lundi 24 avril 2017

« S’il te plaît, parle-moi de l’amour ! Maman, Papa. »

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Notes prises à la conférence donnée aux bureaux du Diocèse le 29 mars, 2017 par
Inès Pélissié du Rausas, une maman qui a écrit des livres pour indiquer aux parents comment ils peuvent former leurs enfants aux diverses étapes de leur développement de façon appropriée à chaque étape pour bien comprendre et vivre leur sexualité humaine.

Inès préconise l’éducation précoce mais progressive et avec tendresse de leurs enfants par les parents en contraste avec l’intrusivité d’une culture et d’une société qui, à vrai dire, sont trop souvent dans l’erreur, violentes, et dommageables  à l’égard des enfants en blessant leur innocence et leur habilité d’apprécier toute la beauté, la vérité, et la bonté du don de vie que leur confie le Bon Dieu, aussi bien que leur propre grande dignité et celle des autres.
Les lionnes sont féroces à la défense de leurs lionceaux ; tout autant devons-nous l’être à la défense de nos enfants et pour les former concernant leur vocation, leur appel à la vie éternelle qui est l’enjeu, ainsi que la force spirituelle que le Bon Dieu nous offre par le Mariage et la vie en famille. Naturellement, nous savons bien que la vie nous brusque parfois ou nous réserve des surprises qui ne sont pas toujours tristes. Bien que nous valorisons le mariage traditionnel, il reste que des enfants voient le jour et reçoivent la vie et l'amour dans des familles ou des maisonnées non traditionnelles. Nous en connaissons probablement tous de près ou de loin, et nous les aimons de tout notre cœur. 

               Ne pensons donc pas uniquement à nos propres enfants, mais aussi aux enfants des autres et surtout des pauvres ou des gens qui, à première vue, pourraient être considérés comme "en marge" de la société telle que nous avons l'habitude de la concevoir. En mettant de l'avant le bien de nos jeunes, nous devons reprendre ou acquérir notre colonne vertébrale et nous lever debout pour nos enfants, pour notre famille, pour le Mariage, pour les autres, ainsi que pour les pauvres, pour l’Église, pour l’humanité, et pour Dieu.
Avec l’Esprit Saint nous avons à la portée de la main toute une variété infinie de nouvelles solutions aux vieux problèmes créés quand ceux ou celles qui, motivés par des objectifs cachés et égoïstes, veulent s’en prendre à nos enfants. Il ne faut pas jouer avec le cœur de nos enfants ; car leur cœur est précieux !

PRESSIONS ET « LOBBIES »

Il y a 3 « lobbies » ou « tierces intérêts » qui mettent énormément de pression partout et en tout temps sur nos enfants, et en particulier sur ceux que les agents de marketing désignent comme étant des « préadolescents ». En réalité il n’y a pas de préadolescents sinon qu’il s’agisse de ceux qui s’intéressent à cibler les enfants en « étape de latence » en vue de les influencer avant qu’ils ne deviennent adolescents. Voilà surtout l'optique de certains intérêts du point de vue "marketing". 

               La période de latence est celle que vivent les enfants de 6 ans à la puberté, période durant laquelle en principe toute chose sexuelle ne les intéresse point ou leur répugne. En d’autres termes, il y a autour de nous des intérêts qui s’adressent à nos enfants en période de latence comme s’ils étaient déjà adolescents, ou de potentiels adolescents, ou des enfants qui on hâte de devenir adolescents. Ces intérêts menacent de très près d’interrompre la sécurité de l’étape de latence en stimulant de façon prématurée l’imagination des enfants, et en ce faisant, d’endommager leur innocence.                
                Ces "forces" sociales cherchent à refaire l’ingénierie de la nature humaine à leur propre image, et en voici les trois principales ou grandes tactiques. 

