mardi 9 décembre 2025

L'Église - pourquoi pas nous en débarrasser? Un coup parti, pourquoi pas Dieu aussi? Ça suffit les mauvaises expériences?

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun, en tant que disciples missionnaires de Jésus Christ, de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Ouais... comment faire le ménage dans tout ça? Voyons, voyons.


J'ai eu de mauvaises expériences avec les services de santé et services sociaux, mais à bien y penser, je n'ai pas tout balancé pour autant; je continue d'y aller quand j'en ai besoin.... 

Parfois, mes voyages par vols aériens ont été assez moche, merci. Mais, encore là, c'est mieux prendre l'avion qu'un bateau pour une semaine pour aller en Europe, ou le train ou l'autobus pour aller ailleurs au Canada ou aux États....

Je me suis fait avoir de temps en temps au resto, mais je n'y ai pas renoncé pour autant. Je fais plus attention; c'est tout.

Okay d'abord, quoi faire de l'Église en général, et de l'Église catholique en particulier? Et que faire de Dieu? Peut-on avoir l'un sans l'autre? Bonne question, ça. Un de mes amis est allé en Californie partir sa propre église, à cause de sa femme psy... tous les services sous un même toit; une bonne idée employée par les salons funéraires... mais leur affaire n'a pas bien fini, malheureusement.... Il est décédé aussi trop jeune.... Je ne blâme personne, mais.... 

Si on décide contre Dieu, alors, pourquoi? S'il est vraiment Dieu, on court des chances qu'Il sait plus et mieux que nous, mieux que moi en tout cas. Aussi, en considérant les possibilités infinis de malentendus entre nous et de se tromper soi-même; on aurait clairement besoin d'un solide point d'assise, un point de référence solide et incontournable. 

Je ne sais pas pour vous, mais moi, je suis catholique. Alors, pourquoi pas commencer avec Jésus? C'est ce que j'ai commencé à faire.... Les recherches internet nous fournissent plein de sources non religieuses apportant plein de preuves à l'appui que Jésus a existé. Il a vécu en Palestine, où il a été exécuté par les romains par crucifiement, leur méthode la plus brutale.

Il n'y a pas de doute qu'un mouvement remarquable a suivi la mort de Jésus. Les témoignages sont fiables d'un point de vue légal et juridique que Jésus fut réputé d'être ressuscité d'entre les morts. Le fait que tous les apôtres ont accepté joyeusement de mourir plutôt que de renoncer à leur foi en Jésus ressuscité atteste fortement aussi comme preuve à l'appui. Quand Jésus était vivant, ils avaient peur de leur ombrage. Maintenant qu'il était mort, ils seraient devenus des héros? Je ne pense pas; ce serait un non-sense. Sa résurrection est la seule explication plausible pour leur courage et leur joie jusqu'à des morts brutales.

Ce serait donc que l'Église qui s'est développée à partir des apôtres et premiers disciples serait vraiment l'organisme voulu par Jésus. C'est bien beau, mais quoi faire des gaffes dont cette institution a été coupables depuis ces premiers temps jusqu'à maintenant? Répondez-moi ça! 

Okay, je n'ai pas toutes les réponses. Mais quand je regarde tout ce qui se passe aujourd'hui dans notre société soi-disant laïque, je me pose plein d'autres questions aussi. Par exemple, comment se fait-il qu'en général, les gouvernements n'admettent rarement, si jamais, qu'ils ont tort; qu'ils se sont trompés. Tout le monde le sait, et "tout le monde en parle", mais rien à faire. Ce sont toujours "les autres" qui sont à blâmer, qui sont les coupables. Je trouve ça louche, moi.

Il faut admettre une chose, si on veut bien être entièrement honnête, que l'Église que nous avons aujourd'hui est très différente de celle d'antan. Oui, les gens d'Église, clergé et laïcs, hommes et femmes, sont toujours des humains et ils feront toujours des gaffes. Qui n'en fait pas? Moi, j'en fais. Mais au moins, et surtout depuis le Pape Jean-Paul II, ils admettent toutes les erreurs de l'Église, dans le passé et au moment présent aussi. Ça, ça vaut quelque chose.

