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vendredi 15 janvier 2021

Faire de la politique ou servir le Royaume de Dieu?

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Compte tenu de la condition du monde et de la culture actuelle, et aussi de la façon que les gens d'aujourd'hui priorisent l'autonomie et au fond écartent Dieu de la vie courante - même beaucoup de chrétiens pratiquants - nous pouvons constater que les partis politiques continueront de refléter cette réalité et vivre une évolution constante pour tenter de se mettre au diapason de "la mode de l'heure" selon les sondages d'opinions populaires. Au Canada les partis politiques ont "changé de peau mais aussi de pensée et de cœur" peut-être à tous les 15 à 20 ans pour devenir justement "méconnaissables" par rapport à ce qu'ils étaient en 1867 ou 1900 ou 1930 ou 1950 ou 1969 ou 2000 ou aujourd'hui....

Pour les chrétiens, nous ne pouvons jamais être "de ce monde" ni "jouer les jeux de ce monde". Il n'y a que l'Évangile qui demeure, et plus important, la Très Sainte Trinité. L'être humain trouve difficile de marcher à la suite de Jésus et se mettre à l'écoute de ce que nous dit l'Esprit Saint; notre impulsion est de plonger dans les affaires de ce monde pour tenter de réformer ce monde. C'est inutile puisque ce monde est dans la main du "Prince de ce monde" qui est le démon, Satan (L'Accusateur), le Diable (L'Adversaire de Dieu), Lucifer (L'Ange de lumière, une fausse lumière).

Néanmoins, il est bon et nécessaire que les chrétiens fassent leur devoir civique et prennent leur place dans la place publique, mais notre premier travail, notre première vocation, est d'œuvrer dans le Royaume de Dieu comme Jésus l'a fait et comme Il continue de le faire en nous. À toute évidence ce qui motive le Bon Dieu c'est le salut des âmes et non la réforme des institutions humaines. Nous pouvons réformer nos institutions au fur et à mesure de notre témoignage à Jésus et son Évangile lors de notre engagement dans le monde; pourvu que notre premier et notre dernier objectif demeurent toujours le salut des âmes. Tout ce qui ne poursuit pas le salut des âmes est peine perdue.

Le moyen favorisé par Jésus pour sauver les âmes était, lors de son bref ministère, et depuis deux millénaires demeure toujours l'amour authentique et pratique manifesté envers les personnes et non la quête du pouvoir ni l'usage de l'influence pour manipuler les gens ou les structures. L'histoire de l'Église a clairement établi que seulement la conversion personnelle et fondamentale envers Dieu peut motiver une personne à mettre de côté les valeurs de ce monde pour s'engager à vivre en toutes choses et en toutes situations l'Évangile. À cette fin, la politique est inutile et seulement la grâce de Dieu peut suffire. Dans le monde de la politique la pratique est de s'opposer à ses adversaires et aller jusqu'à les anéantir; tandis que dans le Royaume de Dieu la consigne de Jésus est qu'on doit aimer ses ennemis et leur faire du bien; afin que Dieu puisse "gagner" leur esprit par son amour manifesté en nous.

Pour cette raison les mouvements en défense de la vie devraient toujours s'adresser aux gens, aux personnes un à un et laisser les œuvres de la politique à des efforts et des organismes indépendants et séparés. Ces initiatives politiques pourraient au départ se servir des listes de correspondance de ces mouvements en défense de la vie, mais au nom d'un organisme indépendant et manifestement politique tout en donnant aux gens l'option de se désinscrire. Par le fait même toute personne intéressée pourrait se joindre et s'inscrire à de telles initiatives politiques. Ce serait la seule façon de respecter l'objectif premier des mouvements en défense de la vie tout en respectant en toutes choses leurs adhérents. 

