparé ou différent. Autrement dit, le
terme est redondant, disant la même chose deux fois. Voilà une ruse pour
détruire la finalité de notre sexualité humaine – qui est la vie en plénitude, et l’union
pour la vie et la stabilité dans le mariage pour la vie en famille – afin de les remplacer par la perspective d'individus en quête de leur propre plaisir avant tout.
Le Créateur a un plan pour notre
bonheur, selon lequel la finalité de notre sexualité humaine est l’union et la
fécondité, la vie et la famille. Ces autres « intérêts » veulent
promouvoir « l’éduc sex » - c’est-à-dire l’éducation aux pratiques
sexuelles qu’on prétend que « tout le monde veut » et aussi comment
les pratiquer à condition d’être protégés des diverses infections et maladies
transmises sexuellement. Cependant, pour ces intérêts il n’est jamais question
ni souci en « éduc sex » de protéger la personne de l'enfant en tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut devenir. Tous
ces projets « d’éduc sex » ignorent et méprisent tout le sens et la
beauté du corps humain ainsi que l’union du corps à la relation, au mariage,
aux enfants, à la famille, et en fin de compte, à la vérité que nous voulons tous être aimés.
Tous ces contenus « sales » endommagent le cœur de l’enfant en lui
présentant une perversion ou réduction de la sexualité humaine. La solution est de rejoindre
le cœur de l’enfant en traitant de l’amour, de la beauté, et de la vie comme
une bonne nouvelle. Il s’agit donc « d’autre chose que ce que tu as
vu », différent de ce qui est présenté partout - surtout en porno - dans la
culture, et par les moyens de communication sociale et de masse.
SOMMAIRE Le « préadolescent » ou plutôt
l’enfant en période de latence et d’innocence subi un « matraquage »
de la part de la publicité qui le traite comme un adolescent quand il ne l’est
pas encore.
Il faut d’bord présenter l’amour qui est beau avant de
traiter ce qui est sale, faux, violent, etc. On n’a qu’à voir les clips qui
font la pornification des scénarios. La pornographie sous toutes ses formes est
à éviter pour tous ; car ces déchets s’expriment dans le cœur et
l’endurcissent. L’univers des gens « hot » est glacial… froid… sans
amour véritable ou durable qui édifie l’autre sans l’utiliser ni l’exploiter.
7 à 8 ans - l’âge de la raison introduit une nouvelle
forme de stabilité pour l’enfant qui quitte le « bas âge ».
6 ou 7 à 12 - la période de latence où une pudeur
s’éveille qui se manifeste de diverses façons. Désormais l’enfant veut prendre
son bain tout seul maintenant qu’il a une plus grande conscience de soi,
de son corps.
Par conséquent le garçon manifeste une sorte de répugnance pour
toute chose sexuelle et même pour toute marque d’affection avec les membres de
l’autre genre.
La jeune fille pour sa part peut se mettre à tenir un
journal intime qu’il faut à tout prix protéger de ses frères.
En tous les cas les parents doivent doucement ouvrir leur
enfant aux autres durant cette période durant laquelle tant les garçons que les
filles tendent à se replier sur soi, sur eux-mêmes, sur elles-mêmes.
In occident depuis 100 ans la puberté s’est avancée et se
manifeste plus jeune ; sans doute à cause de la pollution et aussi à la
présence accrue de l'œstrogène dans l’environnement, résidu de la pilule et
d’autres sources qui finissent par se retrouver dans les eaux et les sols, et
par conséquent, dans les aliments.
L’ENFANT
EN PÉRIODE DE LATENCE
Paradoxe # 1.
