mardi 16 juin 2020

Comment ça va?

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Il y a diverses façons de se saluer dans nos rencontres et nos relations de tous les jours.

Exemples: "Bonjour!" "Je suis content de te voir." "Heureux de te voir." ...ainsi de suite.

Cependant, y a-t-il quelque chose de plus frustrant que lorsque la salutation nous est présentée en forme de question, mais aussitôt la personne ne semble pas s'attendre à recevoir une réponse?

Exemple: On s'approche d'une personne qui nous dit: "Ça va?" mais qui continue son chemin sans s'attarder pour recevoir une réponse.

Ou encore, on salue quelqu'un qui répond avec: "Ça va?" mais qui se détourne aussitôt pour poursuivre son chemin sans manifester le moindre intérêt aux réponses possibles que pourraient provoquer la question.

Maintenant, la condition humaine étant ce qu'elle est, il est inutile de tenter de changer les autres. On peut s'habituer aux gens en peu de temps - du moins au simple plan des salutations - et tout simplement decider comment traiter cette personne qui utilise une question sans manifester le moindre intérêt à recevoir une réponse.

Pour ma part, après une période initiale de frustration avec l'une ou l'autre personne qui utilise ainsi le mode interrogatoire comme substitut à une simple salutation, j'ai décidé d'ignorer ces questions en cul-de-sac afin d'employer le mode positif et répondre spontanément:

"Bonjour!" "Je suis content de te voir." "Heureux de te voir." ...ainsi de suite. 

Si jamais l'interrogateur voudrait vraiment savoir comment je me sens, il n'aura qu'à répéter sa question ou employer une seconde question qui démontre clairement un désir de recevoir une réponse. Désormais je me sens beaucoup plus paisible avec ces questions lancées comme des flèches, ce qui me permet de donner toute mon attention à la personne.

Paix à vous et à vos proches….

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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jeudi 21 mai 2020

Comparons la Covid-19 à la mortalité mondiale

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Bonjour. Intéressant, n'est-ce pas, de voir les medias du monde entier mettre à la une les statistiques de mortalité causée par la maladie de la Covid-19, qui à son tour est causée par le virus SARS CoV-2. Il semble que les médias dramatisent la situation, et peut-être à excès.

Il demeure vrai que SARS CoV-2 est invisible et passe inaperçu tant que les symptômes se font attendre - à moins qu'on subisse un test positif durant la période d'incubation - ce qui fait que ce virus nous semble plus dangéreux que les autres que nous avons endurés par le passé. Cependant on peut bien se demander pourquoi on dramatize cette menace-ci à excès.

C'est peut-être par ce que, en tant que société et culture, ayant mis la mort et le fait de mourir à ce point aux oubliettes et en dehors de notre pensée, que toute nouvelle menace nous semble plus dangéreuse qu'elle l'est en réalité. Vérifiez pour vous-mêmes les données plus bas compilées à l'aide de WORLD-O-METER.

Ensuite, il y a aussi le sujet tabou des avortements… ces petits êtres sans défense arrachés du sein de leur mère avant de pouvoir s'épanouir pleinement pour enfin naître en ce monde... un monde qui est devenu si hostile et inhospitalier pour toute personne indésirable ou indésirée pour quelque raison que ce soit…. Voilà matière à réflexion….


Statistiques Mondiales de la Mortalité – 2019-2020 


Combien de personnes meurent par jour et par année :                      JOUR                         ANNÉE

                        (Morts par jour et par sous catégorie)

Maladies cardiovasculaires                                                              48,742                      17,790,830

Cancers                                                                                               26,181                        9,556,065

Maladies respiratoires (10,724) & 
infections respiratoires inférieures (7,010)                                   17,734                        6,472,910

Maladies digestives 6,514, désordres néonataux 4,887,                 (tous liés à la faim)
Maladies de diarrhée 4,300, déficiences nutritionnelles 740, Malnutrition
en protéine et énergie 635, désordres maternels 531              17,607                       6,426,555

Diabètes 3,753, maladies du foie 3,624, 
Maladies du rein 3,370, hépatite    346                                         11,093                        4,048,945

Tuberculose 3,243, VIH/SIDA 2,615, 
Malaria 1,698, méningite 789                                                           8,345                        3,045,925

La faim            (Voir les maladies et les désordres liés)                 8,219                        2,999,935

Démence 6,889, maladie du Parkinson 933                                    7,822                        2,855,030

Blessures de la route 3,406, noyades 809, 
Feux 330, empoisonnements 198                                                    4,743                        1,731,195

AUTRES CAUSES                                                                                  3,227                        1,177,855

Suicides 2,175, désordres de consommation d’alcool 507, 
désordres de consommation de drogues 456                                 3,138                        1,145,370

COVID-19    (projection) 11’19 – 11’20                                           2,334                            852,060

Homicides 1,111, guerres & conflits 355, terrorisme 72               1,538                           561,370

Chaleur 146, désastres naturels 26                                                      172                             62,780

DÉCÈS TOTAUX                      WORLD-O-METER                                        160,895                     58,726,825

DÉCÈS NIÉS OU IGNORÉS

AVORTEMENT                                                                                    44,569                      16,267,685

DÉCÈS TOTAUX RÉELS                                                                                 205,464                     74,994,510

Table préparée par Abbé Gilles A. Surprenant, Family Life Chaplain, Montréal

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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mardi 22 octobre 2019

Nous pouvons éviter de nous endurcir... et retrouver la compassion comme société

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Tuerie dans une mosqué de Québec

Quel triste documentaire sur la vie du jeune responsable de la tuerie dans une mosqué de Québec. Ce pauvre garçon fut victime d'harcèlement de plus en plus sévère à l'école à partir de la 4e année jusqu'au résultat qu'on connait. Pourtant, il avait de très sympathiques parents et il était d'une belle petite famille....

Le harcèlement par des enfants à l'école

Au début il s'est plaint... il y eut des interventions, mais sans résultat. À force de ne pas trouver d'aide efficace, il cessa de se plaindre, et en rétrospective, nous voyons qu'il intériorisa sa souffrance en un désir de se donner la mort. La crainte d'intensifier le harcèlement à son égard l'a privé de solution, et dans ce guet-apens intérieur, sa souffrance se transforma en heine et en un désir de se venger.... La spirale dans le noir a pris de l'ampleur jusqu'au désastre.

Pourquoi les éducateurs et administrateurs n'ont-ils pas pu agir efficacement? Pourquoi les parents et la parenté, les amis et les voisins n'ont-ils pas pu intervenir à leur tour pour trouver une solution? Pourquoi le harcèlement entre enfants devient-il si persistant, est-il si difficile à enrayer?

Notre société moins capable d'enrayer ce fléau?

Plus important, nous tous, pourquoi à certains moments nous sentons-nous démunis face aux défis de la vie? Comment en sommes-nous venus à une telle perte de prise en charge au sein de notre société? Pourtant les jeunes parents que je connais sont si attentifs à leurs enfants, si prêts à venir à leur aide, et à prendre leur part quand ils ont raison de se plaindre tant à la maison qu'à l'école ou à la garderie.

Je suis assez vieux pour me souvenir d'un autre Montréal, d'un autre Québec, d'un autre Canada. Le monde des adultes n'était pas meilleur en tant que tel, et notre monde des enfants n'était pas meilleur lui non plus... nous étions tous aussi humain que les gens le sont aujourd'hui. Mais alors, qu'est-ce qui a changé? Qu'avons-nous peut-être perdu?

La révolution "tranquille" de 1960 fut une manifestation d'une longue détresse 

Il faut reconnaître honnêtement que l'être humain a connu la détresse - personnellement et aussi en société - depuis les débuts de son existence. Notre espèce - "homo sapiens sapiens" est la dernière à survivre et qui a éclipsé toutes les autres.

Pour ce qui est du Québec, nos ancêtres ont connu et les guerres et les alliances avec les peuples autochtones, la guerre entre l'Angleterre et la France, la conquête, les effets du jansénisme, les attentats de conquête par les Américains, les grandes vagues d'immigration des jeunes vers les États de la Nouvelle Angleterre, et la croissance de l'éducation pour tous.