Les mouvements pour la défense de la vie doivent prendre garde de ne pas trop s'identifier à des partis politiques particuliers; car leur objectif premier est la vie et voilà la raison première de l'adhésion de ceux qui se joignent à leur mouvement. Notre Église catholique romaine enseigne que les catholiques doivent jouir de la liberté de s'informer et de choisir à tout moment quel parti politique recevra leur appui. Les partis politiques peuvent endurer des différences de valeurs et de points de vue, et pour leur part, les mouvements pour la défense de la vie doivent endurer chez leurs membres des différences de points de vue au plan politique et concernant les partis politiques.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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lundi 2 juillet 2012

Vie, sexualité, styles, choix, liberté.... L'Église comme Jésus toujours mécomprise

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Avec le plus grand respect pour les personnes - mes proches que j'aime, les gens que je sers, et toute personne de bonne volonté - je propose que sur les grandes questions dites "chaudes" de notre temps on mécomprend l'Église de Jésus, surtout en autant que son Église est présente en l'Église Catholique Romaine.

Peu importe qu'un enfant soit conçu de façon toute naturelle par des parents aimants - une femme et un homme qui se sont engagés l'un envers l'autre par le mariage pour la vie - ou par une femme et un homme sans un engagement formel de mariage, ou par une femme en partenariat ou mariage civil avec une autre femme ou par une femme qui par la suite remettra l'enfant en adoption à un de ces couples ci-haut ou encore à un couple d'hommes, avec ou sans engagement dans un mariage civil... peu importe dis-je, cet enfant est un être humain précieux aux yeux de Dieu et valorisé comme tel par l'Église et par toute personne raisonnable et de bonne volonté.

Alors, pourquoi l'Église se prononce-t-elle de façon apparemment si sévère selon l'avis de beaucoup de gens de nos jours sur les questions de mariage, de sexualité, de parenté, d'adultère, et autres sujets reliès à ces questions? La première chose qu'il faut clarifier tout de suite est la question d'autorité. De quel droit peut-on, qui que nous sommes, nous prononcer sur de telles questions qui, au fond, touche la vie privée des gens et qui sont, finalement, leur affaire à eux? Ne devrait-on donc pas nous mêler de nos affaires et laisser toutes ces questions sans commentaire?

Eh bien, oui et non. Oui, toute personne humaine est dans son droit d'ordonner sa vie comme bon lui semble, et personne n'a le droit de se mêler de leurs affaires en tant que telles. Toutefois, étant donné que nous sommes des créatures dotées d'une dimension sociale, en autant que nous choix affectent les autres en société, alors les diverses instances d'autorité publique ont le droit de se prononcer sur nos choix et sur nos agissements, en autant que ceux-ci affectent ce qu'on peut appeler le "bien commun ou publique".

Si de nos jours il y en a beaucoup qui font une "révision de l'histoire du Québec et de l'Église" je pense qu'on y va beaucoup trop sévèrement envers l'Église, c'est-à-dire envers le clergé et les religieuses et religieux qui entre eux on offert pendant des siècles depuis la colonie presque la totalité des services sociaux et de santé à la population francophone et catholique et même parfois aux "étrangers". Oui, nos ancêtres ont contribué par leurs offrandes pour maintenir toutes ces institutions de religion et de bienfaisance publique, mais nos toutes habitudes de charité n'ont jamais approché la juste valeur des services rendus.

Pendant des siècles, nous avons eu une véritable armée de prêtres curés et vicaires, enseignants et offrant aussi d'autres professions, et aussi de religieuses et de religieux offrant toutes la gamme des services sociaux et de santé, et cette armée fut tellement abondante qu'on envoyait des missionnaires par le monde entier pour y offrir les mêmes services adaptés aux réalités locales. Si nos églises font pitié de nos jours c'est justement que nos offrandes ne reflètent pas la valeur reçue, pas au même titre de tous les autres services que nous n'hésitons pas de payer à plein prix, que ce soit le cinéma, le resto, ou le magasinage....

Pour en revenir aux "questions chaudes" il faut le déclarer sans équivoque que l'Église n'a aucune espèce d'autorité de s'y prononcer à moins qu'elle ne fait que réitérer ce que le Bon Dieu a déjà déclaré ou révélé dans le "design", si vous voulez dans "l'architecture" de sa création, y compris notre humanité. Nous devons le reconnaître, et nous le faisons de bon gré, que pendant plus d'un siècle - à partir environs de l'époque des "patriotes" jusqu'aux années avant, durant, et un peu après la "révolution tranquille" les gens d'église n'y ont pas allé "de main morte" sur les questions de morale. Il est juste de dire qu'il y en a eu beaucoup trop qui ont tenté en quelque sorte de "contrôler les meurs, les comportements" des gens.