L’enfant est très branché
mais très seul. Il a grand besoin d’être aimé. Le parent doit se poser la
question, « Mon enfant, est-il sur que je l’aime ? » Voyez dans
la culture cette vérité incontournable, comme par exemple, dans la série de
romans « Harry Potter » où il y a cette conviction d’un bout à
l’autre que « le mal ne peut rien contre l’amour sacrificiel d’une
mère ». Nos enfants ont besoin d’être
absolument aimé de leurs parents peu importe les conditions. Par surcroît il y
a ce plus grand bien qu’ils sont voulus et aimés par Dieu. Faisons donc en
sorte qu’ils puissent baigner dans l’amour de Dieu.
Paradoxe # 2.
Durant cette période de
latence l’enfant se manifeste comme « moi tout seul » mais pour
autant en tant que parent on continue très délibérément d’accompagner, de féliciter, et d’entourer
de notre amour désormais un peu plus discret peut-être mais tout aussi vrai et
proche, malgré cette nouvelle « distance ».
Paradoxe # 3.
L’autonomie extérieure
versus la liberté intérieure – L’enfant devient plus compétent à se mouvoir et
pour faire des choses, mais pour s’orienter par lui-même pour son besoin il requiert la maturité, plus qu’il en a probablement encore à cet âge. Son degré
de besoin d’appui en raison de sa maturité incomplète varie beaucoup d’un enfant
à l’autre, mais les parents doivent se rendre à l’évidence que durant cette
période de latence l’enfant ne peut pas encore être vraiment mature et
entièrement autonome.
Voilà le grand défi pour le
parent trop occupé et fatigué ; car il faut recharger ses forces et son
énergie en vue du bien être de l’enfant en ses souffrances, en ses douleurs, en
ses ombres. Autant plus grand est le défi pour le parent qui vie toujours ses
propres souffrances, douleurs, et ombres, qu’il doit gérer en privé afin de
continuer de pourvoir à l’éducation affective de l’enfant. Cette éducation
affective de l’enfant devient d’autant plus difficile en raison des états
intérieurs de l’enfant lui-même. A ce niveau, ce que vie le parent peut le
rendre plus compatissant aux états que vie son enfant et cette même compassion
peut lui permettre de s’oublier suffisamment pour voir aux besoins de son
enfant.
En matière
d’éducation affective à sa nature humaine et à sa sexualité humaine, l’enfant a
droit de voir et entendre et connaître l’histoire d’amour de ses parents, et
donc, de ses origines. Peu importe si l’un des parents et époux n’est plus dans
le décor. Le parent qui reste doit mettre en veilleuse toute récrimination
qu’il pourrait avoir contre son ex-conjoint ; parce que l’enfant a droit
et a besoin de connaître ses origines dans l’amour qu’avaient ses parents l’un
pour l’autre, et donc, pour lui leur enfant.
L’ÉDUCATION
AFFECTIVE ET SEXUELLE DES ENFANTS AVANT L’ADOLESCENCE
L’éducation affective et sexuelle de nos enfants doit se
faire avant leur entrée en adolescence, et peut se faire dès que l’enfant pose
des questions de près ou de loin concernant tout ce qui touche ses origines ou
la sexualité. Cette éducation par le parent de son enfant doit toujours se
faire avec grande tendresse et affection ; car voilà l’expression la plus
juste de la vérité de l’amour qui donne la vie non seulement dès ses origines
mais qui continue à donner la vie toute la vie durant. Compte tenu de la
situation humaine et culturelle dans laquelle nous vivons, les parents ont
besoin de points de repère pour bien s’avancer dans l’éducation affective et
sexuelle de leurs enfants.
Point de repère # 1.
L’amour humain se vit dans
le monde des personnes humaines. Ce
ne sont pas des choses, pas des animaux, pas des engins, pas des enjeux, mais
des personnes. Nous, les personnes humaines, nous sommes un ensemble vivant de
corps, d’âme, d’esprit, de pensée, et de cœur. Donc, nous ne parlons pas d’un
modèle d’instinct animal comme pour les bêtes soit sauvages soit domestiquées.
Nous ne sommes pas des bêtes humaines, mais nous somme des personnes humaines.