Tactique # 1.                      Sous prétexte de prendre la défense des libertés et de l’égalité – comme par exemple dans le cas de la lutte contre le CIDA, on fait de la propagande de toutes sortes moyennant de fausses informations ou même de mensonges, tout en menaçant de sévères représailles tous ceux qui oseraient s’y opposer en temps réel. La raison? tout simplement parce qu'ils cherchent à imposer à la société une certain idéologie sexuelle pour justifier certaines pratiques qu'ils préconisent. 
                   Nous ne parlons pas ici de braves gens bien ordinaires qui se trouvent incapables de vivre la famille dans le contexte d'un mariage traditionnel mais qui veulent pour autant accueillir des enfants et les aimer au sein d'une famille qu'ils s'efforcent du mieux qu'ils peuvent à ériger autour d'eux pour les entourer d'amour et les éduquer et les former au meilleur de notre nature humaine devant Dieu. 

Tactique # 2.                      Considérez pour un instant toute l’activité effrénée autour de la pornographie – comme toute la pression sur les parents  de donner à leurs jeunes enfants un I-Pad, ou I-Phone, ou Portable, ou l’équivalent – afin de couper les liens de protection dont jouissent les jeunes enfants de la part de leurs parents – pour les entraîner à « fureter » des domaines inconnus ou insécurisés et se voir entraînés par toutes sortes de « loups » en peau de brebis qui leur sont ainsi présentés par une infinité de ruses camouflées par autant de stratégies créatrices et délibérées... en vue de les couper de leur famille pour ensuite les confondre dans leur sens de leur propre identité en tant que personnes humaines.                         
            Toutes les voix, les images, et la paroles pornographiques parlent de et représentent la prostitution – aucunes d’entre elles ne parlent d’amour, de l’amour vrai, ni de l’amour divin – mais toujours de plaisir, de la convoitise, de la puissance, et de la domination. On sollicite nos enfants pour les entraîner par toutes sortes de manières de prostituer leur corps comme objet de plaisir et de traiter ainsi les autres comme objets de plaisir, sans aucune mention ou évocation du sens qu'ils veulent donner à leur vie, ni à l'amour réel de l'autre qui se veut un amour sacrificiel. Ces attaques sont souvent violentes, mais toujours agressives avec de graves conséquences. 
            C’est la personne de l’enfant qui est blessée, endommagée, au-dedans d’eux-mêmes, mais en plus ils deviennent dangereux pour autrui en se faisant conditionner à croire qu’ils sont incapables de se maîtriser ou de restreindre leurs impulsions.

SOLUTION           Nous devons faire tout notre possible pour protéger nos enfants contre ces attaques et les former à apprendre à éviter tout comportement animal ou de prédateur comme ceux que les artisans de la pornographie représentent et dont en fait la promotion la pornographie sous toutes ses formes. Ce qui nous porte à espérer c’est qu’avec les enfants on peut toujours réparer, évoluer ; car ils sont toujours prêts à apprendre. Avec un enfant on peut toujours aimer et recommencer.

Tactique # 3.                      Nous sommes tous peinés de prendre conscience de cette nouvelle idéologie qui cherche à s’imposer agressivement aux jeunes enfants vulnérables, aux adolescents, et même aux jeunes adultes - leur mettant à charge le fardeau de sélectionner leur propre genre, comme si notre genre était pour les êtres humains une activité « à la carte ». L’idéologie du genre fait la négation du sexe et du genre en remplaçant mâle et femelle par homosexuel et hétérosexuel, M & F par H & H.
            Cette nouvelle idéologie cherche à remplacer l’individualité et la complémentarité de notre nature humaine – telle que le Créateur l’a conçue – par un pléonasme, c’est-à-dire, par une redondance, pour ainsi favoriser ce qui est identique tout en rejetant ce qui est différent de moi. Il s’agit de détruire la richesse de ce qui est complémentaire pour se contenter de ce qui est identique.