Pour être juste, et je n'entends pas souvent cette perspective, il faut se rappeler que nous faisions partie de ce qu'on appelle en sociologie une "société ou une culture close". Ce sont des sociétés préoccupées de leurs survie, comme nos frères et soeurs juifs. Dans de telles sociétés, les balises sont très clairement définies, et il est très clair que toute contravention sera sévèrement punie, afin d'assurer la survie de la collectivité.

Dès avant l'époque des patriotes, l'Église a épaulé les leaders civils dans une campagne de sensibilisation auprès de la population pour hausser l'importance de son identité dans les éléments de sa langue, sa culture, sa foi, et sa religion, et nous constatons qu'il y eut beaucoup de personnes qui ont servi les "Canadiens français" de façon héroïque. Les êtres humains et leurs institutions changent difficilement et lentement, et il a fallu attendre les années 1960 pour permettre aux gens d'Église de réaliser que le moment était venu où il fallait faire confiance aux gens de se former la conscience et de prendre leurs responsabilités.

Voilà pourquoi maintenant, en 2012, l'Église se voit clairement comme au service de la famille humaine - autant pour le bien des croyants chrétiens de la tradition catholique romaine que du reste de la population. Alors, si l'Église - dans les personnes qui partagent la responsabilité de la pastorale et de l'enseignement - continue de se prononcer sur toute question pertinente à la vie humaine, c'est parce que ces questions intéressent beaucoup le Bon Dieu, le Créateur, Celui qui a conçu notre "design", notre architecture humaine, et nous avons intérêt à comprendre ce qu'Il a à nous dire; car il en va de notre bonheur durable.

Où que nous soyions dans notre cheminement de vie, et quelles que soient nos circonstances, nous avons donc intérêt à découvrir et à comprendre ce que Dieu nous révèle sur nous-mêmes comme sur Lui, et nous tous, nous découvrons alors que nous avons tous "du chemin à faire" pour nous approcher de l'idéal de la personne humaine qu'Il nous a offert en Jésus, à la fois Fils de Dieu et fils de Marie, et donc un homme comme nous. Il vous offre donc rendezvous à votre paroisse locale, ou si vous préférez, auprès de notre nouvel Archevêque
Christian Lépine. Bonne route et préparez-vous à trouver en Jésus une Bonne Nouvelle!

l'Abbé Gilles

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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mercredi 10 janvier 2007

Les personnes agées - comment mieux les servir et mieux actualiser l'apostolat des laics?

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Je suis heureux d'être prêtre à Montréal et d'oeuvrer avec les fidèles laics et confrères prêtres dans la vigne du Seigneur. Tous les jours il y a de nouveaux défis à relever et de nouvelles opportunités pour laisser se déverser la charité pastorale dont la source est la Sainte Trinité

Une question brûlante d'actualité est le nombre décroissant de prêtres et inversement le nombre croissant de résidences -
publiques et privés - pour personnes agées. Lorsque j'étais curé dans la paroisse précédente notre équipe pastorale à Becket ne pouvait pas offrir de liturgie dans toutes les résidences qu'il y a toujours sur le territoire, mais il y a beaucoup de bénévoles qui encore aujourd'hui visitent et qui apportent la Sainte Communion.

Bien sur j'aime les gens et je me sens mal de ne pouvoir faire suite aux demandes qu'on me fait régulièrement d'aller célébrer des Messes, soit dans une résidences pour personnes agées, soit dans une famille, soit pour une noce dans une autre paroisse. Je n'aime pas devoir répondre à de telles demandes avant ou après les Messes dans l'église, surtout le dimanche, parce que c'est un temps pour être présent aux gens, et pas pour planifier des affaires.

Après les messes le dimanche surtout mais même sur semaine, quand j'essai de me rappeler ce qui s'est passé dans ces conversations avec les gens, qui m'a dit quoi, ou qu'est-ce que je devais me rappeler à faire, presque toujours j'ai déjà oublié et impossible de me le rappeler. Voilà pourquoi j'essai de dire à tous ceux qui veulent des choses de prière me rappeler sur semaine afin que j'ai l'esprit libre et clair pour donner une réponse juste et éclairée, et pour que je puisse prendre pleine conscience de ce que je fais et prendre note de ce que j'aurai à faire par la suite.

