mardi 29 décembre 2020

La sexualité humaine don de Dieu qui, utilisée autrement, dérange notre regard; mais utilisée selon son plan, ajuste notre regard en bénédiction

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Il est presque banal que d'observer ou affirmer que notre sexualité humaine est au centre de la vie ou encore qu'elle domine notre existence sur cette Terre des Hommes et des Femmes. Au beau milieu de cette Pandémie mondiale de la Covid-19 à la fin de l'année 2020, on peut même constater qu'il se développe autour de nous une multiplicité de regards, de points de vue, d'attitudes, de "styles", de politiques, et même de définitions de ce qu'est la sexualité humaine. 

Face à ce véritable chaos, une question s'impose à cette génération comme elle s'est toujours imposée aux êtres humains: "Y a-t-il ou n'y a-t-il pas de Dieu Créateur?" et aussi "Subséquemment, si un Dieu Créateur existe, qu'en est-il de nous face à Lui?" 

NON, IL N'Y A PAS DE DIEU NI DE CRÉATEUR

D'emblée, explorons ce qui de nos jours est peut-être devenue ou en train de devenir l'opinon dominante de notre temps au plan mondial. Non, Dieu n'existe pas et il n'y a pas de Créateur. OU Il peut y avoir un dieu mais il est insignifiant. Dans cette catégorie de perspective humaine, nous sommes donc tous, nous les êtres humains vivant sur la planète Terre dans le système Sol, seuls dans la vie. Il n'y a pas de Dieu, pas non plus de Créateur; donc il n'y a pas de plan ni de "design" pour notre être ni pour notre vie.

Toutes les opinions se valent et il ne faut surtout pas imposer quoi que ce soit les uns sur les autres. Cette position semble inspirée d'une perspective "utopique" par laquelle on entrevoit ou du moins on espère se diriger vers une société, un monde, une humanité dans laquelle il y aurait un respect mutuel et universel les uns pour les autres, les unes pour les autres. C'est le beau rêve d'un monde parfait. 

Mais un instant, réveillons-nous de ce beau rêve un instant pour constater la réalité qui nous entoure mais aussi la réalité qui nous anime intérieurement. À moins de vivre dans un dénie total, il faut admettre que nous sommes très loin de ce beau rêve utopique pour l'humanité et la vie humaine. Quoi faire des drames humains empreints de souffrance? Comment comprendre les délits, les divergeances des objectifs de cette destinée utopique? Quoi faire des délinquents qui, dérangés, dérangent les autres?

Il faut se rendre à l'évidence que dans un monde sans Dieu, sans Créateur, il n'y a que la force brutale qui peut tenter de réussir à imposer un certain ordre à ce chaos. Si la définition d'un dieu est "un être tout puissant"; alors dans un monde sans dieu, celui ou celle qui mène est la personne qui sait s'imposer aux autres d'une manière ou d'une autre en s'imposant sur tout le monde: soit par la force de ses idées, soit par la force tout court. Cela nous condamne à vivre dans un tourbillon d'opinions, les unes tout aussi "valables" que les autres; mais ce tourbillon est terrifiant et dévastateur précisément parce qu'il est sans principes universels, sans lois de la nature, sans vérités fondamentales et absolues.

S'il n'y a pas quelqu'un qui aurait raison; alors personne ne peut avoir raison. S'il n'y a pas de vérité en dehors de nous; alors toutes les "vérités" se valent, et aucune ne saurait s'imposer par sa seule lumière. Une perspective, un monde, une société, une humanité, un univers sans dieu ni sans créateur est voué au chaos perpétuel et aux guerres sans fin - qu'elles soit au plan des idées ou au plan de l'action. 

OUI, DIEU EXISTE ET IL EST NOTRE CRÉATEUR

Un peu déprimant cette perspective sans dieu, n'est-ce pas? C'est d'autant plus grave si c'est vraiment et de façon inéluctable notre seule et véritable réalité. Mais, pous être juste, explorons pour un instant une autre perspective - notamment celle qui affirme qu'il y a Dieu, un seul et véritable Dieu, et qu'Il est notre seul et unique Créateur. 

Par définition, si un dieu existe, il doit être tout puissant; donc Il serait le seul et unique Dieu. Dans cette logique, Dieu doit nécessairement être notre Créateur et le Créateur de l'Univers tel que nous le connaissons. Il serait illogique de postuler de Dieu qu'Il soit "moins" que nous sommes nous-mêmes, nous les êtres humains avec tous nos défauts. 