Les décalages entre la foi catholique traditionnelle et le courant janséniste, entre la société rurale / agricole et l'industrialisation, entre le développement en province et l'urbanisation, entre la culture catholique chrétienne et les courants rationalistes ont vu naître des courants de prise d'autonomie un peu partout. Les chansons "à répondre" permettaient aux gens de s'en donner à coeur joie dans des histoires parfois très osées en réaction à une Église trop moralisante.

Sans doute qu'il y eut vers 1940 une "révolution tranquille intellectuelle" dont les auteurs de file proposait un "bien commun" et le progrès dans une société sans Dieu, sans la foi, à titre indépendant par l'être humain pour la société humaine. La "révolution tranquille politique" déploya cette pensée dans les institutions de l'État en réponse aux besoins de l'heure; alors que les évêques du Québec étaient, en gros, dépassés par ces développements, et entre eux n'avaient pas les moyens de mieux adapter ou ajuster leurs institutions au service de l'enseignement et de la santé en réponse aux grands changements et défis démographiques.

La prise en charge de l'éducation par l'État

À la "petite école" comme au secondaire - avant les vagues successivement plus intrusives les unes que les autres de "réforme scolaire" entreprises par le Ministère de l'Éducation du Québec - les éducateurs et administrateurs se sentaient pleinement autorisés d'agir et d'intervenir durant les heures d'école pour solutionner tout problème qui pouvait survenir. Je parle des années cinquante et soixante - de 1955 à 1966. Je ne suis pas un naïf pour penser que c'était parfait, non, il y avait des "caves" en ce temps-là comme il peut y en avoir aujourd'hui. Mais en gros, on se prenait en charge.

Au cours des années - durant toute cette période des réformes scolaires - en tant que prêtre je visitais souvent les écoles et même les classes et j'ai connu beaucoup d'enseignants, j'ai entendu plein de plaintes que les enfants arrivaient à l'école de moins en moins "humanisés", de moins en moins "civilisés", c'est-à-dire de moins en moins conscients du bien-être ou des sentiments de leurs voisins, les autres petits enfants autour d'eux. Il y avait de plus en plus de petits qui ne réalisaient pas quand ils faisaient mal aux autres, comme s'ils en étaient complètement inconscients.

L'encadrement des enfants s'est-il affaibli?

Il y a soixante ans il y avait plus d'ordre, plus de discipline, moins de distractions numériques tant à l'école qu'à la maison. Toute interruption de la classe était immédiatement notée, saisie, et disciplinée. J'ai d'excellents souvenirs de mes enseignants comme de mes directeurs d'école. Nous étions très étroitement encadrés, et nous ne doutions pas que ces éducateurs avaient notre bien-être à coeur.

À la maison, Maman ne se faisait pas de complexe de nous punir, rarement en nous touchant, mais à quelques occasions, oui. Papa n'avait qu'à nous regarder ou à montrer son mécontentement pour nous impressionner de son amour et de son autorité, et de nous motiver à l'obéissance et au respect.

Dans le voisinnage, si on faisait un "mauvais coup", un voisin nous amenait chez nous pour en donner un compte rendu à Maman qui ne tardait pas à nous faire la leçon.

En quoi la situation des éducateurs et des parents est-elle devenue dans certains cas précaire?

L'ère des "réformes scolaires" au Québec

À partir du "Rapport Parent" de 1964 le Ministère de l'Éducation et le Gouvernement du Québec ont saisi le système de l'éducation des autorités traditionnelles en place - ce qu'on pourrait appeler une alliance entre l'Église et les éducateurs laics. Au début, à toute fin pratique, il semble que les chefs d'état avait pleinement l'intention de collaborer davantage avec l'Église et ses institutions, mais il y eut une nette prise de position de faire passer de l'Église à l'État la prise en charge.

Compte tenu des courants intéllectuels, c'est sans doute inévitable qu'en fin de compte les agents de l'état, les politiciens et les agents de la fonction publique, en sont venu à ne pas se gêner pour déclarer - directement ou indirectement - leur mépris pour le système d'éducation qui les avait précédés, qui les avait formés et dont ils étaient les produits, les gradués. Une telle myopie fait problème, il semble.

Je ne me souviens pas d'avoir souvent entendu de la part de fonctionnaires, de politiciens, d'artistes, ou de toute personne se trouvant "sur une tribune" quelqu'expression de reconnaissance pour tout ce qu'ils avait reçu de la part de leurs éducateurs, à quelques exceptions près. Une personne que se donne trop facilement au mépris risque de devenir méprisante et, par le fait même, risque de se tenir soi-même indemne et à l'épreuve de toute auto-évaluation ou critique. C'est dangéreux, ça.

Durant toutes les années de mon adolescence et plus tard, j'ai trop souvent compris avec quel mépris notre société en général et ses institutions en particulier s'en sont pris contre les générations qui les avaient précédés pour leur imputer la responsabilité pour tous les malheurs imaginables. Un jour, étant tanné d'entendre un vieux s'en prendre à l'Église pour avoir "forcé" les parents à avoir une douzaine d'enfants ou plus, je lui ai demandé, tout bonnement, combien ils étaient dans sa famille. 17. "Et vous, où en étiez-vous?" 8e. "Donc, si je vous comprends bien, vous auriez voulu que vos parents auraient pu faire la contraception pour n'avoir que 2 ou tout au plus 3 enfants, ou encore ils auraient pu avoir recour à l'avortement? Mais à ce moment-là, vous n'auriez pas vu le jour?" SILENCE....

À chaque fois qu'il était sujet d'un trouble en société, on tenait responsable, incompétent, incomplet le système scolaire et les enseignants, ou encore l'Église, ou les deux. À tout coup on se précipitait pour écarter la présence, le rôle, la participation de l'Église et de ses agents de pastorale, tout en refoulant sur le  système scolaire et les enseignants et leurs administrateurs des "solutions" conçues dans les "tours d'ivoire" des grandes villes. Et à chaque vague d'intervention, de la part du Ministère et du Gouvernement pas trop souvent d'auto-évaluation, du moins, pas aux yeux du grand public.

Réformes et mesures se sont succédées les unes après les autres jusqu'au point où le système scolaire soit devenu méconnaissable. Encore une fois, je ne me souviens pas d'avoir entendu en tribune publique ni le Ministère ni le Gouvernement du Québec se donner à un exercice d'auto évaluation pour se poser la simple question: "Quel effet nos interventions ont-elles sur les enseignants, les écoles, les enfants, leurs parents, les familles, et enfin, notre société?

La mobilité sociale et la croissance démographique

Durant toutes ces décennies, nous avons observé une grande désintégration sociale en raison d'une plus grande mobilité des gens, de la grande croissance démographique et l'arrivée de nombre d'immigrants de toute part du globe, et de la perte de stabilités culturelles. Les réformes scolaires ont sans doute accompli certains progrès sociaux, mais en même temps, la compétence et l'autorité pour agir au niveau local - tant à l'école qu'à la maison - a été obscurci ou éclipsé en quelque sorte.

Les instances de la fonction publique au niveau de l'état est en grande partie responsable pour l'érosion de la prise en charge des enfants par les intervenants sur le terrain. L'école du quartier connait moins ses enfants qu'autrefois. Beaucoup de parents n'appuient moins les enseignants de leurs enfants qu'autrefois. Apparemment.

En plus, les coupures budgétaires par l'État a diminué le nombre de professionnels à l'appui des enseignants. On ne prend pas au sérieux les plaintes de la part des enseignants: classes trop nombreuses, trop d'enfants troublés intégrés avec les enfants qui peuvent apprendre plus facilement. Ensuite il y a les problèmes d'inculturation et d'intégration pour les nouveaux immigrants et les défis tant pour les éducateurs que pour les enfants qui les accueillent.

Je crains aussi qu'un effet secondaire de toutes ces réformes inlassables de la part de l'État ait été de se substituer à l'autorité naturelle des gens sur le terrain: enseignants, écoles,  administrateurs, parents, et tout citoyen, sans parler de l'Église catholique et des autres églises.