SOLUTION           Il nous faut éviter d’utiliser tout terme autre que ceux qui nous ont été donnés par Dieu – mâle et femelle – et dire tout simplement que je suis femme, ou je suis homme, fille ou garçon. Le terme « hétérosexuel » fut forgé par un allemand au 18e/19e siècle qui voulait promouvoir l’activité homosexuelle. Il utilisa le mot grec « hétéros » qui veut dire différent et « sexue » ou le mot latin « sexus » qui veut dire séparé ou différent. Autrement dit, le terme est redondant, disant la même chose deux fois. Voilà une ruse pour détruire la finalité de notre sexualité humaine – qui est la vie en plénitude, et l’union pour la vie et la stabilité dans le mariage pour la vie en famille – afin de les remplacer par la perspective d'individus en quête de leur propre plaisir avant tout.        
            Le Créateur a un plan pour notre bonheur, selon lequel la finalité de notre sexualité humaine est l’union et la fécondité, la vie et la famille. Ces autres « intérêts » veulent promouvoir « l’éduc sex » - c’est-à-dire l’éducation aux pratiques sexuelles qu’on prétend que « tout le monde veut » et aussi comment les pratiquer à condition d’être protégés des diverses infections et maladies transmises sexuellement. Cependant, pour ces intérêts il n’est jamais question ni souci en « éduc sex » de protéger la personne de l'enfant en tout ce qu'il est et tout ce qu'il peut devenir.                         Tous ces projets « d’éduc sex » ignorent et méprisent tout le sens et la beauté du corps humain ainsi que l’union du corps à la relation, au mariage, aux enfants, à la famille, et en fin de compte, à la vérité que nous voulons tous être aimés. Tous ces contenus « sales » endommagent le cœur de l’enfant en lui présentant une perversion ou réduction de la sexualité humaine. La solution est de rejoindre le cœur de l’enfant en traitant de l’amour, de la beauté, et de la vie comme une bonne nouvelle. Il s’agit donc « d’autre chose que ce que tu as vu », différent de ce qui est présenté partout - surtout en porno - dans la culture, et par les moyens de communication sociale et de masse.

SOMMAIRE        Le « préadolescent » ou plutôt l’enfant en période de latence et d’innocence subi un « matraquage » de la part de la publicité qui le traite comme un adolescent quand il ne l’est pas encore.

Il faut d’bord présenter l’amour qui est beau avant de traiter ce qui est sale, faux, violent, etc. On n’a qu’à voir les clips qui font la pornification des scénarios. La pornographie sous toutes ses formes est à éviter pour tous ; car ces déchets s’expriment dans le cœur et l’endurcissent. L’univers des gens « hot » est glacial… froid… sans amour véritable ou durable qui édifie l’autre sans l’utiliser ni l’exploiter.

7 à 8 ans - l’âge de la raison introduit une nouvelle forme de stabilité pour l’enfant qui quitte le « bas âge ».

6 ou 7 à 12 - la période de latence où une pudeur s’éveille qui se manifeste de diverses façons. Désormais l’enfant veut prendre son bain tout seul maintenant qu’il a une plus grande conscience de soi, de son corps. 

Par conséquent le garçon manifeste une sorte de répugnance pour toute chose sexuelle et même pour toute marque d’affection avec les membres de l’autre genre.

La jeune fille pour sa part peut se mettre à tenir un journal intime qu’il faut à tout prix protéger de ses frères.

En tous les cas les parents doivent doucement ouvrir leur enfant aux autres durant cette période durant laquelle tant les garçons que les filles tendent à se replier sur soi, sur eux-mêmes, sur elles-mêmes.

In occident depuis 100 ans la puberté s’est avancée et se manifeste plus jeune ; sans doute à cause de la pollution et aussi à la présence accrue de l'œstrogène dans l’environnement, résidu de la pilule et d’autres sources qui finissent par se retrouver dans les eaux et les sols, et par conséquent, dans les aliments.