Donc, il nous faut absolument écarter toute forme de pornographie, de
prostitution, ou de perversion de la sexualité qui, dans tous les cas,
préconise des comportements et des activités instinctives, impulsives, et donc,
animales.
Point de repère # 2.
Ton
corps – c’est toi – ce n’est pas une chose
qui t’appartient, mais tu es ton corps
en même temps que tu es aussi ton âme, ton esprit, ta pensée, et ton cœur, qui
tous ensemble font la personne que tu es. Donc, ce que ton corps vit, tu le vis
aussi. Par conséquent, tous les comportements qui déforment la personne et la
sexualité humaine par toute forme d’expression pornographique – tels que la
soumission à la concupiscence ou aux comportements instinctifs comme la
fellation et autres – sont une rupture de ta dignité.
Les relations sexuelles à répétition endurcissent le
cœur qui devient incapable de vraiment aimer ou d’être aimé ; ce qui entraîne
une grande souffrance d’isolement et de froid intérieur. La fréquentation de la
pornographie fait qu’une personne à le cœur endurci ne croit plus à l’amour
véritable, ni à la vie. Soit que la personne se laisse engloutir par un
instinct de suicide soit qu’elle cherche la fuite telle que l’option
artificielle « no sexe » ou le refus de s’identifier à tout
genre : « Je suis ni mâle ni femelle, ni homme ni femme ».
Point de repère # 3.
Face à toute cette
pollution d’idées, de propagande, et d’états intérieurs, que dire à nos
enfants ? « Je suis fait pour
aimer… j’ai un cœur. » Le parent peut et doit imprégner le cœur de
l’enfant d’amour et l’enfant saura lui-même ou elle-même reconnaître les propos
« poubelle ». Tout comme il faut bien cirer à plusieurs répétitions
un meuble en bois de grande qualité pour le protéger de toute tache ;
ainsi les parents doivent-ils « bien cirer » les cœurs, les esprits,
les pensées, les âmes de leurs enfants. Les « couches » de cire sont
beaucoup de moments intimes de complicité avec leur enfant en lui tenant toutes
sortes de propos d’amour – de l’amour de ses parents mais aussi de l’amour de
Dieu – dont lui, l’enfant, est le produit et dont il fait toujours l’objet, et
maintenant qu’il est en train de devenir aussi le sujet, capable d’aimer à son
tour de façon désintéressée d’un amour sacrificiel.
Nous
sommes faits par Dieu pour le don, pour l’amour qui se donne – parlez à
l’enfant dans l’amour. Il y a tout un vocabulaire à se donner ou à inventer qui
évite toute la pollution de perversions sexuelles que les mots ordinaires
désormais, malheureusement, traînent à leur suite.
VOCABULAIRE ÉVOCATEUR ET FORMATEUR À LA VOCATION DE L'AMOUR
Le ventre de la maman, l’utérus de la maman est un berceau sécurisé
pour le bébé tout près du cœur de la maman où le bébé entend battre le cœur de
sa maman ce qui fait une musique de deux cœurs qui battent ensemble
Comment le bébé va-t-il sortir du ventre de maman ? Le
bébé va sortir par un petit chemin
réservé à la vie et à l’amour, réservé pour lui le bébé pour sa vie, et
réservé aussi à l’amour et donc au papa.
Le vagin de la maman est fait uniquement pour la vie et pour l’amour.
L’anus c’est pour autre chose, pour permettre au corps de
rejeter les rebus.
Le chemin du pipi aussi, même s’il semble être le même
chemin pour deux choses différentes, ce n’est qu’une partie du chemin qui est
partagé, mais pour une seule chose à la fois.
LE RAZ DE MARÉE DES QUESTIONS INNOCENTES DES ENFANTS
Comment
le bébé est-il entré dans le ventre de maman ?
Chemin d'amour # 1.