Non. Il ne faut surtout pas parler d'églises, ni de religion, ni de Dieu. Surtout pas. Pas dans un monde qui ne fait confiance que dans la science, la technologie, les arts, les sciences humaines, et, bien sur, la politique.

Nous avons perdu l'alliance Église / Paroisse / Dieu / Religion / Famille / École / Voisinage

Dans toute l'histoire du Québec il y a eu alliance entre l'Église et le pouvoir civique et politique pour assurer la survie du peuple avec sa langue, sa culture, et sa foi telle qu'exprimée dans sa religion. Une des stratégies fut la "revanche du berceau" en réponse à la conquête par "les anglais" au 18e siècle.

Malheureusement, en parallèle, la foi catholique chrétienne fut infectée par l'hérésie du jansénisme en provenance de la France. Le principal résultat fut que, en gros, l'Église est devenue plus moralisante qu'évangélisante. Autrement dit, trop souvent les curés et prédicateurs mettait plus d'emphase sur la morale que sur le bienfait d'être aimé par Dieu et de l'aimer en retour. Il a continue d'y avoir de saints prêtres et religieux qui offrait plutôt cette approche vivifiante, mais ceux qui en étaient incapable ont fait malheureusement leurs ravages.

Pourtant, dans la symbiose société - église / paroisse / Dieu / religion / famille / communauté locale - il y avait partout - quoique à des degrés variables - une qualité d'humanité qu'à toute fin pratique nous avons perdue, et ce, pour le pire.

Ce sera toujours vrai que l'être humain a une capacité pour reconnaître et désirer ce qui est bon et bien. Cependant, notre société et sa culture, ou ses cultures, ont une soif insatiable pour le plaisir et la libération de toute contraintes, dans une course presque effrenée vers "le bien"; mais ce qui semble trop souvent perdu et la quête d'une plus grande humanité et le désir de devenir une meilleure version de nous-mêmes. Au fond, c'est vers cela que l'Évangile de Jésus Christ est orientée.

En l'occurrence, l'état prétend mieux savoir que les parents ce qui est désirable pour leurs enfants, et de plus en plus se substitue à leur autorité naturelle. Il en a fait de même d'abord avec les enseignants.

Maintenant que nous en sommes là, impossible de faire marche arrière. Les prêtres et religieux sont en diminution, sinon disparition. Nous avons perdu toute une "armée" de prêtres, religieuses, et religieux dont la présence et les services ont été d'une valeur incalculable pour notre société en général et pour les personnes et les familles en particulier.

Oui, il y a eu des abus, et nous prenons nos responsabilités

Encore une fois, je ne suis pas un naïf, je ne nie pas le fait que des prêtres et des religieux - faute d'être suffisamment humain - ont monstrueusement abusé d'enfants et d'autres personnes vulnérables. Là où il y a des personnes humaines, il y aura toujours de graves problèmes et défauts d'humanité.

Regardez le fléau d'abus de personnes âgées dans les centres d'hébergement. On n'ose pas trop en parler parce que l'état admet difficilement ses défauts, ne prend pas responsabilité pour les effets directs et indirects de ses intrusions. Quand Jésus à déclaré que celui qui était sans péché pouvait lancer la première pierre à la femme accusée, tous les accusateurs, humiliés, ont quitté. Ça fait du bien de se prendre en charge et de faire son propre inventaire avant d'accuser autrui.  Je suis le premier à prendre à coeur la critique et d'écouter les plaintes à mon égard. C'est salutaire.

 Actuellement, au moins l'Église, pour sa part, prend ses responsabilités à tout égards, et ce, par le monde entier. La prise en charge n'est pas parfaite, n'est pas universelle, mais peu à peu elle se fait. Ce qui plus est, la société accuse un énorme retard sur l'Église à ce chapitre. Ce sont les faits que la grande majorité des abus sexuels se font dans l'enceinte même de la famille et aussi aux mains de proches ou d'agents des diverses institutions publiques.

Avant la crise des abus dans l'Église, le tabou était à ce point complet que rarement les médias en parlaient, et ce n'est qu'avec grande difficulté qu'un parent croyait son enfant qui se plaignait d'avoir été "touché". Au moins, maintenant que le tabou a été brisé, et en tant que société, nous commençons à prendre nos responsabilités et à écouter les plaintes et les prendre au sérieux.

Une société caractérisée par le mépris devient incapable de gratitude

Pourtant tout ceux qui ont maintenu des contacts avec le clergé et les religieux ont en général gardé de bons souvenirs et les ont appréciés. Cependant, le mépris collectif envers tout ce qui est religion, église, prêtres, et religieux, et même envers les enseignants - vous n'avez qu'à interviewer ceux qui malgré tout continuent courageusement d'enseigner dans nos écoles pour entendre avec quel mépris les parents trop souvent traitent ceux qui enseignent leurs enfants. Les parents à leur tour font objet d'un mépris institutionnel à leur égard de la part de l'état. Vous n'avez qu'à scruter le nouveau programme d'enseignement sexuel.

La situation est tellement grave que nous ne pouvons plus attendre que les institutions publiques se réforment de leur propre gré, ou s'attardent pour évaluer et prendre responsabilité pour leur propre part dans l'érosion de l'autorité et la compétence pour agir de la part des enseignants et des parents.

L'heure de passer à l'action - nous tous - chacun dans sa sphère de responsabilité

Notre choix est simple. Soit qu'on se contente d'être un citoyen impuissant et de laisser l'état se préoccuper de tous nos problèmes; soit qu'on se prenne en charge, tous et chacun, pour prendre notre place et faire tout ce que nous pouvons pour humaniser davantage les milieux dans lesquels nous vivons et travaillons.

On a beau mépriser l'Église catholique, mais au moins cette culture et ces générations étaient porteurs d'un objectif collectif et partagé: que chacun fasse de son mieux pour devenir le plus humain possible et qu'il soit le meilleur voisin possible pour son voisin, partout et à tous les niveaux.

Ce n'était pas parfait, parce que partout où il y a des personnes humaines, nous trouverons des défauts mais vaut beaucoup mieux marcher ensemble et nous encourager les uns les autres à faire notre mieux que de laisser tomber les bras. Quels que soient nos défis actuels, nous n'avons pas besoin de la permission de l'état pour continuer de prendre à coeur le bien-être des personnes vulnérables qui nous sont confiées.

Peu importe comment les autres s'aquitte de leurs responsabilités - pour ma part je peux continuer de m'engager pleinement, de faire de mon mieux, de bien documenter mes prises de position et mes interventions, tout en allant de l'avant sans crainte. C'est réel et vrai que quand on fait confiance au Bon Dieu Il devient notre appui, notre renfort. Quand je prie pour et avec les gens de tout âge qui me sont confiés, Dieu agit pour leur bien et me vient en aide. La preuve est dans les résultats.

Si nous nous prenons tous en charge, peut-être qu'il n'y en aura plus de jeunes si harcèlés, méprisés et maltraités qu'ils deviennet suicidaires ou meutriers....

Autre avantage de garder Dieu dans le portrait: au lieu de nous autosuffir pour nous rendre compte qu'en bout de ligne nous ne pouvons pas nous suffir à nous-mêmes, en faisant de la place parmi nos meubles au Créateur de l'Univers, nous pouvons mieux respirer et retrouver espérance, et nous encourager les uns les autres, tout en recevant de sa part une aide spirituelle et intérieure qui nous rend plus efficaces et coopérateurs.

Alors, bon courage à tous et à toutes, et à la grâce de Dieu.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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mardi 15 octobre 2019

Comment allons-nous voter? Les jeunes, voteront-ils?

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Nous voilà dans les derniers jours avant le jour du scrutin au Canada, lundi prochain, le 21 octobre 2019. La question se pose toujours: comment allons-nous voter? Comment vais-je voter?

Il y a sans doute des saisons de la vie où la question ne se pose peut-être pas ou plus.... Il était possible autrefois de se trouver bien dans un certain parti politique ou avec un certain chef, et il semblait tout naturel de continuer dans la même direction....