L’ENFANT EN PÉRIODE DE LATENCE

Paradoxe # 1.                   L’enfant est très branché mais très seul. Il a grand besoin d’être aimé. Le parent doit se poser la question, « Mon enfant, est-il sur que je l’aime ? » Voyez dans la culture cette vérité incontournable, comme par exemple, dans la série de romans « Harry Potter » où il y a cette conviction d’un bout à l’autre que « le mal ne peut rien contre l’amour sacrificiel d’une mère ».                         Nos enfants ont besoin d’être absolument aimé de leurs parents peu importe les conditions. Par surcroît il y a ce plus grand bien qu’ils sont voulus et aimés par Dieu. Faisons donc en sorte qu’ils puissent baigner dans l’amour de Dieu.

Paradoxe # 2.                   Durant cette période de latence l’enfant se manifeste comme « moi tout seul » mais pour autant en tant que parent on continue très délibérément d’accompagner, de féliciter, et d’entourer de notre amour désormais un peu plus discret peut-être mais tout aussi vrai et proche, malgré cette nouvelle « distance ».

Paradoxe # 3.                   L’autonomie extérieure versus la liberté intérieure – L’enfant devient plus compétent à se mouvoir et pour faire des choses, mais pour s’orienter par lui-même pour son besoin il requiert la maturité, plus qu’il en a probablement encore à cet âge. Son degré de besoin d’appui en raison de sa maturité incomplète varie beaucoup d’un enfant à l’autre, mais les parents doivent se rendre à l’évidence que durant cette période de latence l’enfant ne peut pas encore être vraiment mature et entièrement autonome.                                                   
            Voilà le grand défi pour le parent trop occupé et fatigué ; car il faut recharger ses forces et son énergie en vue du bien être de l’enfant en ses souffrances, en ses douleurs, en ses ombres. Autant plus grand est le défi pour le parent qui vie toujours ses propres souffrances, douleurs, et ombres, qu’il doit gérer en privé afin de continuer de pourvoir à l’éducation affective de l’enfant. Cette éducation affective de l’enfant devient d’autant plus difficile en raison des états intérieurs de l’enfant lui-même. A ce niveau, ce que vie le parent peut le rendre plus compatissant aux états que vie son enfant et cette même compassion peut lui permettre de s’oublier suffisamment pour voir aux besoins de son enfant.                                                                                                                        
            En matière d’éducation affective à sa nature humaine et à sa sexualité humaine, l’enfant a droit de voir et entendre et connaître l’histoire d’amour de ses parents, et donc, de ses origines. Peu importe si l’un des parents et époux n’est plus dans le décor. Le parent qui reste doit mettre en veilleuse toute récrimination qu’il pourrait avoir contre son ex-conjoint ; parce que l’enfant a droit et a besoin de connaître ses origines dans l’amour qu’avaient ses parents l’un pour l’autre, et donc, pour lui leur enfant.

L’ÉDUCATION AFFECTIVE ET SEXUELLE DES ENFANTS AVANT L’ADOLESCENCE

L’éducation affective et sexuelle de nos enfants doit se faire avant leur entrée en adolescence, et peut se faire dès que l’enfant pose des questions de près ou de loin concernant tout ce qui touche ses origines ou la sexualité. Cette éducation par le parent de son enfant doit toujours se faire avec grande tendresse et affection ; car voilà l’expression la plus juste de la vérité de l’amour qui donne la vie non seulement dès ses origines mais qui continue à donner la vie toute la vie durant. Compte tenu de la situation humaine et culturelle dans laquelle nous vivons, les parents ont besoin de points de repère pour bien s’avancer dans l’éducation affective et sexuelle de leurs enfants.