Le bébé est entré dans le ventre
de maman par le même chemin spécial qu’il va prendre pour sortir le jour de sa
naissance. C’est le petit chemin réservé à la vie et à l’amour, pour le cœur.
Chemin d'amour # 2.
Papa et Maman s’aiment et
ils se le disent, mais ce n’est pas assez – comme toi quand tu es content de me
voir et tu me donne un câlin – alors Papa et Maman se donnent un câlin spécial.
Chemin d'amour # 3.
Quand le cœur du papa et de
la maman sont pleins d’amour ; alors le cœur du papa aussi est plein
d’amour et il est capable de donner tout son amour à la maman. La verge du papa
se redresse tout doucement et est capable d’entrer dans le chemin de la maman
réservé à la vie et à l’amour.
Chemin d'amour # 4.
Alors il y a un
couronnement de l’amour… il y a grande joie dans leurs cœurs et dans leurs
corps unis, et c’est de cet amour que l’enfant commence à exister dans le
ventre de sa maman.
LES
ADOLESCENTS
L’éducation de nos enfants est de notre droit et de notre
devoir de penser et de parler. Les idéologues cherchent à nous intimider et à
nous réduire au silence, mais nous avons naturellement le droit et le devoir de
parler à nos enfants plus précisément, qui, pour leur part, ont le droit et le
besoin de savoir toute la vérité sur leur vie et leur origine, sur leur nature
humaine, et leur sexualité humaine. Avec les adolescents, qui désormais
observent la dichotomie qu’il y a entre les diverses voix qui revendiquent leur
attention et leur assentiment, il nous faut une approche plus précise.
Approche # 1.
Face à toutes les voix qui
parlent de la sexualité humaine, il faut en parler davantage précisément avec les adolescents, qui ont un plus
grand besoin de comprendre concrètement.
Approche # 2.
Il faut aussi leur parler
du combat intérieur et de la maîtrise de soi, qu’en tant que
personnes humaines nous avons une grande capacité de maîtrise de soi, mais qu’il
faut exercer celle-ci, que notre maîtrise de soi s’accroît avec la pratique, et
que l’amour de Dieu est la source de notre force intérieure. C’est Dieu qui
nous aime le premier et qui nous entraîne à l’aimer, à aimer les autres, et à
nous aimer nous-mêmes.
Approche # 3.
Il est bon et nécessaire
pour nous de susciter l’admiration de
l’enfant – et éventuellement de l’adolescent – pour la perfection de l’amour. Aimer c’est comme avoir une bonne
voix. Pour bien chanter il faut voir et bien connaître la partition. Les mots
et les notes de la partition sont : le respect de l’autre, la fidélité à
l’autre, la tendresse envers l’autre, l’attention aux attentes de l’autre.
Approche # 4.
Homophilie
– Au début de l’adolescence on est rassuré avec ses semblables et donc on peut
ressentir plein d’émotions envers ses semblables, mais il n’y a rien de sexuel
en cela. Cependant aujourd’hui la culture (qui depuis des décennies est manipulée
par des gens avec des agendas stratégiques pour changer les attitudes de la
société) la culture, donc, cherche à sexualiser l’autre. Malheureusement, cette
sexualisation artificielle de l’autre rend très difficile l’amitié véritable et
désintéressée avec l’autre sans accents sexuels.
Approche # 5.
Il ne faut surtout pas
écouter les voix qui préconisent de « tout essayer » en matière
d’activité sexuelle, parce qu’il y a une « mémoire du corps » qui
même après un seul acte colore tout ce qui suivra. C’est ainsi qu’en dehors de
la relation amoureuse engagée, permanente, exclusive, et fidèle d’un homme et
d’une femme, comme dans le mariage, toute activité sexuelle conditionne le cœur
humain dans une voie d’égoïsme et de quête de son propre plaisir ; ce qui
endurcie le cœur humain et rend d’autant plus difficile l’amour vrai.
Approche # 6.