Tout est maintenant changé... le monde n'est plus le même... le climat change inexorablement et seuls les plus bornés continuent de croire qu'il n'y a pas de problème.

Les glaciers fondent... mais c'est pas grave... les forêts disparaissent... les eaux des mers montent en température et l'air se réchauffe aussi, mais c'est pas grave... les tempêtes deviennent de plus en plus fortes et dévastatrices, mais c'est pas grave... apparemment 90 % des requins dans nos océans ont été détruits - en gros pour faire de la soupe de leurs ailettes en Chine, mais c'est pas grave... pleins d'autres espèces dans les mers, sur terre, et dans les airs diminuent et disparaissent, mais c'est pas grave.... Un instant!

Il faut attendre quoi pour reconnaître que la situation est grave? Faut-il attendre de se retrouver en plein scénario apocalyptique de "fin du monde" pour commencer à croire que nous avons un gros problème qui concerne la population de toute la planète Terre?

C'était encourageant de voir 500,000 personnes manifester il y a quelques semaines leur souci pour des actions immédiates et concertées en faveur du climat, mais est-ce que ces manifestations vont se traduire en votes?

Il y a trop de sociétés en affaires, en finances, et toutes sortes d'activités et d'occupations qui ne se préoccupent que des profits pour les quelques personnes qui en sont propriétaires ou actionnaires principaux, sans pour autant se préoccuper de créer et maintenir des emplois ou s'occuper des travailleurs, ou qui évitent de payer leur juste part de taxes en vue du bien commun....

Les sociétés qui se comportent ainsi ne sont que des parasites qui exploitent la Terre et ses habitants.

Pourtant il y en a parmi nous qui se réveillent, peu à peu, et qui envisagent une autre façon de "faire des affaires". Il y a même des sociétés qui appartiennet entièrement aux travailleurs eux-mêmes et qui s'occupent de la gestion, de la mise en marché, de la production, et la qualité de production et de service, et qui payent leur juste part des taxes. Ce sont des sociétés qui sont devenues des membres qui contribuent beaucoup plus effectivement à la croissance de leur pays et au bien commun.

C'est une très bonne chose de voter. Votons! Mais occupons-nous aussi de développer des versions beaucoup plus créatrices et bénéfiques du capitalisme qui met en pratique plus effectivement les principes de la démocracie.

Que Dieu le Créateur nous éclaire par sa sagesse, nous inspire et nous fortifie par son esprit, et nous appaise et nous encourage par son amour.

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© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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mercredi 10 avril 2019

Madonna House Apostolate - Une communauté apostolique

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Ce mois-ci je suis à Madonna House Apostolate... Vous pouvez voir leur site à www.madonnahouse.org

Depuis 1992 je suis prêtre associé de MHA. Il s'agit d'un apostolat laïc composé d'environ 140 femmes, 35 hommes, et 20 prêtres tous unis par un engagement à vivre l'Évangile de Jésus Christ et de le proclamer avec sa vie. Ils sont réparties en 18 maisons en divers champs d'action de par le monde entier en plus du centre d'entraînement à Combermere, Ontario, Canada. Ils ont une maison à Rimouski depuis 2011.

De la mi-décembre au milieu de janvier, je me suis immergé parmi eux ici au Centre pour un mois afin de vivre à plein toute la richesse de nos traditions chrétiennes catholiques et aussi orientales pour l'Avent et la saison de Noël, et après être retourné chez moi pour 2 mois, je suis revenu samedi dernier pour une nouvelle immersion parmi eux, cette fois pour le Carême, la Semaine Sainte, l'Octave de Pâques, et la Fête de la Divine Miséricorde.

Hier ce fut ma fête! Eh oui, il y a 70 ans Maman m'a mis au monde et elle et Papa m'ont initié à la riche vie qui est la nôtre en ce monde. Avant que je naisse, elle a entendu l'horloge sonner les coups de minuit vendredi soir; donc je suis né au début de samedi la fin de semaine du dimanche des Rameaux et de la Passion de Jésus.

Le jour de ma fête j'ai eu le plaisir et le privilège de fêter ma gratitude envers le Bon Dieu pour le don de ma vie en compagnie de ces braves gens - les membres de MHA et aussi les autres invités comme moi.... Après la vaisselle du petit déjeuner les dames de la cuisine m'ont convié à me joindre à elles pour qu'elles me fêtent en même temps que 2 d'entre elles - une qui est membre et l'autre une invitée... un beau moment de fraternité joyeuse....

En après-midi on nous a mentionné tous les 3 dans les prières de la Messe après l'homélie....

Au soir ce fut au tour des prêtres parmi lesquels je vis pour tout le mois de sortir une bouteille de Merlot et du fromage maison et des croustilles pour rendre grâce à Dieu pour le don de ma vie.

Voilà un avant-goût du paradis je crois que de vivre ainsi ensemble en famille.... Je crois que c'est probablement la plus grande "famille" dans laquelle j'ai eu a célébrer l'anniversaire de ma naissance.

Que Dieu vous bénisse, vous et vos familles!

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mercredi 17 octobre 2018

Nous ne sommes jamais loin de Dieu... en faite...

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Bonjour! J'espère que ce qui n'allait pas va maintenant mieux, et que ce moment de réflexion vous trouve bien, vous et votre famille.

Suite au temps de prière, souvent mon esprit rode dans les régions merveilleuses de notre vie sur Terre.... Ce qui ne me vient presque jamais à l'esprit dans le feu de l'action de tous les jours, alors, fait entrer la lumière.... La vie nous complique souvent l'existence, mais il est bon de nous rappeler que nous sommes toujours en présence de la très Sainte Trinité.

Notre Dieu est toujours présent et habite au-dedans de nous, dans notre esprit, avec la seule exception que lorsque nous faisons un mal très sérieux (la malencontreuse expérience du commun des mortels, moi-même y compris); car comment pourrions-nous contraindre le Bon Dieu à devenir notre complice dans le mal? En ces moments c'est comme si le Bon Dieu nous disait "Okay, as-tu fini déjà? On peut-tu rentrer maintenant. Je désire revenir en toi comme avant. Reprenons la vie ensemble tous les deux. Alors tu aura à nouveau la paix."

Chacun de nos souffles nous vient du Dieu Créateur... qui insufla son propre souffle dans les narines d'Adam, le premier être humain (quel qu'il soit ou qu'ils soient ces premiers être humains) Genèse 2:7.... Si nous pouvons respirer sans même y penser, c'est que nous avons au-dedans de nous le souffle même de Dieu notre Créateur. Quand notre existence terrestre prendra sa fin, Dieu reprendra son souffle, et notre âme - cet esprit immortel en nous qui (même lorsque nous sommes vieux se sent toujours jeune, lui) et qui contient tout ce que nous sommes et tout ce que nous sommes en train de devenir, tous nos espoirs et tous nos dépassements altruistes - à la fin notre âme donc se trouvera soudain en la présence impressionnante et merveilleuse du Dieu vivant et infini, la très Sainte Trinité....

Cette rencontre de Dieu face à face sera plus qu'impressionnante.... La lumière sera si brillante que dans un instant nous nous verrons nous-mêmes dans toute notre vérité - même tout ce que en ce moment nous ne voulons ni voir ni admettre, pour le bien comme pour le mal - et en même temps nous verrons Dieu en toute sa splendeur de bonté, de vérité, et de beauté....

Seuls les saintes et les saints - qui se sont laissées purifiées par les épreuves de la vie et ont finalement su résister à leurs impulsions mauvaises afin de se livrer entièrement à l'amour parfait du prochain, même de l'ennemi - seuls les saints donc pourront endurer l'intense beauté de Dieu et ils seront donc déjà à l'entrée du Ciel et du bonheur éternel. Ils pourront endurer le regard de Jésus qui, pour révéler à l'humanité l'amour véritable de Dieu pour nous s'est laissé être mal compris, accusé faussement, condamner injustement, torturé, et mis à mort. Il nous aime à ce point qu'Il s'est laissé prendre comme un agneau pour nous démontrer le comportement de l'amour qui est pure et vrai.

