mercredi 8 août 2012

La démocratie vs Islam

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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De plus en plus de gens s’interrogent sur la possibilité réelle de coexistence paisible entre
la société occidentale
dans toutes ses manifestations caractérisées par le liberté religieuse et morale et le respect pour la dignité de la personne humaine d'une part et l'Islam d'autre part. On se demande si ce que nous vivons en tant que démocratie peut même continuer d'exister en face de l'Islam et de la Loi de la Charia. Il y en a qui pense que non, l'Islam méprise la démocratie, et une fois la Charia en place c'en sera fini pour la démocratie.

Pour la personne catholique chrétienne engagée, comment comprendre cette situation? Le Seigneur nous demande d'avoir confiance en Lui même face à toute contrariété.... Il demeure Maître de l'histoire.... Il a besoin de notre témoignage.... Prions... entre autre, le Rosaire.... Vous pourriez vous joindre à un groupe de prière et demander au groupe d'accepter d'étudier le phénomène pour ensuite s'engager à prier et à demander à d'autres aussi de s'engager à prier.... Clairement, Jésus nous demanderait de suivre son exemple et de prier le Père pour toute l'humanité, et en particulier, tous les Musulmans qui s'en prennent à l'occident, à la chrétienté, à la foi juive.

Pourquoi l'Église ne se prononce-t-elle pas plus clairement et fortement face à ce défi à la foi chrétienne et à la société occidentale? Les documents ne manquent pas pourtant, mais les médias n'y portent aucun intérêt ou très peu. Toute personne intéressée peu trouver d'abord dans le Catéchisme de l'Église Catholique, puis aussi dans les enseignements et dans la prédication du Saint Père Benoît XVI et aussi auprès de plein d'auteurs.

Tant que l'Église se trouvait en position d'autorité dans une société majoritairement catholique ou du moins chrétienne et croyante, alors c'est la population qui en quelque sorte validait cette autorité. Avec les révolutions de culture et de mœurs entraînées par la Deuxième Guerre Mondiale, peu à peu la population a retiré cette reconnaissance de l'autorité de l'Église.

Avec la révolution sexuelle des années '60 et le rejet massif de l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI, cette reconnaissance de l'Église, de son autorité morale, s'est effritée davantage. Maintenant, avec les scandales d'abus sexuel, c'est encore pire. Désormais, et depuis même des décennies, l'Église de peut plus influencer la société laïque comme auparavant. Oui, on a beaucoup respecté et écouté Jean Paul II, mais même là, les gouvernants continuaient de faire ce que bon leur semblait, à quelques exceptions près, où on a choisi de faire autrement selon l'enseignement du Pape.

Pour l'Islam, c'est la grande déception. Le Coran leur commande de jouer la comédie afin de faire avancer l'Islam, et malheureusement, nos sociétés occidentales trop prises de "pensée correcte", n'ose pas mettre en doute les porte parole Musulmans, même en face de preuves à l'appui. Les Musulmans "modérés" sont des gens qui soit ignorent tout ce que dit le Coran ou qui préfère ne pas y porter attention, mais qui veulent tout simplement vivre et laisser vivre.

Si les Musulmans engagés à la conquête du monde entier à l'Islam sont dans la minorité, il reste néanmoins vrai que leur influence est beaucoup plus importante que leur nombre, et ils réussissent à faire taire la majorité "modérée". Ce sont les violents - par leurs parole ou leurs gestes ou les deux - qui gouvernent la masse des croyants, qui n'osent pas s'opposer aux convaincus par crainte de se faire tuer ou persécuter....

Je pense que désormais il en est aujourd'hui comme dans l'A.T. quand le Bon Dieu a permis aux Philistins de mettre Israël à l'épreuve. Maintenant c'est Islam qui met la société occidentale à l'épreuve, car c'est une société - il faut le reconnaître - qui a tourné son dos au Créateur: avortement, pratique d'affaires axées entièrement sur le profit et l'exploitation. Nous-mêmes sommes les bénéficiaires de politiques d'affaires qui continuent d'exploiter les peuples de la Terre....

Il est juste et bon que Dieu laisse Islam mettre l'Occident à l'épreuve.... À la fin du compte, ce sera pour la gloire de Dieu et le salut du monde....

Pour une critique de l'Islam, voir en anglais une série de 4 conférences
"Islam Exposed: the Crescent in Light of the Cross" par l'évangéliste catholique Tim Staples.

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© 2006-2021 All rights reserved Fr. Gilles Surprenant, Associate Priest of Madonna House Apostolate & Poustinik, Montreal  QC
© 2006-2021 Tous droits réservés Abbé Gilles Surprenant, Prêtre Associé de Madonna House Apostolate & Poustinik, Montréal QC
 

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lundi 2 juillet 2012

Vie, sexualité, styles, choix, liberté.... L'Église comme Jésus toujours mécomprise

Mon objectif avec ces articles de blogue est de seconder les efforts d'une variété d'écrivains chrétiens et autres dans notre désir commun de partager ce qui nous semble contribuer au bien commun et aussi, directement ou indirectement, rendre gloire à Dieu et étendre son oeuvre de salut auprès de toute l'humanité. G.S.

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Avec le plus grand respect pour les personnes - mes proches que j'aime, les gens que je sers, et toute personne de bonne volonté - je propose que sur les grandes questions dites "chaudes" de notre temps on mécomprend l'Église de Jésus, surtout en autant que son Église est présente en l'Église Catholique Romaine.