Un jeune peut se rendre
compte qu’un « dragueur » cherche à s’imposer à lui. Ce jeune doit
comprendre – et c’est absolument essentiel – que « sentir » quelque
chose n’est pas « consentir ». Le jeune, comme toute personne
humaine, demeure toujours libre de se demander, « Qu’est-ce que je
veux ? » et « Est-ce que c’est bien ou non ? » Le
« Non ! » dont je suis capable dans ma conscience me protège
pour un jour pouvoir dire un beau « Oui ! » à la personne de mon
choix d’aimer et qui m’aimera en retour.
Approche # 7.
La jeune adolescente comme
la jeune adulte peut se trouver en condition temporaire de « homo
femini » ou de crainte de la sexualité masculine en raison de sa
représentation violente en porno. Elle doit apprendre de ses parents qu’il n’en
est pas ainsi dans une relation amoureuse entre personnes humaines.
Parents, prenez beaucoup de moments gratuits en tête à tête
avec votre enfant. Voyez la relation d’apprivoisement dans la rencontre du
renard avec le petit prince. Il faut s’approcher avec délicatesse, et cela
prends du temps.
Pour les garçons, c’est mieux par le père ; sinon, la
mère doit le faire. Par exemple, la mère peut lui dire, « Ton père et moi
nous voulons te dire… »
LA
VIE SPIRITUELLE DES ENFANTS
Le péché originelle consiste en l’homme et la femme qui se
détourne de leur relation à Dieu le Créateur pour préférer à confectionner leur
propre vie, leur propre réalité, leur propre univers, leur propre définition de
la vie humaine ainsi que du bien et du mal. Il n’y a rien de plus souffrant
dans notre condition humaine que de cet isolement de Dieu, qui est non
seulement notre origine dans l’amour mais aussi notre destinée.
Il est donc capital pour les parents d’introduire leur
enfant au Bon Dieu. Cependant, on ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas
déjà. Toutefois, avec le Bon Dieu, il n’est jamais trop tard. Donc, la simple
réalisation par les parents qu’ils ont à quelque part au-dedans d’eux-mêmes un
quelconque désir de donner à leurs enfants ce qui est le mieux peut déjà leur
ouvrir une porte à tout ce qui existe « au-delà ». Voilà donc l’opportunité
dans le moment présent de donner à leur enfant soit les
« sacrements », soit la connaissance de Dieu, soit la prière, soit la
spiritualité, soit la foi.
Le cœur de la Tradition judéo-chrétienne est clairement que
le Bon Dieu, Créateur de l’Univers, désire avoir avec toute personne humaine
une relation d’amitié et d’amour. Le Bon Dieu, qui est richissime, veut tout
nous donner, mais il y a de notre part trop souvent des entraves… les
« portes » au-dedans de nous ne sont pas toujours ouvertes, ou bien
elles ne sont pas ouvertes toutes grandes.
LE
BAPTÊME – Au Baptême le Dieu Trinité engendre au sein de la personne
humaine une « relation de famille » qui introduit la personne – même
le petit bébé naissant – au sein de la relation de communion qui existe depuis
toujours et qui « définis » l’être divin que nous appelons Dieu et
dont Jésus a révélé la nature comme une « communion de personnes divines
en un seul être divin ». La vie qui existe en Dieu dans un amour parfait
dans une harmonie parfaite commence à « couler » ou
« vibrer » en nous, et nous commençons à « vivre en Dieu ».
Comme pour tout le reste de notre vie humain sur Terre, cette nouvelle vie « en
Dieu » doit être cultivée, d’abord par les parents et les parrains, mais
graduellement par la participation libre et motivée de l’enfant lui-même ou
elle-même.