Pour les reste, nous autres, le contraste entre tout ce qu'es Dieu en réalité, d'une part, et notre propre réalité, d'autre part, ce contraste fera que nous ne pourrons pas longtemps endurer l'intensité de l'amour de Dieu.... Le Père, le Fils Jésus, et l'Esprit Saint auront pitié de nous et nous permettront de nous retirer de cette intense lumière pour aller achever notre purification pour l'amour. Ce temps et cet espace nous permettra de nous laisser détacher de tout ce qui est imparfait ou qui ne mérite pas notre attachement pour toute l'éternité.... Cette réflexion nous fait comprendre pourquoi il est bon de vivre à plein notre vie, et ce, jusqu'au dernier souffle.

Inutile de chercher une fin prématurée de nos détresses; car elles nous offre l'opportunité de vivre davantage cette purification pour mieux aimer dont nous avons tous besoin. Tragique le scénario de ces pauvres gens qui, malade au-dedans d'eux-mêmes, se donne la mort, une mort qui en fin de compte n'apporte aucune solution, mais ne fait que rendre leur existence plus lourde. Nous faisons confiance en la grand miséricorde de Dieu révélée en Jésus, mais tout de même, pourquoi causer un court circuit à notre existence? Prions pour ces pauvres gens qui se sont donnés la mort....

On découvre davantage des merveilles de la réalité de Dieu notre Créateur en explorant les merveilles de l'univers ou quand nous explorons au-dedans de nous l'univers microscopique de la vie elle-même. Ce n'est que depuis quelques décennies que l'humanité a pu regarder la vie et l'activité complexe à l'intérieur de chacune de nos milliards de cellules. On y a trouvé là de nombreuses petites machines complexes accomplissant des tâches plus complexes et ingénieuses que les manufactures les plus complexes construites par les êtres humains.

La fibre même de notre existence est maintenue en existence par la seule stabilité de la volonté de Dieu qui veut que nous existions, qui au début dit: "Que la lumière soit!"

Paix à vous et à votre famille.

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lundi 24 avril 2017

« S’il te plaît, parle-moi de l’amour ! Maman, Papa. »

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Notes prises à la conférence donnée aux bureaux du Diocèse le 29 mars, 2017 par
Inès Pélissié du Rausas, une maman qui a écrit des livres pour indiquer aux parents comment ils peuvent former leurs enfants aux diverses étapes de leur développement de façon appropriée à chaque étape pour bien comprendre et vivre leur sexualité humaine.

Inès préconise l’éducation précoce mais progressive et avec tendresse de leurs enfants par les parents en contraste avec l’intrusivité d’une culture et d’une société qui, à vrai dire, sont trop souvent dans l’erreur, violentes, et dommageables  à l’égard des enfants en blessant leur innocence et leur habilité d’apprécier toute la beauté, la vérité, et la bonté du don de vie que leur confie le Bon Dieu, aussi bien que leur propre grande dignité et celle des autres.
Les lionnes sont féroces à la défense de leurs lionceaux ; tout autant devons-nous l’être à la défense de nos enfants et pour les former concernant leur vocation, leur appel à la vie éternelle qui est l’enjeu, ainsi que la force spirituelle que le Bon Dieu nous offre par le Mariage et la vie en famille. Naturellement, nous savons bien que la vie nous brusque parfois ou nous réserve des surprises qui ne sont pas toujours tristes. Bien que nous valorisons le mariage traditionnel, il reste que des enfants voient le jour et reçoivent la vie et l'amour dans des familles ou des maisonnées non traditionnelles. Nous en connaissons probablement tous de près ou de loin, et nous les aimons de tout notre cœur. 

               Ne pensons donc pas uniquement à nos propres enfants, mais aussi aux enfants des autres et surtout des pauvres ou des gens qui, à première vue, pourraient être considérés comme "en marge" de la société telle que nous avons l'habitude de la concevoir. En mettant de l'avant le bien de nos jeunes, nous devons reprendre ou acquérir notre colonne vertébrale et nous lever debout pour nos enfants, pour notre famille, pour le Mariage, pour les autres, ainsi que pour les pauvres, pour l’Église, pour l’humanité, et pour Dieu.
Avec l’Esprit Saint nous avons à la portée de la main toute une variété infinie de nouvelles solutions aux vieux problèmes créés quand ceux ou celles qui, motivés par des objectifs cachés et égoïstes, veulent s’en prendre à nos enfants. Il ne faut pas jouer avec le cœur de nos enfants ; car leur cœur est précieux !

PRESSIONS ET « LOBBIES »

Il y a 3 « lobbies » ou « tierces intérêts » qui mettent énormément de pression partout et en tout temps sur nos enfants, et en particulier sur ceux que les agents de marketing désignent comme étant des « préadolescents ». En réalité il n’y a pas de préadolescents sinon qu’il s’agisse de ceux qui s’intéressent à cibler les enfants en « étape de latence » en vue de les influencer avant qu’ils ne deviennent adolescents. Voilà surtout l'optique de certains intérêts du point de vue "marketing". 

               La période de latence est celle que vivent les enfants de 6 ans à la puberté, période durant laquelle en principe toute chose sexuelle ne les intéresse point ou leur répugne. En d’autres termes, il y a autour de nous des intérêts qui s’adressent à nos enfants en période de latence comme s’ils étaient déjà adolescents, ou de potentiels adolescents, ou des enfants qui on hâte de devenir adolescents. Ces intérêts menacent de très près d’interrompre la sécurité de l’étape de latence en stimulant de façon prématurée l’imagination des enfants, et en ce faisant, d’endommager leur innocence.                
                Ces "forces" sociales cherchent à refaire l’ingénierie de la nature humaine à leur propre image, et en voici les trois principales ou grandes tactiques. 

Tactique # 1.                      Sous prétexte de prendre la défense des libertés et de l’égalité – comme par exemple dans le cas de la lutte contre le CIDA, on fait de la propagande de toutes sortes moyennant de fausses informations ou même de mensonges, tout en menaçant de sévères représailles tous ceux qui oseraient s’y opposer en temps réel. La raison? tout simplement parce qu'ils cherchent à imposer à la société une certain idéologie sexuelle pour justifier certaines pratiques qu'ils préconisent. 
                   Nous ne parlons pas ici de braves gens bien ordinaires qui se trouvent incapables de vivre la famille dans le contexte d'un mariage traditionnel mais qui veulent pour autant accueillir des enfants et les aimer au sein d'une famille qu'ils s'efforcent du mieux qu'ils peuvent à ériger autour d'eux pour les entourer d'amour et les éduquer et les former au meilleur de notre nature humaine devant Dieu. 

Tactique # 2.                      Considérez pour un instant toute l’activité effrénée autour de la pornographie – comme toute la pression sur les parents  de donner à leurs jeunes enfants un I-Pad, ou I-Phone, ou Portable, ou l’équivalent – afin de couper les liens de protection dont jouissent les jeunes enfants de la part de leurs parents – pour les entraîner à « fureter » des domaines inconnus ou insécurisés et se voir entraînés par toutes sortes de « loups » en peau de brebis qui leur sont ainsi présentés par une infinité de ruses camouflées par autant de stratégies créatrices et délibérées... en vue de les couper de leur famille pour ensuite les confondre dans leur sens de leur propre identité en tant que personnes humaines.                         
            Toutes les voix, les images, et la paroles pornographiques parlent de et représentent la prostitution – aucunes d’entre elles ne parlent d’amour, de l’amour vrai, ni de l’amour divin – mais toujours de plaisir, de la convoitise, de la puissance, et de la domination. On sollicite nos enfants pour les entraîner par toutes sortes de manières de prostituer leur corps comme objet de plaisir et de traiter ainsi les autres comme objets de plaisir, sans aucune mention ou évocation du sens qu'ils veulent donner à leur vie, ni à l'amour réel de l'autre qui se veut un amour sacrificiel. Ces attaques sont souvent violentes, mais toujours agressives avec de graves conséquences. 
            C’est la personne de l’enfant qui est blessée, endommagée, au-dedans d’eux-mêmes, mais en plus ils deviennent dangereux pour autrui en se faisant conditionner à croire qu’ils sont incapables de se maîtriser ou de restreindre leurs impulsions.