Point de repère # 1.                        L’amour humain se vit dans le monde des personnes humaines. Ce ne sont pas des choses, pas des animaux, pas des engins, pas des enjeux, mais des personnes. Nous, les personnes humaines, nous sommes un ensemble vivant de corps, d’âme, d’esprit, de pensée, et de cœur. Donc, nous ne parlons pas d’un modèle d’instinct animal comme pour les bêtes soit sauvages soit domestiquées. Nous ne sommes pas des bêtes humaines, mais nous somme des personnes humaines. Donc, il nous faut absolument écarter toute forme de pornographie, de prostitution, ou de perversion de la sexualité qui, dans tous les cas, préconise des comportements et des activités instinctives, impulsives, et donc, animales.

Point de repère # 2.                        Ton corps – c’est toi – ce n’est pas une chose qui t’appartient, mais tu es ton corps en même temps que tu es aussi ton âme, ton esprit, ta pensée, et ton cœur, qui tous ensemble font la personne que tu es. Donc, ce que ton corps vit, tu le vis aussi. Par conséquent, tous les comportements qui déforment la personne et la sexualité humaine par toute forme d’expression pornographique – tels que la soumission à la concupiscence ou aux comportements instinctifs comme la fellation et autres – sont une rupture de ta dignité.                
            Les relations sexuelles à répétition endurcissent le cœur qui devient incapable de vraiment aimer ou d’être aimé ; ce qui entraîne une grande souffrance d’isolement et de froid intérieur. La fréquentation de la pornographie fait qu’une personne à le cœur endurci ne croit plus à l’amour véritable, ni à la vie. Soit que la personne se laisse engloutir par un instinct de suicide soit qu’elle cherche la fuite telle que l’option artificielle « no sexe » ou le refus de s’identifier à tout genre : « Je suis ni mâle ni femelle, ni homme ni femme ».


Point de repère # 3.                        Face à toute cette pollution d’idées, de propagande, et d’états intérieurs, que dire à nos enfants ? « Je suis fait pour aimer… j’ai un cœur. » Le parent peut et doit imprégner le cœur de l’enfant d’amour et l’enfant saura lui-même ou elle-même reconnaître les propos « poubelle ». Tout comme il faut bien cirer à plusieurs répétitions un meuble en bois de grande qualité pour le protéger de toute tache ; ainsi les parents doivent-ils « bien cirer » les cœurs, les esprits, les pensées, les âmes de leurs enfants. Les « couches » de cire sont beaucoup de moments intimes de complicité avec leur enfant en lui tenant toutes sortes de propos d’amour – de l’amour de ses parents mais aussi de l’amour de Dieu – dont lui, l’enfant, est le produit et dont il fait toujours l’objet, et maintenant qu’il est en train de devenir aussi le sujet, capable d’aimer à son tour de façon désintéressée d’un amour sacrificiel.                                                                                  
            Nous sommes faits par Dieu pour le don, pour l’amour qui se donne – parlez à l’enfant dans l’amour. Il y a tout un vocabulaire à se donner ou à inventer qui évite toute la pollution de perversions sexuelles que les mots ordinaires désormais, malheureusement, traînent à leur suite.

VOCABULAIRE ÉVOCATEUR ET FORMATEUR À LA VOCATION DE L'AMOUR

Le ventre de la maman, l’utérus de la maman est un berceau sécurisé pour le bébé tout près du cœur de la maman où le bébé entend battre le cœur de sa maman ce qui fait une musique de deux cœurs qui battent ensemble

Comment le bébé va-t-il sortir du ventre de maman ? Le bébé va sortir par un petit chemin réservé à la vie et à l’amour, réservé pour lui le bébé pour sa vie, et réservé aussi à l’amour et donc au papa.

Le vagin de la maman est fait uniquement pour la vie et pour l’amour.

L’anus c’est pour autre chose, pour permettre au corps de rejeter les rebus.
Le chemin du pipi aussi, même s’il semble être le même chemin pour deux choses différentes, ce n’est qu’une partie du chemin qui est partagé, mais pour une seule chose à la fois.