Par exemple, Dieu ne saurait être un pire parent que nous, que le ou la meilleure parent parmi nous. En tant que "parent", Dieu doit être plus juste, plus compréhensif, plus patient, plus aimant, plus habile pour notre formation, et plus respectueux de notre liberté que les meilleurs parents humains le sont envers leurs propres enfants. 

Autre exemple, Dieu ne saurait être un pire architecte que nous, que les meilleurs architectes de toute l'histoire humaine. Nous admirons les meilleurs, les plus belles, les plus durables structures jamais construites dans l'histoire humaine telles que les pyramides, le Panthéon, le Parthénon, et ainsi de suite.

De nos jours, même les scientifiques agnostiques ou athées se rendent de plus en plus à l'évidence - en repoussant les limites du savoir dans les domaines de l'astronomie, de l'astrophysique, de la biologie, et des autres domaines aussi - qu'il y a partout dans l'univers une telle logique, une telles structures, une telle beauté, une telle complexité, et une telle quantité de données numériques inscrites dans la nature même des choses - que l'être à l'origine de tout ce qui existe doit faire preuve d'une intelligence, d'une bonté, et d'une largesse inestimables....

NOTRE DIEU CRÉATEUR A INSCRIT SON PLAN DANS NOTRE NATURE

Toutes nos recherches historiques et scientifiques indiquent que depuis les débuts de l'humanité nous sommes attirés - hommes et femmes - majoritairement à former ensemble un couple pour avoir des enfants et former une famille. Dans certains lieux et en certaines cultures des hommes se permettaient d'avoir plus qu'une femme, ou en plus de leur femme d'avoir une ou plusieurs "concubines". Tout cela était généralement en vue d'avoir plus d'enfants et pour assurer la survie et la prospérité du clan. Même dans la Bible juive, ce que nous chrétiens appelons "l'Ancien Testament" ou "l'Ancienne Alliance" de Dieu avec son peuple, nous y trouvons Sara, l'épouse d'Abram, qui lui offre sa servante Hagar comme concubine; justement afin de lui permettre de finalement avoir un enfant pour assurer sa postérité. 

Sans doute qu'il y eut, comme il y a aujourd'hui, des gens qui vivaient leur sexualité humaine autrement. Cependant, au meilleur de notre compréhension, cette diversité demeuraient toujours minoritaire. Dans les seuls cas où la majorité d'une population locale s'adonnait à des pratiques dites "perverses", nous lisons un compte rendu de la destruction de ces populations, comme par exemple dans l'histoire de l'inondation au temps de Noé, et dans le récit de la destruction des villes de Sodome et Gomorrhe par le feu tombé du ciel au temps d'Abraham et de son neveu Lot. 

Jésus a Lui-même confirmé le plan de Dieu pour notre bonheur et rappelant à ses contemporains ce qui nous a été donné dans le livre de la Genèse chapitre 2 verset 24: "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair." Voici les paroles de Jésus telles que l'apôtre Mathieu nous les a données dans son Évangile (19:3-15) :  

Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »

04 Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme,

05 et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair.

06 Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »

07 Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? »

08 Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi.

09 Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. »

10 Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. »

11 Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné.

12 Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! »

13 Ensuite, on présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartèrent vivement.

14 Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »

15 Il leur imposa les mains, puis il partit de là.

L'AVORTEMENT EST UNE DÉFAILLANCE DE L'HOMME PLUS QUE LA FEMME

À toute évidence, le plan de Dieu en nous créant différents - homme et femme - est qu'Il a toujours voulu pour nous et notre bonheur que nous décidions de prendre ensemble toute décision importante, surtout quand il s'agit de la vie ou de la mort. Le Bon Dieu n'a jamais voulu que la femme se trouve obligée de porter toute seule la décision de maintenir ou pas une grossesse, ni d'avoir à décider de la vie ou de la mort de son enfant - que cet enfant soit voulu ou non. Si l'apparition d'une grossesse soit qualifié d'erreur, cette erreur est de la part des adultes - du couple qui s'est uni sexuellement quels que soient leur âges - et non l'erreur de l'enfant conçu ainsi. Alors, si la faute est celle du couple, pourquoi imposer la peine de la mort à la victime de cette erreur? Le poids de responsabilité pour l'avortement pèse lourdement sur les épaules des hommes qui - par leur négligence et leur abandon et manque de prise en charge - font qu'une femme, ou une fille, devienne enceinte, et ensuite qu'elle doive faire face au dilemme d'avoir à décider toute seule de garder ou non cet enfant. 

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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