SOLUTION           Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos enfants contre ces attaques et les former à apprendre à éviter tout comportement animal ou de prédateur comme ceux que les artisans de la pornographie représentent et dont en fait la promotion la pornographie sous toutes ses formes. Ce qui nous porte à espérer c’est qu’avec les enfants on peut toujours réparer, évoluer ; car ils sont toujours prêts à apprendre. Avec un enfant on peut toujours aimer et recommencer.

Tactique # 3.                      Nous sommes tous peinés de prendre conscience de cette nouvelle idéologie qui cherche à s’imposer agressivement aux jeunes enfants vulnérables, aux adolescents, et même aux jeunes adultes - leur mettant à charge le fardeau de sélectionner leur propre genre, comme si notre genre était pour les êtres humains une activité « à la carte ». L’idéologie du genre fait la négation du sexe et du genre en remplaçant mâle et femelle par homosexuel et hétérosexuel, M & F par H & H.
            Cette nouvelle idéologie cherche à remplacer l’individualité et la complémentarité de notre nature humaine – telle que le Créateur l’a conçue – par un pléonasme, c’est-à-dire, par une redondance, pour ainsi favoriser ce qui est identique tout en rejetant ce qui est différent de moi. Il s’agit de détruire la richesse de ce qui est complémentaire pour se contenter de ce qui est identique.

SOLUTION           Il nous faut éviter d’utiliser tout terme autre que ceux qui nous ont été donnés par Dieu – mâle et femelle – et dire tout simplement que je suis femme, ou je suis homme, fille ou garçon. Le terme « hétérosexuel » fut forgé par un allemand au 18e/19e siècle qui voulait promouvoir l’activité homosexuelle. Il utilisa le mot grec « hétéros » qui veut dire différent et « sexue » ou le mot latin « sexus » qui veut dire séparé ou différent. Autrement dit, le terme est redondant, disant la même chose deux fois. Voilà une ruse pour détruire la finalité de notre sexualité humaine – qui est la vie en plénitude, et l’union pour la vie et la stabilité dans le mariage pour la vie en famille – afin de les remplacer par la perspective d'individus en quête de leur propre plaisir avant tout.        
            Le Créateur a un plan pour notre bonheur, selon lequel la finalité de notre sexualité humaine est l’union et la fécondité, la vie et la famille. Ces autres « intérêts » veulent promouvoir « l’éduc sex » - c’est-à-dire l’éducation aux pratiques sexuelles qu’on prétend que « tout le monde veut » et aussi comment les pratiquer à condition d’être protégés des diverses infections et maladies transmises sexuellement. Cependant, pour ces intérêts il n’est jamais question ni souci en « éduc sex » de protéger la personne de l'enfant en tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut devenir.                         Tous ces projets « d’éduc sex » ignorent et méprisent tout le sens et la beauté du corps humain ainsi que l’union du corps à la relation, au mariage, aux enfants, à la famille, et en fin de compte, à la vérité que nous voulons tous être aimés. Tous ces contenus « sales » endommagent le cœur de l’enfant en lui présentant une perversion ou réduction de la sexualité humaine. La solution est de rejoindre le cœur de l’enfant en traitant de l’amour, de la beauté, et de la vie comme une bonne nouvelle. Il s’agit donc « d’autre chose que ce que tu as vu », différent de ce qui est présenté partout - surtout en porno - dans la culture, et par les moyens de communication sociale et de masse.

SOMMAIRE        Le « préadolescent » ou plutôt l’enfant en période de latence et d’innocence subi un « matraquage » de la part de la publicité qui le traite comme un adolescent quand il ne l’est pas encore.

Il faut d’bord présenter l’amour qui est beau avant de traiter ce qui est sale, faux, violent, etc. On n’a qu’à voir les clips qui font la pornification des scénarios. La pornographie sous toutes ses formes est à éviter pour tous ; car ces déchets s’expriment dans le cœur et l’endurcissent. L’univers des gens « hot » est glacial… froid… sans amour véritable ou durable qui édifie l’autre sans l’utiliser ni l’exploiter.

7 à 8 ans - l’âge de la raison introduit une nouvelle forme de stabilité pour l’enfant qui quitte le « bas âge ».

6 ou 7 à 12 - la période de latence où une pudeur s’éveille qui se manifeste de diverses façons. Désormais l’enfant veut prendre son bain tout seul maintenant qu’il a une plus grande conscience de soi, de son corps. 

Par conséquent le garçon manifeste une sorte de répugnance pour toute chose sexuelle et même pour toute marque d’affection avec les membres de l’autre genre.

La jeune fille pour sa part peut se mettre à tenir un journal intime qu’il faut à tout prix protéger de ses frères.

En tous les cas les parents doivent doucement ouvrir leur enfant aux autres durant cette période durant laquelle tant les garçons que les filles tendent à se replier sur soi, sur eux-mêmes, sur elles-mêmes.

In occident depuis 100 ans la puberté s’est avancée et se manifeste plus jeune ; sans doute à cause de la pollution et aussi à la présence accrue de l'œstrogène dans l’environnement, résidu de la pilule et d’autres sources qui finissent par se retrouver dans les eaux et les sols, et par conséquent, dans les aliments.

L’ENFANT EN PÉRIODE DE LATENCE

Paradoxe # 1.                   L’enfant est très branché mais très seul. Il a grand besoin d’être aimé. Le parent doit se poser la question, « Mon enfant, est-il sur que je l’aime ? » Voyez dans la culture cette vérité incontournable, comme par exemple, dans la série de romans « Harry Potter » où il y a cette conviction d’un bout à l’autre que « le mal ne peut rien contre l’amour sacrificiel d’une mère ».                         Nos enfants ont besoin d’être absolument aimé de leurs parents peu importe les conditions. Par surcroît il y a ce plus grand bien qu’ils sont voulus et aimés par Dieu. Faisons donc en sorte qu’ils puissent baigner dans l’amour de Dieu.

Paradoxe # 2.                   Durant cette période de latence l’enfant se manifeste comme « moi tout seul » mais pour autant en tant que parent on continue très délibérément d’accompagner, de féliciter, et d’entourer de notre amour désormais un peu plus discret peut-être mais tout aussi vrai et proche, malgré cette nouvelle « distance ».

Paradoxe # 3.                   L’autonomie extérieure versus la liberté intérieure – L’enfant devient plus compétent à se mouvoir et pour faire des choses, mais pour s’orienter par lui-même pour son besoin il requiert la maturité, plus qu’il en a probablement encore à cet âge. Son degré de besoin d’appui en raison de sa maturité incomplète varie beaucoup d’un enfant à l’autre, mais les parents doivent se rendre à l’évidence que durant cette période de latence l’enfant ne peut pas encore être vraiment mature et entièrement autonome.                                                   
            Voilà le grand défi pour le parent trop occupé et fatigué ; car il faut recharger ses forces et son énergie en vue du bien être de l’enfant en ses souffrances, en ses douleurs, en ses ombres. Autant plus grand est le défi pour le parent qui vie toujours ses propres souffrances, douleurs, et ombres, qu’il doit gérer en privé afin de continuer de pourvoir à l’éducation affective de l’enfant. Cette éducation affective de l’enfant devient d’autant plus difficile en raison des états intérieurs de l’enfant lui-même. A ce niveau, ce que vie le parent peut le rendre plus compatissant aux états que vie son enfant et cette même compassion peut lui permettre de s’oublier suffisamment pour voir aux besoins de son enfant.                                                                                                                        
            En matière d’éducation affective à sa nature humaine et à sa sexualité humaine, l’enfant a droit de voir et entendre et connaître l’histoire d’amour de ses parents, et donc, de ses origines. Peu importe si l’un des parents et époux n’est plus dans le décor. Le parent qui reste doit mettre en veilleuse toute récrimination qu’il pourrait avoir contre son ex-conjoint ; parce que l’enfant a droit et a besoin de connaître ses origines dans l’amour qu’avaient ses parents l’un pour l’autre, et donc, pour lui leur enfant.