Voilà pourquoi je préfère ne jamais "transiger" des affaires à l'Église, car tout mon être est orienté à une présence au Seigneur et aux fidèles rassemblés pour la seule fin de la liturgie et la prière. On est présent aux gens comme berger pour noter les gens qui par exemple seraient en besoin d'onction des malades ou de réconcilation ou de conseils, etc. Je suis très vulnérable lorsqu'on m'approche en église avec des demandes pour des services ou qui exigent un suivi ou me rappeller de quoi que ce soit.

Nos effectifs diminuent de façon dramatique et rapide ici dans l'Église de Montréal et un peu partout dans l'occident. Dans une proportion inverse, le nombre de résidences, manoirs, et centres d'hébergement pour les personnes agées se multiplient et le fera encore jusqu'à l'épuisement de la génération "baby-boomers". En 2006 j'ai cru comprendre que le Cardinal aimerait que toutes les paroisses puissent pouvoir avoir à la main un inventaire de résidences, et l'archidiocèse pour sa part veut exercer davantage de supervision de ceux qui offrent ou prétendent offrir des services pastoraux, en sorte qu'ils et elles exercent cet apostolat avec le support et la supervision des curés pour les résidences sur leur territoire.

Depuis que j'ai commencé un ministère à temps partiel comme aumonier à l'Hôpital Lakeshore, j'ai commencé à tenter d'utiliser les ressources du CSSS de l'Ouest-de-l'Île pour pouvoir dresser un inventaire des résidences dans notre milieu. Je me demande si cela intéresserait quelques membres de la paroisse ici à S. Luc ou ailleurs dans l'Ouest de l'Île afin de participer à ce projet.
De plus, il y a la question de la multiplication des Messes hors du contexte d'une vue d'ensemble de la gestion de nos ressources, à savoir nos prêtres, et d'une bonne discussion autour de la question qui chercherait à établir quelle serait la meilleure façon de répondre aux besoins des personnes agées pour la Sainte Communion en sorte qu'on mobiliserait davantage les laics afin de ne pas les priver d'occasions de répondre à l'appel du Seigneur à participer dans l'apostolat essential à tout chrétien.

Il y a aussi la question d'un local digne d'une telle célébration liturgique. J'ai vécu des situations terribles, comme au Manoir Pierrefonds ou il fallait faire cela dans une grande salle à l'entrée avec tout le bruit de la porte et du téléphone de la réceptioniste. Il est grand temps qu'on se donne une approche raisonnée auprès de ces résidences et de leurs directeurs pour mieux gérer la qualité de nos services et prendre meilleur soin de nos ainés.

J'apprécie la personne qui m'a donné cet opportunité d'enfin exprimer quelques-uns des sentiments et les pensées que je porte en moi depuis des années mais qui n'ont pas jusqu'ici trouver la lumière du jour. En tant que prêtre dans la situation qui est la nôtre dans l'Église de Montréal, je me sens coincé entre la pression intérieure de la charité pastorale qui veut se dépenser pour les gens d'une part, et la pression extérieure qui vient de la situation toujours changeante de nos effectifs et des demandes d'autre part. Il faut faire quelque chose et ça presse, parce que cela deviendra beaucoup pire et rapidement. Je prie que le Seigneur nous éclairera bientôt.

Avec tout le respect que j'ai pour les membres de notre belle Église de Montréal et ce que les fidèles font pour la gloire de Dieu et le bien-être de ces gens qui en raison de leur âge ou d'autres conditions de vie se trouvent plus vulnérable et incapable de se joindre à l'assemblée dominicale, je fais à tous mes souhaits pour une Joyeuse Saison de Noel - jusqu'au 2 février, la Présentation du Seigneur - et une Bonne, Heureuse, et Sainte Année. Que vous et vos familles vous trouviez bénis dans la paix et l'amour de Dieu maintenant et toujours et connaître la joie du Paradis à la fin de vos jours!!!

l'abbé Gilles

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