LE RAZ DE MARÉE DES QUESTIONS INNOCENTES DES ENFANTS

Comment le bébé est-il entré dans le ventre de maman ?

Chemin d'amour # 1.                     Le bébé est entré dans le ventre de maman par le même chemin spécial qu’il va prendre pour sortir le jour de sa naissance. C’est le petit chemin réservé à la vie et à l’amour, pour le cœur.

Chemin d'amour # 2.                     Papa et Maman s’aiment et ils se le disent, mais ce n’est pas assez – comme toi quand tu es content de me voir et tu me donne un câlin – alors Papa et Maman se donnent un câlin spécial.

Chemin d'amour # 3.                     Quand le cœur du papa et de la maman sont pleins d’amour ; alors le cœur du papa aussi est plein d’amour et il est capable de donner tout son amour à la maman. La verge du papa se redresse tout doucement et est capable d’entrer dans le chemin de la maman réservé à la vie et à l’amour.

Chemin d'amour # 4.                     Alors il y a un couronnement de l’amour… il y a grande joie dans leurs cœurs et dans leurs corps unis, et c’est de cet amour que l’enfant commence à exister dans le ventre de sa maman.

LES ADOLESCENTS

L’éducation de nos enfants est de notre droit et de notre devoir de penser et de parler. Les idéologues cherchent à nous intimider et à nous réduire au silence, mais nous avons naturellement le droit et le devoir de parler à nos enfants plus précisément, qui, pour leur part, ont le droit et le besoin de savoir toute la vérité sur leur vie et leur origine, sur leur nature humaine, et leur sexualité humaine. Avec les adolescents, qui désormais observent la dichotomie qu’il y a entre les diverses voix qui revendiquent leur attention et leur assentiment, il nous faut une approche plus précise.

Approche # 1.                  Face à toutes les voix qui parlent de la sexualité humaine, il faut en parler davantage précisément avec les adolescents, qui ont un plus grand besoin de comprendre concrètement.

Approche # 2.                  Il faut aussi leur parler du combat intérieur et de la maîtrise de soi, qu’en tant que personnes humaines nous avons une grande capacité de maîtrise de soi, mais qu’il faut exercer celle-ci, que notre maîtrise de soi s’accroît avec la pratique, et que l’amour de Dieu est la source de notre force intérieure. C’est Dieu qui nous aime le premier et qui nous entraîne à l’aimer, à aimer les autres, et à nous aimer nous-mêmes.

Approche # 3.                  Il est bon et nécessaire pour nous de susciter l’admiration de l’enfant – et éventuellement de l’adolescent – pour la perfection de l’amour. Aimer c’est comme avoir une bonne voix. Pour bien chanter il faut voir et bien connaître la partition. Les mots et les notes de la partition sont : le respect de l’autre, la fidélité à l’autre, la tendresse envers l’autre, l’attention aux attentes de l’autre.

Approche # 4.                  Homophilie – Au début de l’adolescence on est rassuré avec ses semblables et donc on peut ressentir plein d’émotions envers ses semblables, mais il n’y a rien de sexuel en cela. Cependant aujourd’hui la culture (qui depuis des décennies est manipulée par des gens avec des agendas stratégiques pour changer les attitudes de la société) la culture, donc, cherche à sexualiser l’autre. Malheureusement, cette sexualisation artificielle de l’autre rend très difficile l’amitié véritable et désintéressée avec l’autre sans accents sexuels.

Approche # 5.                  Il ne faut surtout pas écouter les voix qui préconisent de « tout essayer » en matière d’activité sexuelle, parce qu’il y a une « mémoire du corps » qui même après un seul acte colore tout ce qui suivra. C’est ainsi qu’en dehors de la relation amoureuse engagée, permanente, exclusive, et fidèle d’un homme et d’une femme, comme dans le mariage, toute activité sexuelle conditionne le cœur humain dans une voie d’égoïsme et de quête de son propre plaisir ; ce qui endurcie le cœur humain et rend d’autant plus difficile l’amour vrai.