L’ÉDUCATION AFFECTIVE ET SEXUELLE DES ENFANTS AVANT L’ADOLESCENCE

L’éducation affective et sexuelle de nos enfants doit se faire avant leur entrée en adolescence, et peut se faire dès que l’enfant pose des questions de près ou de loin concernant tout ce qui touche ses origines ou la sexualité. Cette éducation par le parent de son enfant doit toujours se faire avec grande tendresse et affection ; car voilà l’expression la plus juste de la vérité de l’amour qui donne la vie non seulement dès ses origines mais qui continue à donner la vie toute la vie durant. Compte tenu de la situation humaine et culturelle dans laquelle nous vivons, les parents ont besoin de points de repère pour bien s’avancer dans l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants.

Point de repère # 1.                        L’amour humain se vit dans le monde des personnes humaines. Ce ne sont pas des choses, pas des animaux, pas des engins, pas des enjeux, mais des personnes. Nous, les personnes humaines, nous sommes un ensemble vivant de corps, d’âme, d’esprit, de pensée, et de cœur. Donc, nous ne parlons pas d’un modèle d’instinct animal comme pour les bêtes soit sauvages soit domestiquées. Nous ne sommes pas des bêtes humaines, mais nous somme des personnes humaines. Donc, il nous faut absolument écarter toute forme de pornographie, de prostitution, ou de perversion de la sexualité qui, dans tous les cas, préconise des comportements et des activités instinctives, impulsives, et donc, animales.

Point de repère # 2.                        Ton corps – c’est toi – ce n’est pas une chose qui t’appartient, mais tu es ton corps en même temps que tu es aussi ton âme, ton esprit, ta pensée, et ton cœur, qui tous ensemble font la personne que tu es. Donc, ce que ton corps vit, tu le vis aussi. Par conséquent, tous les comportements qui déforment la personne et la sexualité humaine par toute forme d’expression pornographique – tels que la soumission à la concupiscence ou aux comportements instinctifs comme la fellation et autres – sont une rupture de ta dignité.                
            Les relations sexuelles à répétition endurcissent le cœur qui devient incapable de vraiment aimer ou d’être aimé ; ce qui entraîne une grande souffrance d’isolement et de froid intérieur. La fréquentation de la pornographie fait qu’une personne à le cœur endurci ne croit plus à l’amour véritable, ni à la vie. Soit que la personne se laisse engloutir par un instinct de suicide soit qu’elle cherche la fuite telle que l’option artificielle « no sexe » ou le refus de s’identifier à tout genre : « Je suis ni mâle ni femelle, ni homme ni femme ».


Point de repère # 3.                        Face à toute cette pollution d’idées, de propagande, et d’états intérieurs, que dire à nos enfants ? « Je suis fait pour aimer… j’ai un cœur. » Le parent peut et doit imprégner le cœur de l’enfant d’amour et l’enfant saura lui-même ou elle-même reconnaître les propos « poubelle ». Tout comme il faut bien cirer à plusieurs répétitions un meuble en bois de grande qualité pour le protéger de toute tache ; ainsi les parents doivent-ils « bien cirer » les cœurs, les esprits, les pensées, les âmes de leurs enfants. Les « couches » de cire sont beaucoup de moments intimes de complicité avec leur enfant en lui tenant toutes sortes de propos d’amour – de l’amour de ses parents mais aussi de l’amour de Dieu – dont lui, l’enfant, est le produit et dont il fait toujours l’objet, et maintenant qu’il est en train de devenir aussi le sujet, capable d’aimer à son tour de façon désintéressée d’un amour sacrificiel.                                                                                  
            Nous sommes faits par Dieu pour le don, pour l’amour qui se donne – parlez à l’enfant dans l’amour. Il y a tout un vocabulaire à se donner ou à inventer qui évite toute la pollution de perversions sexuelles que les mots ordinaires désormais, malheureusement, traînent à leur suite.

VOCABULAIRE ÉVOCATEUR ET FORMATEUR À LA VOCATION DE L'AMOUR

Le ventre de la maman, l’utérus de la maman est un berceau sécurisé pour le bébé tout près du cœur de la maman où le bébé entend battre le cœur de sa maman ce qui fait une musique de deux cœurs qui battent ensemble

Comment le bébé va-t-il sortir du ventre de maman ? Le bébé va sortir par un petit chemin réservé à la vie et à l’amour, réservé pour lui le bébé pour sa vie, et réservé aussi à l’amour et donc au papa.

Le vagin de la maman est fait uniquement pour la vie et pour l’amour.

L’anus c’est pour autre chose, pour permettre au corps de rejeter les rebus.
Le chemin du pipi aussi, même s’il semble être le même chemin pour deux choses différentes, ce n’est qu’une partie du chemin qui est partagé, mais pour une seule chose à la fois.

LE RAZ DE MARÉE DES QUESTIONS INNOCENTES DES ENFANTS

Comment le bébé est-il entré dans le ventre de maman ?

Chemin d'amour # 1.                     Le bébé est entré dans le ventre de maman par le même chemin spécial qu’il va prendre pour sortir le jour de sa naissance. C’est le petit chemin réservé à la vie et à l’amour, pour le cœur.

Chemin d'amour # 2.                     Papa et Maman s’aiment et ils se le disent, mais ce n’est pas assez – comme toi quand tu es content de me voir et tu me donne un câlin – alors Papa et Maman se donnent un câlin spécial.

Chemin d'amour # 3.                     Quand le cœur du papa et de la maman sont pleins d’amour ; alors le cœur du papa aussi est plein d’amour et il est capable de donner tout son amour à la maman. La verge du papa se redresse tout doucement et est capable d’entrer dans le chemin de la maman réservé à la vie et à l’amour.

Chemin d'amour # 4.                     Alors il y a un couronnement de l’amour… il y a grande joie dans leurs cœurs et dans leurs corps unis, et c’est de cet amour que l’enfant commence à exister dans le ventre de sa maman.

LES ADOLESCENTS

L’éducation de nos enfants est de notre droit et de notre devoir de penser et de parler. Les idéologues cherchent à nous intimider et à nous réduire au silence, mais nous avons naturellement le droit et le devoir de parler à nos enfants plus précisément, qui, pour leur part, ont le droit et le besoin de savoir toute la vérité sur leur vie et leur origine, sur leur nature humaine, et leur sexualité humaine. Avec les adolescents, qui désormais observent la dichotomie qu’il y a entre les diverses voix qui revendiquent leur attention et leur assentiment, il nous faut une approche plus précise.

Approche # 1.                  Face à toutes les voix qui parlent de la sexualité humaine, il faut en parler davantage précisément avec les adolescents, qui ont un plus grand besoin de comprendre concrètement.

Approche # 2.                  Il faut aussi leur parler du combat intérieur et de la maîtrise de soi, qu’en tant que personnes humaines nous avons une grande capacité de maîtrise de soi, mais qu’il faut exercer celle-ci, que notre maîtrise de soi s’accroît avec la pratique, et que l’amour de Dieu est la source de notre force intérieure. C’est Dieu qui nous aime le premier et qui nous entraîne à l’aimer, à aimer les autres, et à nous aimer nous-mêmes.

Approche # 3.                  Il est bon et nécessaire pour nous de susciter l’admiration de l’enfant – et éventuellement de l’adolescent – pour la perfection de l’amour. Aimer c’est comme avoir une bonne voix. Pour bien chanter il faut voir et bien connaître la partition. Les mots et les notes de la partition sont : le respect de l’autre, la fidélité à l’autre, la tendresse envers l’autre, l’attention aux attentes de l’autre.

Approche # 4.                  Homophilie – Au début de l’adolescence on est rassuré avec ses semblables et donc on peut ressentir plein d’émotions envers ses semblables, mais il n’y a rien de sexuel en cela. Cependant aujourd’hui la culture (qui depuis des décennies est manipulée par des gens avec des agendas stratégiques pour changer les attitudes de la société) la culture, donc, cherche à sexualiser l’autre. Malheureusement, cette sexualisation artificielle de l’autre rend très difficile l’amitié véritable et désintéressée avec l’autre sans accents sexuels.