LA
CONFIRMATION – Que ce soit le lendemain de
sa naissance ou à 11 / 12 ans, à sa confirmation ou chrismation, l’enfant
reçoit une nouvelle « effusion de l’Esprit Saint de Dieu » comme
l’ont reçue les apôtres et la centaine d’autres disciples assemblés autour de
la Mère de Jésus dans le Cénacle le jour de la Pentecôte. L’Esprit Saint est
toujours à l’œuvre pour infuser ses dons : la piété pour un grand respect
pour l’œuvre de Dieu, dont l’homme et la femme, fille / garçon ; et tout
les autres dons spirituels pour la personne et charismes pour le bien des
autres et de l’Église. Les parents peuvent et doivent aider leur enfant à se
voir aimé(e) de Dieu et qu’il se reçoit de Dieu dans l’amour. Son genre –
femelle ou mâle / homme ou femme – a été donné à sa conception et désormais se
manifestera et grandira.
LA
SAINTE COMMUNION – Comme la maman donne de son
sang / lait en nourrissant son bébé au sein maternel, ainsi Jésus – ressuscité
des morts et Fils de Dieu – se donne en nourriture spirituelle aux communiants,
nous donnant par le fait même une véritable « transfusion » de la vie
divine qu’Il possède avec son Père et l’Esprit Saint. Notre partage de la vie
divine d’amour qui est en Dieu en laquelle nous avons été initiés au Baptême
n’est pas encore « permanent » sur cette Terre, mais ne deviendra
permanent qu’au Ciel quand nous aurons accompli notre vie et notre mission.
L’ONCTION
DES MALADES – Comme Il le faisait en
Palestine, Jésus continue de guérir malades et blessés tout en pardonnant les
fautes et en chassant les mauvais esprits qui à diverses occasions tourmentent
les baptisés.
LE
PARDON – LA RÉCONCILIATION – Jésus nous permet de Le
rencontrer face à face comme lorsqu’Il marchait sur la Terre par les
représentants qu’Il se donne et qu’Il nous envoie en la personne de ses
prêtres (LES SAINTS ORDRES).
LE
MARIAGE – À ceux qui croient en Lui et qui mettent en Lui leur
confiance Jésus se porte garant que leur amour reflète son amour fidèle et
sacrificiel pour son Église, sa Bien-aimée, le corps de tous ses disciples fidèles
rassemblés.
P.S.: La Genèse représente la création par Dieu des humains dans leur
innocence originelle en tant qu’homme et
femme. Le péché nous a divisés comme homme ou
femme. La patriarchie est la domination par
l’homme. Le féminisme nous réduit à ni
homme ni femme. L’idéologie
du genre cherche à neutraliser
notre genre inné comme femme ou homme en remplaçant notre identité par
l’illusion du « choix ». Pour sa part, la culture « gai »
et le lobby homosexuel s’en prennent aux jeunes enfants avant la puberté et les
jeunes adolescents qui souvent font l’expérience de
l’ « Homophilie » au cours de leur développement. Leur stratégie
délibérée est d’imposer leur idéologie précisément au moment où les jeunes sont
les plus vulnérables. Leur objectif est de faire « tomber » les jeunes en s’identifiant comme
« gai » ou « lesbienne » eux-mêmes et, par le fait même, nier et abandonner leur grande dignité de fille ou de garçon, femme
ou homme, qui est en accord avec le genre dont ils ont été doté à leur
conception. La bonne nouvelle est que Jésus Christ notre Seigneur restaure
notre innocence perdue et notre capacité pour le don réciproque de soi, pour
lequel notre genre nous habilite. Voilà le don que Dieu nous fait pour nous permettre
de vivre notre vie humaine et l’amour à l’image de Dieu Trinité.
Ces notes furent prises à la conférence donnée le 29
mars, 2017 aux bureaux de l’Archidiocèse of Montréal par Inès Pélissié du
Rausas avec quelques pensées que j’ai cru bon d’ajouter. Son livre contient une
explication beaucoup plus complète et détaillée de ses instructions aux parents
et s’intitule :
“S’il te plait, parle-moi de l’amour ! »
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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.
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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
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