Pour en revenir à Dieu lui-même, toutes les nations et cultures y sont intéressés, et ce, depuis toujours. L'humanité emprunte plein de moyens différents pour y comprendre quelque chose à ce dieu, ce créateur. Une grande part des "images de dieu" que nous trouvons - que ce soit les grecs ou les romains, les amérindiens du nord ou du sud, les africains, les australiens, indiens de l'orient, ou les autres asiatiques, il semble que la grande majorité des "dieux" se comportent pas mal comme des êtres humains: manipulatifs, vantards, vengeurs, égoïstes, et méchants.

La seule exception que je connais est ce Jésus de Nazareth, celui qui, selon des centaines de témoins, a vécu une mort unique, remarquable, et inspirante, est réssuscité des morts, fut vu et entendu pendant 40 jours par la suite, est monté aux cieux, mais demeure toujours présent et agissant aujourd'hui - les témoignages n'en finissent plus partout. Il suffit de chercher.

Même dans les nouvelles d'une société laïque comme la nôtre on entend ou on lit les nouvelles de miracles qui ont pu faire canoniser le jeune de 15 ans Carlo Acutis décédé en 2006, et Pier Giorgio Frassati, décédé à 24 ans en 1925. Et puis il y a tous les gens qui reviennent guéris ou encouragés du sanctuaire de Lourdes en France.... 

Il semble indéniable que l'Église - qu'on l'aime ou non - est belle et bien celle que Jésus s'est donnée, et celle qu'Il continue de soutenir; malgré ses défauts. J'ai beau trouver le sermon plate, la musique fausse ou quétaine, l'église froide ou les bancs durs... mais j'y retourne pour Dieu, parce qu'Il est fidèle à sa parole... Il est là où se rassemblent ceux et celles qui Le cherchent. 

Nous voilà en décembre... le froid est arrivé... la neige tombe à nouveau... des commerces et centres commerciaux ont déjà commencé à faire jouer les tounes autour du Père Noël, de mon "beau sapin", des soirées en famille, et tout et tout....

Serait-il temps de ne plus niaiser en évitant de parler de "Jésus"...? Par sa mort, il a pourtant fait ses preuves. S'il n'y a pas un grand grappin venant du ciel pour nous saisir et nous secouer, ou pour exiger notre attention; c'est peut-être parce que le Dieu qui est Jésus, et son Père, et le Saint Esprit, sont des personnes divines pas du tout semblables aux communs de mortels, ou des "dieux" culturels, qui pour leur part n'existent que pour nous faire souffrir. 

En voyant Jésus agonisant sur la croix pardonner ses bourreaux, et même leur fournir une excuse; c'est peut-être le moment venu de lui faire enfin confiance. Pour Lui, ça vaut la peine d'endurer toutes les folies et toutes les déceptions qu'on pourraient avoir à endurer à notre paroisse du coin. Le prêtre sera peut-être "un des nôtres mais âgé"... ou encore un missionnaire venant d'Afrique ou ailleurs qu'on peut comprendre que difficilement avec son accent... puis après? 

C'est le même Jésus ressuscité qui vient nous séduire le coeur dans ses langes de bébé dans la crêche entouré de Marie sa Mère et de Joseph, des animaux "dans cet étable", des bergers, des mages, et des "anges dans nos campagnes". 

Bonne continuation de la saison préparatoire qu'ils appellent l'Avent !

Bonne entrée dans la saison de Noël... les 3 semaines de Noël qui vont de la Veille de Noël jusqu'au Baptême de Jésus, cette année le 11 janvier 2026!


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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun, en tant que disciples missionnaires de Jésus Christ, de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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© 2006-2025 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2025 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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