Approche # 5.                  Il ne faut surtout pas écouter les voix qui préconisent de « tout essayer » en matière d’activité sexuelle, parce qu’il y a une « mémoire du corps » qui même après un seul acte colore tout ce qui suivra. C’est ainsi qu’en dehors de la relation amoureuse engagée, permanente, exclusive, et fidèle d’un homme et d’une femme, comme dans le mariage, toute activité sexuelle conditionne le cœur humain dans une voie d’égoïsme et de quête de son propre plaisir ; ce qui endurcie le cœur humain et rend d’autant plus difficile l’amour vrai.

Approche # 6.                  Un jeune peut se rendre compte qu’un « dragueur » cherche à s’imposer à lui. Ce jeune doit comprendre – et c’est absolument essentiel – que « sentir » quelque chose n’est pas « consentir ». Le jeune, comme toute personne humaine, demeure toujours libre de se demander, « Qu’est-ce que je veux ? » et « Est-ce que c’est bien ou non ? » Le « Non ! » dont je suis capable dans ma conscience me protège pour un jour pouvoir dire un beau « Oui ! » à la personne de mon choix d’aimer et qui m’aimera en retour.

Approche # 7.                  La jeune adolescente comme la jeune adulte peut se trouver en condition temporaire de « homo femini » ou de crainte de la sexualité masculine en raison de sa représentation violente en porno. Elle doit apprendre de ses parents qu’il n’en est pas ainsi dans une relation amoureuse entre personnes humaines.

Parents, prenez beaucoup de moments gratuits en tête à tête avec votre enfant. Voyez la relation d’apprivoisement dans la rencontre du renard avec le petit prince. Il faut s’approcher avec délicatesse, et cela prends du temps.

Pour les garçons, c’est mieux par le père ; sinon, la mère doit le faire. Par exemple, la mère peut lui dire, « Ton père et moi nous voulons te dire… »

LA VIE SPIRITUELLE DES ENFANTS

Le péché originelle consiste en l’homme et la femme qui se détourne de leur relation à Dieu le Créateur pour préférer à confectionner leur propre vie, leur propre réalité, leur propre univers, leur propre définition de la vie humaine ainsi que du bien et du mal. Il n’y a rien de plus souffrant dans notre condition humaine que de cet isolement de Dieu, qui est non seulement notre origine dans l’amour mais aussi notre destinée.

Il est donc capital pour les parents d’introduire leur enfant au Bon Dieu. Cependant, on ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas déjà. Toutefois, avec le Bon Dieu, il n’est jamais trop tard. Donc, la simple réalisation par les parents qu’ils ont à quelque part au-dedans d’eux-mêmes un quelconque désir de donner à leurs enfants ce qui est le mieux peut déjà leur ouvrir une porte à tout ce qui existe « au-delà ». Voilà donc l’opportunité dans le moment présent de donner à leur enfant soit les « sacrements », soit la connaissance de Dieu, soit la prière, soit la spiritualité, soit la foi.

Le cœur de la Tradition judéo-chrétienne est clairement que le Bon Dieu, Créateur de l’Univers, désire avoir avec toute personne humaine une relation d’amitié et d’amour. Le Bon Dieu, qui est richissime, veut tout nous donner, mais il y a de notre part trop souvent des entraves… les « portes » au-dedans de nous ne sont pas toujours ouvertes, ou bien elles ne sont pas ouvertes toutes grandes.

LE BAPTÊME – Au Baptême le Dieu Trinité engendre au sein de la personne humaine une « relation de famille » qui introduit la personne – même le petit bébé naissant – au sein de la relation de communion qui existe depuis toujours et qui « définis » l’être divin que nous appelons Dieu et dont Jésus a révélé la nature comme une « communion de personnes divines en un seul être divin ». La vie qui existe en Dieu dans un amour parfait dans une harmonie parfaite commence à « couler » ou « vibrer » en nous, et nous commençons à « vivre en Dieu ». Comme pour tout le reste de notre vie humain sur Terre, cette nouvelle vie « en Dieu » doit être cultivée, d’abord par les parents et les parrains, mais graduellement par la participation libre et motivée de l’enfant lui-même ou elle-même.

LA CONFIRMATION – Que ce soit le lendemain de sa naissance ou à 11 / 12 ans, à sa confirmation ou chrismation, l’enfant reçoit une nouvelle « effusion de l’Esprit Saint de Dieu » comme l’ont reçue les apôtres et la centaine d’autres disciples assemblés autour de la Mère de Jésus dans le Cénacle le jour de la Pentecôte. L’Esprit Saint est toujours à l’œuvre pour infuser ses dons : la piété pour un grand respect pour l’œuvre de Dieu, dont l’homme et la femme, fille / garçon ; et tout les autres dons spirituels pour la personne et charismes pour le bien des autres et de l’Église. Les parents peuvent et doivent aider leur enfant à se voir aimé(e) de Dieu et qu’il se reçoit de Dieu dans l’amour. Son genre – femelle ou mâle / homme ou femme – a été donné à sa conception et désormais se manifestera et grandira.

LA SAINTE COMMUNION – Comme la maman donne de son sang / lait en nourrissant son bébé au sein maternel, ainsi Jésus – ressuscité des morts et Fils de Dieu – se donne en nourriture spirituelle aux communiants, nous donnant par le fait même une véritable « transfusion » de la vie divine qu’Il possède avec son Père et l’Esprit Saint. Notre partage de la vie divine d’amour qui est en Dieu en laquelle nous avons été initiés au Baptême n’est pas encore « permanent » sur cette Terre, mais ne deviendra permanent qu’au Ciel quand nous aurons accompli notre vie et notre mission.

L’ONCTION DES MALADES – Comme Il le faisait en Palestine, Jésus continue de guérir malades et blessés tout en pardonnant les fautes et en chassant les mauvais esprits qui à diverses occasions tourmentent les baptisés.

LE PARDON – LA RÉCONCILIATION – Jésus nous permet de Le rencontrer face à face comme lorsqu’Il marchait sur la Terre par les représentants qu’Il se donne et qu’Il nous envoie en la personne de ses prêtres  (LES SAINTS ORDRES).

LE MARIAGE – À ceux qui croient en Lui et qui mettent en Lui leur confiance Jésus se porte garant que leur amour reflète son amour fidèle et sacrificiel pour son Église, sa Bien-aimée, le corps de tous ses disciples fidèles rassemblés.

P.S.: La Genèse représente la création par Dieu des humains dans leur innocence originelle en tant qu’homme et femme. Le péché nous a divisés comme homme ou femme. La patriarchie est la domination par l’homme. Le féminisme nous réduit à ni homme ni femme. L’idéologie du genre cherche à neutraliser notre genre inné comme femme ou homme en remplaçant notre identité par l’illusion du « choix ». Pour sa part, la culture « gai » et le lobby homosexuel s’en prennent aux jeunes enfants avant la puberté et les jeunes adolescents qui souvent font l’expérience de l’ « Homophilie » au cours de leur développement. Leur stratégie délibérée est d’imposer leur idéologie précisément au moment où les jeunes sont les plus vulnérables. Leur objectif est de faire « tomber » les  jeunes en s’identifiant comme « gai » ou « lesbienne » eux-mêmes et, par le fait même, nier et abandonner leur grande dignité de fille ou de garçon, femme ou homme, qui est en accord avec le genre dont ils ont été doté à leur conception. La bonne nouvelle est que Jésus Christ notre Seigneur restaure notre innocence perdue et notre capacité pour le don réciproque de soi, pour lequel notre genre nous habilite. Voilà le don que Dieu nous fait pour nous permettre de vivre notre vie humaine et l’amour à l’image de Dieu Trinité. 

Ces notes furent prises à la conférence donnée le 29 mars, 2017 aux bureaux de l’Archidiocèse of Montréal par Inès Pélissié du Rausas avec quelques pensées que j’ai cru bon d’ajouter. Son livre contient une explication beaucoup plus complète et détaillée de ses instructions aux parents et s’intitule :

“S’il te plait, parle-moi de l’amour ! »



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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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