Peu importe qu'un enfant soit conçu de façon toute naturelle par des parents aimants - une femme et un homme qui se sont engagés l'un envers l'autre par le mariage pour la vie - ou par une femme et un homme sans un engagement formel de mariage, ou par une femme en partenariat ou mariage civil avec une autre femme ou par une femme qui par la suite remettra l'enfant en adoption à un de ces couples ci-haut ou encore à un couple d'hommes, avec ou sans engagement dans un mariage civil... peu importe dis-je, cet enfant est un être humain précieux aux yeux de Dieu et valorisé comme tel par l'Église et par toute personne raisonnable et de bonne volonté.

Alors, pourquoi l'Église se prononce-t-elle de façon apparemment si sévère selon l'avis de beaucoup de gens de nos jours sur les questions de mariage, de sexualité, de parenté, d'adultère, et autres sujets reliès à ces questions? La première chose qu'il faut clarifier tout de suite est la question d'autorité. De quel droit peut-on, qui que nous sommes, nous prononcer sur de telles questions qui, au fond, touche la vie privée des gens et qui sont, finalement, leur affaire à eux? Ne devrait-on donc pas nous mêler de nos affaires et laisser toutes ces questions sans commentaire?

Eh bien, oui et non. Oui, toute personne humaine est dans son droit d'ordonner sa vie comme bon lui semble, et personne n'a le droit de se mêler de leurs affaires en tant que telles. Toutefois, étant donné que nous sommes des créatures dotées d'une dimension sociale, en autant que nous choix affectent les autres en société, alors les diverses instances d'autorité publique ont le droit de se prononcer sur nos choix et sur nos agissements, en autant que ceux-ci affectent ce qu'on peut appeler le "bien commun ou publique".

Si de nos jours il y en a beaucoup qui font une "révision de l'histoire du Québec et de l'Église" je pense qu'on y va beaucoup trop sévèrement envers l'Église, c'est-à-dire envers le clergé et les religieuses et religieux qui entre eux on offert pendant des siècles depuis la colonie presque la totalité des services sociaux et de santé à la population francophone et catholique et même parfois aux "étrangers". Oui, nos ancêtres ont contribué par leurs offrandes pour maintenir toutes ces institutions de religion et de bienfaisance publique, mais nos toutes habitudes de charité n'ont jamais approché la juste valeur des services rendus.

Pendant des siècles, nous avons eu une véritable armée de prêtres curés et vicaires, enseignants et offrant aussi d'autres professions, et aussi de religieuses et de religieux offrant toutes la gamme des services sociaux et de santé, et cette armée fut tellement abondante qu'on envoyait des missionnaires par le monde entier pour y offrir les mêmes services adaptés aux réalités locales. Si nos églises font pitié de nos jours c'est justement que nos offrandes ne reflètent pas la valeur reçue, pas au même titre de tous les autres services que nous n'hésitons pas de payer à plein prix, que ce soit le cinéma, le resto, ou le magasinage....

Pour en revenir aux "questions chaudes" il faut le déclarer sans équivoque que l'Église n'a aucune espèce d'autorité de s'y prononcer à moins qu'elle ne fait que réitérer ce que le Bon Dieu a déjà déclaré ou révélé dans le "design", si vous voulez dans "l'architecture" de sa création, y compris notre humanité. Nous devons le reconnaître, et nous le faisons de bon gré, que pendant plus d'un siècle - à partir environs de l'époque des "patriotes" jusqu'aux années avant, durant, et un peu après la "révolution tranquille" les gens d'église n'y ont pas allé "de main morte" sur les questions de morale. Il est juste de dire qu'il y en a eu beaucoup trop qui ont tenté en quelque sorte de "contrôler les meurs, les comportements" des gens.

Pour être juste, et je n'entends pas souvent cette perspective, il faut se rappeler que nous faisions partie de ce qu'on appelle en sociologie une "société ou une culture close". Ce sont des sociétés préoccupées de leurs survie, comme nos frères et soeurs juifs. Dans de telles sociétés, les balises sont très clairement définies, et il est très clair que toute contravention sera sévèrement punie, afin d'assurer la survie de la collectivité.

Dès avant l'époque des patriotes, l'Église a épaulé les leaders civils dans une campagne de sensibilisation auprès de la population pour hausser l'importance de son identité dans les éléments de sa langue, sa culture, sa foi, et sa religion, et nous constatons qu'il y eut beaucoup de personnes qui ont servi les "Canadiens français" de façon héroïque. Les êtres humains et leurs institutions changent difficilement et lentement, et il a fallu attendre les années 1960 pour permettre aux gens d'Église de réaliser que le moment était venu où il fallait faire confiance aux gens de se former la conscience et de prendre leurs responsabilités.

Voilà pourquoi maintenant, en 2012, l'Église se voit clairement comme au service de la famille humaine - autant pour le bien des croyants chrétiens de la tradition catholique romaine que du reste de la population. Alors, si l'Église - dans les personnes qui partagent la responsabilité de la pastorale et de l'enseignement - continue de se prononcer sur toute question pertinente à la vie humaine, c'est parce que ces questions intéressent beaucoup le Bon Dieu, le Créateur, Celui qui a conçu notre "design", notre architecture humaine, et nous avons intérêt à comprendre ce qu'Il a à nous dire; car il en va de notre bonheur durable.

Où que nous soyions dans notre cheminement de vie, et quelles que soient nos circonstances, nous avons donc intérêt à découvrir et à comprendre ce que Dieu nous révèle sur nous-mêmes comme sur Lui, et nous tous, nous découvrons alors que nous avons tous "du chemin à faire" pour nous approcher de l'idéal de la personne humaine qu'Il nous a offert en Jésus, à la fois Fils de Dieu et fils de Marie, et donc un homme comme nous. Il vous offre donc rendezvous à votre paroisse locale, ou si vous préférez, auprès de notre nouvel Archevêque
Christian Lépine. Bonne route et préparez-vous à trouver en Jésus une Bonne Nouvelle!

l'Abbé Gilles

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