Approche # 6.                  Un jeune peut se rendre compte qu’un « dragueur » cherche à s’imposer à lui. Ce jeune doit comprendre – et c’est absolument essentiel – que « sentir » quelque chose n’est pas « consentir ». Le jeune, comme toute personne humaine, demeure toujours libre de se demander, « Qu’est-ce que je veux ? » et « Est-ce que c’est bien ou non ? » Le « Non ! » dont je suis capable dans ma conscience me protège pour un jour pouvoir dire un beau « Oui ! » à la personne de mon choix d’aimer et qui m’aimera en retour.

Approche # 7.                  La jeune adolescente comme la jeune adulte peut se trouver en condition temporaire de « homo femini » ou de crainte de la sexualité masculine en raison de sa représentation violente en porno. Elle doit apprendre de ses parents qu’il n’en est pas ainsi dans une relation amoureuse entre personnes humaines.

Parents, prenez beaucoup de moments gratuits en tête à tête avec votre enfant. Voyez la relation d’apprivoisement dans la rencontre du renard avec le petit prince. Il faut s’approcher avec délicatesse, et cela prends du temps.

Pour les garçons, c’est mieux par le père ; sinon, la mère doit le faire. Par exemple, la mère peut lui dire, « Ton père et moi nous voulons te dire… »

LA VIE SPIRITUELLE DES ENFANTS

Le péché originelle consiste en l’homme et la femme qui se détourne de leur relation à Dieu le Créateur pour préférer à confectionner leur propre vie, leur propre réalité, leur propre univers, leur propre définition de la vie humaine ainsi que du bien et du mal. Il n’y a rien de plus souffrant dans notre condition humaine que de cet isolement de Dieu, qui est non seulement notre origine dans l’amour mais aussi notre destinée.

Il est donc capital pour les parents d’introduire leur enfant au Bon Dieu. Cependant, on ne peut pas donner ce qu’on ne possède pas déjà. Toutefois, avec le Bon Dieu, il n’est jamais trop tard. Donc, la simple réalisation par les parents qu’ils ont à quelque part au-dedans d’eux-mêmes un quelconque désir de donner à leurs enfants ce qui est le mieux peut déjà leur ouvrir une porte à tout ce qui existe « au-delà ». Voilà donc l’opportunité dans le moment présent de donner à leur enfant soit les « sacrements », soit la connaissance de Dieu, soit la prière, soit la spiritualité, soit la foi.

Le cœur de la Tradition judéo-chrétienne est clairement que le Bon Dieu, Créateur de l’Univers, désire avoir avec toute personne humaine une relation d’amitié et d’amour. Le Bon Dieu, qui est richissime, veut tout nous donner, mais il y a de notre part trop souvent des entraves… les « portes » au-dedans de nous ne sont pas toujours ouvertes, ou bien elles ne sont pas ouvertes toutes grandes.

LE BAPTÊME – Au Baptême le Dieu Trinité engendre au sein de la personne humaine une « relation de famille » qui introduit la personne – même le petit bébé naissant – au sein de la relation de communion qui existe depuis toujours et qui « définis » l’être divin que nous appelons Dieu et dont Jésus a révélé la nature comme une « communion de personnes divines en un seul être divin ». La vie qui existe en Dieu dans un amour parfait dans une harmonie parfaite commence à « couler » ou « vibrer » en nous, et nous commençons à « vivre en Dieu ». Comme pour tout le reste de notre vie humain sur Terre, cette nouvelle vie « en Dieu » doit être cultivée, d’abord par les parents et les parrains, mais graduellement par la participation libre et motivée de l’enfant lui-même ou elle-même.

LA CONFIRMATION – Que ce soit le lendemain de sa naissance ou à 11 / 12 ans, à sa confirmation ou chrismation, l’enfant reçoit une nouvelle « effusion de l’Esprit Saint de Dieu » comme l’ont reçue les apôtres et la centaine d’autres disciples assemblés autour de la Mère de Jésus dans le Cénacle le jour de la Pentecôte. L’Esprit Saint est toujours à l’œuvre pour infuser ses dons : la piété pour un grand respect pour l’œuvre de Dieu, dont l’homme et la femme, fille / garçon ; et tout les autres dons spirituels pour la personne et charismes pour le bien des autres et de l’Église. Les parents peuvent et doivent aider leur enfant à se voir aimé(e) de Dieu et qu’il se reçoit de Dieu dans l’amour. Son genre – femelle ou mâle / homme ou femme – a été donné à sa conception et désormais se manifestera et grandira.

LA SAINTE COMMUNION – Comme la maman donne de son sang / lait en nourrissant son bébé au sein maternel, ainsi Jésus – ressuscité des morts et Fils de Dieu – se donne en nourriture spirituelle aux communiants, nous donnant par le fait même une véritable « transfusion » de la vie divine qu’Il possède avec son Père et l’Esprit Saint. Notre partage de la vie divine d’amour qui est en Dieu en laquelle nous avons été initiés au Baptême n’est pas encore « permanent » sur cette Terre, mais ne deviendra permanent qu’au Ciel quand nous aurons accompli notre vie et notre mission.

L’ONCTION DES MALADES – Comme Il le faisait en Palestine, Jésus continue de guérir malades et blessés tout en pardonnant les fautes et en chassant les mauvais esprits qui à diverses occasions tourmentent les baptisés.

LE PARDON – LA RÉCONCILIATION – Jésus nous permet de Le rencontrer face à face comme lorsqu’Il marchait sur la Terre par les représentants qu’Il se donne et qu’Il nous envoie en la personne de ses prêtres  (LES SAINTS ORDRES).

LE MARIAGE – À ceux qui croient en Lui et qui mettent en Lui leur confiance Jésus se porte garant que leur amour reflète son amour fidèle et sacrificiel pour son Église, sa Bien-aimée, le corps de tous ses disciples fidèles rassemblés.

P.S.: La Genèse représente la création par Dieu des humains dans leur innocence originelle en tant qu’homme et femme. Le péché nous a divisés comme homme ou femme. La patriarchie est la domination par l’homme. Le féminisme nous réduit à ni homme ni femme. L’idéologie du genre cherche à neutraliser notre genre inné comme femme ou homme en remplaçant notre identité par l’illusion du « choix ». Pour sa part, la culture « gai » et le lobby homosexuel s’en prennent aux jeunes enfants avant la puberté et les jeunes adolescents qui souvent font l’expérience de l’ « Homophilie » au cours de leur développement. Leur stratégie délibérée est d’imposer leur idéologie précisément au moment où les jeunes sont les plus vulnérables. Leur objectif est de faire « tomber » les  jeunes en s’identifiant comme « gai » ou « lesbienne » eux-mêmes et, par le fait même, nier et abandonner leur grande dignité de fille ou de garçon, femme ou homme, qui est en accord avec le genre dont ils ont été doté à leur conception. La bonne nouvelle est que Jésus Christ notre Seigneur restaure notre innocence perdue et notre capacité pour le don réciproque de soi, pour lequel notre genre nous habilite. Voilà le don que Dieu nous fait pour nous permettre de vivre notre vie humaine et l’amour à l’image de Dieu Trinité. 

Ces notes furent prises à la conférence donnée le 29 mars, 2017 aux bureaux de l’Archidiocèse of Montréal par Inès Pélissié du Rausas avec quelques pensées que j’ai cru bon d’ajouter. Son livre contient une explication beaucoup plus complète et détaillée de ses instructions aux parents et s’intitule :

“S’il te plait, parle-moi de l’amour ! »



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Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
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